Elle mange 318 jours par an au resto, et ne se fait pas prier pour trinquer. Journaliste, pifologue, ex-plume pour Le Fooding, L’Express et le Lebey, Tina Meyer dirige les rubriques Restaurants et Bars de Time Out. Elle est également l'auteur de docu dépoussiérés portant sur la société et les contre-cultures (Canal +, France 5, Arte…) Dont le bien barré Punkovino (Arte Creative), mixant vins naturels et musiciens de la scène indé. Suivez ses pérégrinations sur Instagram: @tinaturneur

Tina Meyer

Tina Meyer

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Les meilleurs kebabs de Paris

Les meilleurs kebabs de Paris

Une viande goûteuse, fondante, grillée et en quatité, un pain un peu croustillant, un soupçon de salatomatognon pour la fraîcheur… Le kebab, champion international de street food dans la catégorie calories, peut se transformer en un vrai bon moment de dégustation. Histoire de vous éviter de mauvaises surprises dans des établissements douteux, lisez donc (et partagez) ce dossier aux pépites triées sur le volet.  Pour rappel, ni libanais, ni grec, ce sandwich à base de barbaque grillée à la broche nous vient d'Anatolie, où le processus de cuisson a été inventé au XVe siècle (kebap signifie “viande grillée” en turc). Au XIXe siècle, la technique évolue avec le döner kebap (littéralement : “viande grillée qui tourne”) et sa broche verticale tournante mise au point – il semblerait – par un certain Iskender Efendi. Kebab, gyros ou shawarma ? Après la Deuxième Guerre mondiale, l’invention se répand dans le monde comme une traînée de sauce blanche, à commencer par la Grèce où le nom est hellénisé en gyros. Le sandwich déboule à Paris via les restaurateurs d’origine grecque implantés dans le Quartier latin. Depuis, les Parisiens ont pris la mauvaise habitude de parler de “sandwich grec” puis de ”grec”… Y compris pour qualifier un établissement turc ! On trouve également un autre terme arabe, chawarma, employé davantage au Moyen-Orient, qui signifie, comme gyros, “mouvement rotatif”.
Les meilleures épiceries fines de Paris

Les meilleures épiceries fines de Paris

Lâchez vos caddies, à vos cabas ! Nous vous avons sélectionné les meilleures épiceries parisiennes, ces ambassades du bon goût et de la délicatesse où récupérer tout ce qu’il faut pour cuisiner un bon gueuleton à la maison ou sauver un apéro. Voilà donc nos comptoirs favoris où harponner spécialités du terroir, fromages de compétition ou petits plats de champion. Bien sûr, ici on privilégie les circuits courts, les petits producteurs et les artisans sérieux !
Les meilleurs cavistes de Paris

Les meilleurs cavistes de Paris

Alors qu’il devient difficile de tracer une ligne nette entre un bar à vin et un restaurant qui sert à boire, on vous a sélectionné des caves à vin dont la catégorie se montrent un peu plus clairs : ce sont des adresses qui ne font que vendre des liquides sélectionnés avec beaucoup de soin. Les liquides peuvent être des vins nature (au moins bio) bien sûr mais aussi des whiskies, gins ou sakés pas vus partout (voire carrément distillés sur place !), ou même du sans-alcool. Bref, que des bouteilles irréprochables à glisser dans son cabas pour un dîner à deux, un cadeau ou un réveillon.  
Les meilleurs restaurants chinois de Paris

Les meilleurs restaurants chinois de Paris

La Chine ? 9,6 millions de km² et une gastronomie plurielle, aussi diversifiée que son territoire est immense. Alors forcément, poser la question “Où bien manger chinois à Paris ?”, c’est comme demander où manger américain : ça manque de précision. Surtout que, depuis une dizaine d’années, Paris rattrape son retard en culture culinaire asiatique par rapport aux capitales comme Londres. Les chefs chinois peuvent enfin arrêter de proposer des cartes bottins de 200 plats et se concentrer sur leurs spécialités, travailler des produits frais. Alors vous voulez manger quoi ? Des dim sum comme à Canton ? Des bao délicats à la shanghaïenne ? Des soupes pimentées Sichuan-style qui vous incendient ? Du canard laqué comme à Beijing ? Dégustez donc notre sélection des meilleures tables chinoises de Paris, entre adresses bistronomisées et bouis-bouis où bâfrer pour moins de 10 balles. Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous à la newsletter de Time Out Paris.
Brunch à Paris : Les meilleures adresses à tester absolument !

Brunch à Paris : Les meilleures adresses à tester absolument !

Et voilà, ça devait arriver : c’est le week-end, et votre jauge d’énergie allouée à cuisiner est aussi vide que votre frigo. Une seule solution s’impose : trouver un brunch salvateur, ce mot-valise inventé en Angleterre en 1896, qui depuis les 80’s s’est infiltré dans nos menus plus sûrement que les fleurs en plastique décorent les façades des restos branchés. Mais la vraie question, c’est où bruncher à Paris sans se tromper ? Pas de panique, on a fait le boulot pour vous : on vous a sélectionné les meilleures adresses pour un brunch d’anthologie. D’humeur levantine, californienne, végé, ou juste avide de pancakes dégoulinants de sirop d’érable ? Il y en a pour tous les goûts. Et pas que ! Des options pour tous les budgets, que vous soyez en famille avec poussette, entre potes prêts à attaquer la journée, ou en amoureux pour prolonger la matinée. Et après ce festin ? Une sieste, bien sûr !
Les meilleurs restaurants indiens de Paris

Les meilleurs restaurants indiens de Paris

Pendant longtemps, un restaurant qui s’affichait fièrement indien, avec tableau du Taj Mahal, carottes sculptées et divinités en bois ciselé, avait de fortes chances d’être tenu par des Tamouls du Sri Lanka ou des Pendjabis pakistanais, qui représentent la majorité de la diaspora dans la région. Pas grave en soi mais cela a eu tendance à ne proposer aux amateurs que des plats réinterprétés loin de leurs racines. A l’image du cheese nan à La Vache qui rit, inventé en France dans les années 70 ! On commence à peine à redécouvrir la véritable cuisine indienne, dans toute la diversité de ses terroirs et de ses recettes. Car l’Inde – plus qu’un pays, un sous-continent ! – est en fait un immense patchwork de spécialités. Le Pendjab fournit les bangers de la cuisine indienne : poulet tandoori (cuit au four tradi), biryanis, samosas, naans… Le Sud propose surtout des plats végétariens relevés de masala, un mélange d’épices (ou curry, mot d’origine tamoule qui signifie sauce) à bouloter avec du riz pour calmer le feu, et un dosa, une fine crêpe de farine de lentille. Au Bengale, on travaille plutôt les poissons et fruits de mer… Bref, s’attabler dans ces authentiques adresses indiennes qu’on vous a sélectionnées, c'est le voyage assuré. Alors, quand est-ce qu’on Gange ? 
Où manger les meilleures pâtes de Paris ?

Où manger les meilleures pâtes de Paris ?

Dans la famille des dossiers italiens, après la pizza, on demande la pasta de la mamma. Oui, dans cette sélection des meilleurs restaurants de pâtes de Paris, on ne va causer que d’adresses de la Botte. Nulle ramen ici. Inutile de nous opposer que Marco Polo aurait ramené la recette d’Asie en 1296, lors de son expédition sur la route de la soie. La réalité, comme toujours, est plus complexe. Certes, un plat de nouilles de millet datant de plus de 4 000 ans a été découvert en 2005 en Chine. Mais le plus vieux livre de recettes connu (un traité culinaire mésopotamien de 1700 av. J.-C.) atteste aussi de pâtes concoctées avec de la farine de blé et de l’eau, émiettées dans un liquide bouillant.  Les pâtes sèches, elles, auraient été inventées par les Arabes (plus pratique en pays désertique), et introduites en Italie lorsqu’ils débarquèrent en Sicile au IXe siècle. Ce sont aussi eux qui les ont vraisemblablement amenées en Chine, en colonisant une partie de l'empire du Milieu – on retrouve trace de cet héritage dans les laghman, les pâtes ouïghoures des Chinois musulmans.  Bref, « c’est compliqué ». Mais que cela ne vous empêche pas de vous régaler. Et n’oubliez pas : les pâtes se consomment soit al dente, soit trop cuites !
La crème des cafés et coffee shops à Paris

La crème des cafés et coffee shops à Paris

Cela semble incroyable, mais dans la ville du petit noir minute posé sur le zinc, du porte-filtre tapé sous le comptoir par un taulier moustachu et de la corbeille de croissants, le coffee shop à l’anglo-saxonne a réussi à s’imposer. La question continue de se poser : où boire le meilleur café à Paris ? Dans ces nouvelles adresses qui se multiplient à Paris comme des tatouages sur les bras d’un barista, le décor se veut épuré afin de ménager une ambiance plus zen qu’un yogi sous Tranxène, au service de la découverte de crus de café choisis avec soin et torréfiés localement. Le traditionnel expresso italien se retrouve ainsi concurrencé par le flat white (mousse de lait et un ristretto), le latte (café et lait chaud), le macchiato (expresso, lait chaud et mousse de lait), le golden latte (lait végétal, curcuma et gingembre) ou encore dans un autre genre le chai (thé noir sucré, épices et lait chaud). De même, le sucré sent bon l’Amérique avec cookies et banana bread à foison. Voici donc nos meilleures adresses où faire une pause-café, des lieux où la qualité des grains et des gâteaux compte autant que l’ambiance. Autrefois refuge des travailleurs nomades, ces coffee shops interdisent de plus en plus les ordis pour éviter de ressembler à une salle d’attente d’aéroport (et que les gens ne zonent trois heures devant une tasse).
Les meilleurs glaces et sorbets artisanaux de Paris

Les meilleurs glaces et sorbets artisanaux de Paris

Plus boule la vie ! Quand les jours rallongent et que les vêtements raccourcissent, c’est le retour de la question : où trouver une bonne glace à Paris ? Chez Time Out, on vous file nos meilleurs plans en dessous de zéro mais toujours chauds bouillants sur la qualité. Car dans cette sélection, vous ne trouverez que des artisans glaciers qui turbinent sans arômes artificiels, graisses végétales ni colorants chelous. Du kif en boule à se mettre dans le cornet sans tarder. 
Les meilleures plages à Paris et sa banlieue

Les meilleures plages à Paris et sa banlieue

Un dossier sur les meilleures plages à Paris… Vous n’auriez pas trop pris le soleil chez Time Out ? Non. Car si la réalité géographique fait que l’Ile-de-France n’est pas réputée pour ses eaux turquoise et sa barrière de corail, on y dégote tout de même quelques bons plans (d’eau) où se tremper les miches les beaux jours venus. Ce que vous trouverez dans cette météo des plages franciliennes ? Aussi bien des bases de loisirs, un bras de Seine qu’un espace aménagé le long du canal de l’Ourcq. A la une, à la deux, à la baille ! Du côté des piscines Et si vous êtes plutôt longueurs et chlore, sachez que vous êtes de vrais petits veinards à Paname. Entre les bassins classiques – dont beaucoup ont une sacrée gueule, les piscines d’hôtels ou les bacs à l'air libre, le choix est pléthorique. On vous laisse choisir votre ligne d’eau. Et pour tout savoir sur les choses à faire à Paris, c'est ici que ça se passe.
The 22 best rooftop bars in the world

The 22 best rooftop bars in the world

There are plenty of things that make a bar great, but a show-stopping view? That’s a real gamechanger. What could be more elegant than sitting up high, cocktail-in-hand taking in some sweet, sweet scenery. Whether you’re perched on the umpteenth floor of a Singaporean skyrise or plonked atop a south London car park, rooftop bars are about the experience just as much as the drinks.  Sure, many of them are swanky places, but lots more are pretty down-to-earth hangouts, too (despite, obvs, being pretty far from the ground). Featuring top-notch venues from all over the globe, our favourite rooftop bars range from the cha-ching to the chilled. But they’ve all got one thing in common – a stonking view. RECOMMENDED: 🍷 The best bars in Europe🍸The best bars in North America🍹The best bars in Asia
The 22 best cafés in Paris right now

The 22 best cafés in Paris right now

The best café culture on the planet? Brave words, but Paris is a city defined as much by its bravery as the conveyor belt of caffeine that fuels this incredible array of cafés. No morning in the French capital is complete without an espresso, possibly a baked good. Possibly even a glass of red wine.  And that’s just breakfast. Any good day out in Paris should feature multiple café trips, with ample time allowed for each. Remember, the Parisians don’t do takeaway coffee; here you must sit with your mug and enjoy it slowly, watching the world go by. We don’t make the rules. So if you’re ready to do Paris properly, read on for our picks of the very best cafés in Paris.  RECOMMENDED:🥞 The best brunch in Paris🥘 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris🏨 The best hotels in Paris This article was written by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.

Listings and reviews (383)

Bibliothèque du cinéma François Truffaut

Bibliothèque du cinéma François Truffaut

C’est la boîte à livres favorite des fadas de la bobine. Ouverte depuis 2008 dans les méandres des Halles, la bibliothèque Truffaut est la seule à Paris à proposer sur un seul site le prêt de tous les documents consacrés au cinéma. Au générique, ça donne : 31 700 livres, 65 titres de revues, 7 200 revues de presse, 3 100 DVD de fiction/docu en consultation (et surtout 19 000 en prêt !) et 3 000 CD de musique de film. Elle dispose également des archives – en partie numérisées et consultables – de Jean Gruault, scénariste français, collaborateur de Truffaut. Le reste du fonds est ouvert à la consultation sur rendez-vous, et concerne de nombreux cinéastes (Resnais, Rivette, Rossellini…). Enfin, le lieu propose de nombreuses animations dont des cours de cinéma gratuits ainsi qu’une ouverture le dimanche.
Bibliothèque Publique d'Information

Bibliothèque Publique d'Information

On ne présente plus le refuge de tous les khâgneux d’Ile-de-France. Implantée au sein du Centre Georges-Pompidou, 10 400 mètres carrés de salles de lecture sur trois niveaux, abritant pas moins de 430 000 documents, dont 370 000 bouquins. Une vie ne suffirait pas à tout lire. Le catalogue de la BPI se démarque également avec son fonds cinéma documentaire, ses cartes et plans ainsi que ses ressources liées au son. Attention, ici, pas de prêt, pas de magasin, les collections de la bibli sont réservées à la consultation sur place. Pour éviter les longues queues les jours d’affluence, pensez à regarder la webcam ou l’appli Affluences. Côté futur, alors que la fermeture de Beaubourg est actée de 2025 à 2030, la BPI sera délocalisée dans l’immeuble Laumière dans le 12e.
Bibliothèque Forney

Bibliothèque Forney

Modeuses, modeux, voici votre temple ! En plein Marais historique, le médiéval et poudlarien Hôtel de Sens abrite une collection hallucinante d’ouvrages spécialisés dans la mode, les arts décoratifs, les métiers d’art et leurs techniques, les beaux-arts et les arts graphiques. Dans le catalogue de la bibli, on découvre 230 000 volumes, mais aussi plus de 50 000 catalogues d’art, autant de catalogues commerciaux et de ventes publiques ainsi que 4 000 titres de périodiques. Ce n’est pas tout : ils ont aussi 30 000 affiches principalement publicitaires de 1880 à nos jours et 1,5 million de cartes postales en stock. Fou ! Pour les férus de tips historiques, regardez au-dessus du frontispice : incrusté dans le mur, un boulet de canon tiré lors de la révolution de 1830.
Boutique yam'Tcha

Boutique yam'Tcha

5 out of 5 stars
Après le succès de leur super gastronomique Yam’Tcha, la Bourguignonne Adeline Grattard (ex-Astrance) et son hongkongais de mari (Chi Wah Chan, Tea Grand Master) ont lancé cette annexe cosy tout en bois et poutres incluses. Un spot hybride où, entourés de boîtes de thé, de livres, de minuscules théières et de tasses à tomber, on se glisse pour toucher le Graal chaque midi.La vraie bonne idée ? Proposer de déments accords thé/bao. Les bouchées chinoises à la farine de blé sont cuites à la vapeur et farcies selon l'inspiration du moment. Revisitées par une vraie patte d’auteur, la petite brioche s’envole dans une tout autre dimension ! Des merveilles à déguster à la grande table d’hôtes de la boutique pour profiter de la qualité de service d'un étoilé… au prix d'un snack premium (4,50 € le bao, 20 € les cinq) ! Une serveuse polie comme un galet apporte la carte, en recommandant le thé idéal pour matcher avec les saveurs de votre bao – oolong glacé, thé du jour ou Lai’Tcha, ce fameux thé au lait sucré (5 € la tasse).La grande spécialité de la maison ? Ce complètement mythique et improbable bao au stilton (fromage anglais) et cerises amarena (qu’on n’a pas hésité à caler dans notre sélection des 75 plats qui font Paris) ! A piocher également : ceux au comté et oignons, au curry ou légumes, tofu fumé et piment… Et même quelques jiaozi (raviolis du nord de la Chine) au porc, ainsi que des gao choi, fines crêpes aux crevettes et ciboulette, à dipper dans l’habituel triptyque vinaigr
Autour du Yangtse

Autour du Yangtse

4 out of 5 stars
Quiconque est un jour rentré de Shanghai connaît le problème. Où manger à Paris des xiao long bao, ces délicieux raviolis farcis de porc ou crabe et d’un bouillon parfumé ? Ne cherchez plus : ceux du chef Guoqiang Zou, maître de la cuisine Huaiyang (région autour du fleuve Yangtse, au sud-est de la Chine) sont juteux à souhait. Pour ne pas avoir l’air d’un 豬, attrapez doucement votre ravioli entre deux baguettes, en prenant soin de ne surtout pas déchirer la pâte. Trempotez-le dans un peu de sauce vinaigrée. Percez un petit trou dans la pâte avec votre baguette, puis aspirez le bouillon : slurp !L’autre bon point de cet établissement ? L’aquarium à poissons rouges ? Raté : des spécialités qu'on ne trouve pas ailleurs, comme la tête de lion, une giga bouboule de porc ébouillanté, nageant dans un bouillon délicat et peu salé (15,80 €). Mais aussi ce gratin de riz aux trois trésors, ce porc Dongpo (14,80 €) ou le canard parfumé de Nanjin (48 € entier, à commander 24h à l'avance). Pour faire glisser : bière Tsingtao (4,80 €) ou thé Pu Erh (6,80 €). Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Dao

Dao

4 out of 5 stars
Ancré aux Gobelins, ce restau chinois dénote carrément des autres adresses de l’arrondissement. Pas de fausse pagode à dragons ni de réfectoire à néons, mais une déco épurée et contemporaine avec aux murs des œuvres de jeunes artistes chinois et, au sous-sol, trois salles de karaoké plébiscitées par une clientèle chinoise… Originaire de Chongqing, fascinante mégapole (plus de 24 millions d’habitants !), le chef Liu Gaojin fait partie des happy few à avoir reçu en 2013 le certificat d’excellence de Grand Maître en cuisine chinoise – concours équivalent de notre prix national du Meilleur ouvrier de France. Seules 200 toques dans le monde peuvent en dire autant ! La vraie bonne idée du spot ? Ne proposer que des plats typiques de Shanghaï et du Sichuan, dont certains sont rares à Paris (voire totalement inédits). La came ? Elle est quali (poulet fermier) et de saison, avec des recettes plus ou moins relevées qui revisitent la tradition avec une grande finesse. Frileux du palais : guettez sur la carte le nombre de piments en face de chaque plat pour éviter l’enflammade. Ce soir-là, on la joue chiraquien avec une sélection d’abats (mo fan fu qi fei pian, 12 €) à faire tourner de l’œil n’importe quel végan : cœur, tripe, langue et viande de bœuf… Trop chelou pour vous ? Foncez sur le classique mapo tofu, addictif plat en sauce pimenté, au dés de tofu et bœuf haché (13 €)… Et surtout, prenez votre pied avec ce singulier Fen Zheng Zhu Long : poitrine et côtes de porc, patate douce
Ravioli Chinois Nord-Est

Ravioli Chinois Nord-Est

4 out of 5 stars
A la nuit tombée, une petite file bien avisée fait le pied de grue devant une mystérieuse vitrine embuée. Ce minuscule spot (une dizaine de couverts) caché dans une petite rue de Belleville est spécialisé dans le jiaozi, ravoli du Nord-Est de la Chine. Vapeur ou grillé, à vous de voir, tout comme pour la farce (une douzaine de recettes) : classique porc/ciboulette/crevette (notre préférée) ; viandarde bœuf/céleri ; veggie (tofu sec, champignon noir et chou blanc)... On ne vient pas ici pour la déco (porte-bonheur et bibelots aux murs, néon blanc), ni pour s'extasier sur la finesse de la cuisine chinoise, mais pour se faire péter le bide à miniprix : 7 € les 10 raviolis, et 30 € les 100 pièces ! Pour s'hydrater la glotte ? Bière Tsingtao (3,50 € les 33 cl) ou thé chaud (5 € la théière). En rab pour les morfales, de fraîches salades à prix imbattable (4-6 €) : froids vermicelles de riz (liang pi); algues marinées, ou encore (notre petit péché), celle aux cacahuètes, dés de carotte et concombre crus, bien relevée à la sauce piment/soja/sésame. Si vous avez eu les yeux plus gros que le ventre, la gentille Mme Yuying, qui officie en famille avec son mari, vous donnera un doggy bag. La plupart des clients ne font d'ailleurs que passer une tête pour commander à emporter.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Au Petit Rozey

Au Petit Rozey

4 out of 5 stars
Stéphane Rozey, libraire reconverti en caviste depuis une dizaine d’années (ex-Bougainville), s’est acoquiné avec Xavier Benilous, marchand de biens immobiliers et chineur né pour nous transmuter cette banale laverie des Batignolles en un bouclard attifé parigot avec façade boisée trompeuse (« Marchandises d’occasions » en devanture), poutres et pierres brutes et batterie de sauciflards pendouillant au croc. Parmi les pépites bien castées qui jonchent les étagères métalliques, de l’hexagonal bien sous tous les angles : languedoc Sunset du domaine Les Gragnotes (28 €), les Calades du Mas Foulaquier (47 €), picpoul Poupoule d'Opi d'Aqui (36 €) mais aussi du voyageur comme ce vinho verde bem tendu Mica du domaine Casa de Mouraz (27 €) ou le bel hellène Mavro Kalavrytino de Tetramythos (31 €). Particularité du spot, ce droit de bouchon inversé : les prix indiqués sur les flacons sont ceux à consommer sur place (à emporter, vous déduisez 10 €). Et côté solides ? Ça dégomme à l’heure de l’apéro. Des assiettes de fromages ou de charcut’ bien roulées (15 €), du pâté en croûte (9 €) ou avec le retour du four, une super scamorza rôtie à tartiner sur du pain… Posey le Rozey ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Montezuma Café

Montezuma Café

5 out of 5 stars
Lancé en catimini du côté de Bourse, reconnaissable à son logo psyché façon Robert Crumb, Montezuma est un génial ovni où se télescopent vinyles dingos, cuisine chiadée et vins naturels. Montezuma ? Vous pensez immédiatement au dernier empereur inca occis par Cortés ? (Non ?) C’est surtout une ref à l’album Zuma (1975) de Neil Young, grand audiophile devant l’Eternel. Car ici, le son, c’est du sérieux : un ampli à lampes McIntosh et des enceintes Klipschorn, le nec plus ultra des années 90, diffusent des pépites étranges issues de la collection des tauliers, Louis Mesana et Théophile de Penanster (ex du Verre Volé), ou passées par les labels et disquaires invités. Ce samedi-là, au sous-sol (une cave voûtée avec banquettes en bois clair découpées à la serpe), une bande de hipsters trentenaires ultralookés s’ambiancent sur les sons de Frous, cofondateur du label Teenage Menopause. Les assiettes zieutent vers le bistrotier rajeuni : super ris de veau pané et tarama d’oursin pour le côté élevé sous la mer (16 €) ou tartare de thon, huile pimentée et raifort qui aurait mérité plus d’acidité (16 €). Dans les verres (tous à 7 €), des cadors du sans sulfite comme ce chenin de Puzelat ou le riesling Mer & Coquillage de Patrick Meyer. Et dans les quilles, exposées derrière le comptoir, quelques bonnes trouvailles : languedoc La Capitulation ne paie pas d’Axel Prüfer (35 €) léger comme les impôts d’Amazon, ou effervescent chenin d’anjou Fetembulles de Jean-Pierre Robinot. Dernière chose
Abri

Abri

5 out of 5 stars
Katsuaki Okiyama est un génie. Pour avoir su imposer (dès 2012 !) ce non-décor radical : façade raclée jusqu’à l’os, absence de nom au fronton, tuyau d'extraction rafistolé au gros Scotch alu, murs lézardés… Bien trop keupon à l'époque pour le Guide Michelin, qui aura attendu 2019 pour se décoincer et lui décerner (enfin) l'étoile tant méritée. Pour ce vrai parti pris en cuisine – notamment sur l’amertume, l’acidité – que le maître zen distille avec une précision chirurgicale… Et pour les prix, encore tenus en laisse : depuis qu'elle a rejoint la galaxie étoilée, cette grande toque, disciple de Robuchon et de Taillevent, n'a pas pris la grosse tête. Son menu unique (6 étapes) est passé de 52 à 65 € le soir (mais de 26 à 45 € le midi…) Arigato gozaimasu ! Les yeux rivés sur le comptoir central, on zieute le chef japonais s’affairer sans piper mot. Ce midi-là, pour 45 boules donc, on commence avec deux sashimis de thon rouge, topés de fines tranches de pamplemousse rose et d'œufs de truite, recouvrant un mix de tapenade, pignons de pin et feuille de shiso. Complexe et intense comme un parfum de Serge Lutens, l'acidité et l'iode étant arrondies par une crème crue. Puis vient cette soupe umamiesque : des coques en émulsion nageant dans une rouille extra, et tout au fond du bol, des quenelles de pomme de terre et deux trois noisettes. Au poil avec un Poil de Lièvre 2018 de Bobinet, en jolie tension (8 € le ballon). Le plat principal est un peu plus attendu : un dos de cabillaud ém
Martin

Martin

4 out of 5 stars
Pour qui ? Tout le monde, absolument tout le monde !Boire quoi ? Un Plymouth (14 €) : gin à base de câpres, zestes de citron et Mediterranean Fever-Tree. Ou une quille de vin nature (la carte est troussée avec soin). Si la proximité avec Merci, Ami et consorts attire quelques modeux, Martin a su rester simple. Et c'est pour ça que cette planque brute de décoffrage alanguie sur le boulevard Beaumarchais est devenue notre QG pour l’apéro ! Un ancien PMU avec poutres et pierres apparentes, en mode “comme à la maison”, retapé en 2014 par Loïc Martin, ex-barman du resto Au Passage et bon vivant passionné. La spécialité du rade ? Il y en a plein, en fait ! Le gin (10-13 €) avec des tonics soignés comme ce fresh so fresh Plymouth parfumé de câpres, zestes de citron et boosté au Mediterranean Fever-Tree (14 €). Pas mal de spiritueux comme ces rhums de dégust' (7-14 €) pour bourlinguer dans le monde entier, de Cuba à la République dominicaine en passant par le Venezuela et même les Philippines (beau Tanduay 15 ans d’âge, 10 €). Et enfin des binouzes (de 3 à 4 € le demi) à glouglouter sur la maxi-terrasse quand les beaux jours le permettent. Mais le spot est aussi (et surtout ?) le paradis des amateurs de jaja nature. Au verre (5-8 €), en bouteille (26- 80 €) ou en magnums (53-160 €), il y en a pour toutes les bourses et tous les goûts : Patrick Bouju en Auvergne, La Ferme des 7 Lunes côté Rhône, ce poète fou de Robinot en Loire… J’en passe et des Meyer (Julien, le fils, en Alsace). A
L'Atalante

L'Atalante

4 out of 5 stars
Une fat terrasse les pieds dans l'eau, une vingtaine de tireuses, un bar de 8 mètres de long : rien à dire, en matière de bar à binouzes cool, L'Atalante se pose bien comme il faut ! Ancré depuis l'été 2017 en face des Bancs publics, non loin du parc de La Villette, ce paquebot baigné de lumière (merci les grandes baies vitrées) attire une faune de chilleurs de première. Ici, on prend le temps de vivre, en regardant le ballet des mouettes, en écoutant le concert du soir (beaucoup de jazz). La carte des pressions change en permanence : fraîche Hoppy Pale Ale de la micro-brasserie française Coconino, gueuze vivante des Belges Tilquin... Avec un tropisme assez marqué pour le U.K, témoin cette étonnante Breakfast of Champignons signée The Wild Beer Co, une sour à base de champi sauvages - mais pas hallucinogènes, dommage ! En bouteille, de très belles choses aussi comme cette Black IPA qui vous fait regretter direct de ne pas avoir fait option Latin, Urbex Occurens Obscura, de la brasserie voisine de l'Être. Question graille, ça se passe en bande, sur les grandes tablées : cheesy potatoes aux oignons frits, croquettes de pommes de terre au cheddar, terrine du chef et autres planches de fromage, charcut', et même veggie... Sinon, pour la minute culture-confiture : le blaze renvoie au film éponyme de Jean Vigo (1934). Avec la fameuse réplique culte du père Jules, ce vieux marin qui, rentrant rond comme une queue de pelle d'une virée dans les bouges de la capitale, s'écrie : "Par

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5 magnifiques bibliothèques parisiennes pour une rentrée scolaire en beauté

5 magnifiques bibliothèques parisiennes pour une rentrée scolaire en beauté

Désolé chers étudiants, mais la plage et les festivals, c’est fini : il est temps de se remettre à bûcher ! Avec le retour des cours, on vous a sélectionné cinq bibliothèques avec de la gueule pour une rentrée en beauté, entre rayonnages iconiques et lieu plus intime à se refiler sous le classeur. Ce n’est pas parce qu’on est coincé derrière un bureau qu’on doit sacrifier la vue ! Bibliothèque Sainte-Geneviève Le Panthéon des bibliothèques parisiennes. En face du vrai (Panthéon) et à deux pas de la Sorbonne, la bibliothèque Sainte-Geneviève accueille les étudiants de tous horizons depuis 1851. Un cadre presque hors du temps et du commun où vous pourrez choisir et consulter – eh oui, pas de prêt à la BSG – vos documents parmi les 1,5 million d’imprimés, 85 000 microformes et 15 000 titres de périodiques du fonds général. Et pas de jaloux, toutes les disciplines sont dignement représentées. Ne reste plus qu’à vous armer de patience et à arriver tôt ! Où ? 10 place du Panthéon, Paris 5e. © DR Bibliothèque nationale de France - François Mitterrand Installée depuis 1996 du côté du 13e arrondissement, la Bibliothèque nationale de France interpelle autant par ses tours, des livres ouverts se regardant en chiens de faïence imaginés par Dominique Perrault, que par son impressionnant fonds de documents. Un paradis de 15 millions d'archives touchant à toutes les disciplines, réparti sur 3 000 places entre le haut-de-jardin, accessible à tous, et le rez-de-jardin, royaume des chercheur
Après les concept-stores, l'ère des resto-concepts ?

Après les concept-stores, l'ère des resto-concepts ?

Et si la crise avait du bon ? Mus par un sentiment d’urgence (et une volonté de survie !), les restaurants et bars parisiens développent un regain de créativité. Ils s’adaptent, innovent, proposent, expérimentent de nouvelles formes a priori improbables… Du moins d’un point de vue académique. Justement, et si l’académisme était mort ? Glacier-caviste, boulangerie-pizzéria, fleuriste-restaurant… Si elles préexistaient déjà avant la crise éco-sanitaire, les formes hybrides semblent se multiplier. Que racontent-elles ? Est-ce uniquement lié au Covid ? Et surtout : est-ce que ça marche ? On fait l’bilan. Après avoir analysé le festaurant (restaurant festif) et le barav audiophile, voici le troisième volet d’étude de notre grande saga consacrée aux mutations du restaurant moderne. Brouillage des frontières et genres, réinvention… Le resto bouge ! Time Out l’analyse.  Un glacier-caviste dépotant cornets et bon jaja naturel (Folderol, le dernier-né de la team Rigmarole), une boulangerie-pizzeria-épicerie (Circus Bakery), un coffee shop-glacier coréen (Kott café)… A Paris, depuis 2 ans, le restaurant innove, expérimente, s’ouvre à tout un champ de possibles.  L’hybridation ? Un «  gros mot » désignant tout bonnement le fait d’associer un type de restauration à un lieu dont la destination est originellement autre. Ou, pour citer le chercheur-référent Jan Nederveen Pieterse (Globalization as Hybridization, 1993), « la manière dont les formes se séparent des pratiques existantes et se
Les Grands Voisins, c'est fini : retour sur 5 années d'une folle épopée

Les Grands Voisins, c'est fini : retour sur 5 années d'une folle épopée

Le fantastique lieu de vie de Denfert-Rochereau (14e) tire le rideau le 27 septembre. En popularisant un concept jusque-là inexistant dans la capitale, le spot a révolutionné la friche culturelle. Sans jamais s’enfermer dans la caricature bobo, les Grands Voisins ont impulsé un vrai modèle novateur, permettant l’éclosion de petits nouveaux (Les 5 Toits, Sur les Rails…). Une alternative solidaire et citoyenne, un écosystème viable réinventant la société, l’écologie, la sociologie du travail… Rien que ça ! On a est allé à la rencontre de ses piliers, pour retracer cinq années d’une histoire en plusieurs tomes, commencée en octobre 2015.   Khalifa Sarr, 33 ans, ex-résident des Grands Voisins, membre du groupe KaceKode   © Tina Meyer     « Je venais du Sénégal. Au début, j'étais vendeur à la sauvette, je vendais des Tour Eiffel au Trocadéro. Vendre c'était pas mon truc ! (rires) J'étais tellement pas fait pour ça que je me faisais engueuler parce que j'offrais mes Tour Eiffel aux gamins qui m'en demandaient une. Un jour, un compatriote, Mass, me parle du lieu. J'ai débarqué ici en 2016. Ce lieu m'a redonné confiance. Quand tu rentres ici, tu vois la lumière. C'est un lieu magique. Un lieu de rencontre. Je viens d'une famille d'artistes, au pays, mon père chantait des chants religieux, ma mère écrivait des poèmes. Un jour, j'étais à côté d'Adrien (Collet, l'artisan-luthier des Grands Voisins, NDLR). Il a branché sa guitare à l'ampli, il a commencé à jouer, j'ai commencé à chant
Ouverture d’un nouveau temple de la food italienne de 2 500 m2 en plein Marais

Ouverture d’un nouveau temple de la food italienne de 2 500 m2 en plein Marais

Eataly, ça vous parle ? Né à Turin il y a une décennie, ce cousin de la Felicita n’a cessé de s’exporter aux quatre coins de la planète depuis 2007. C’est devenu un empire, en Italie, bien sûr, mais aussi à Séoul, Stockholm, Dubaï ou New-York (Eataly Flatiron est le troisième site le plus visité, après l'Empire State Building et le Metropolitan !) A chaque fois, le même combo gagnant : un lieu de vie gigantesque aux couleurs de la Botte, réunissant restos, bars, épicerie, primeurs… et tutti quanti. Maintes fois annoncée puis repoussée, ça faisait longtemps qu’on attendait la version parisienne. L'enseigne s’apprête enfin à ouvrir au printemps prochain un monstrueux store 2500 m2, juste derrière le BHV Marais, dans un bâtiment du groupe Galeries Lafayette. Et les chiffres donnent le vertige. Au menu : pas moins de 7 points de restauration (2500 couverts par jour), une cave à vins abritant 1200 références de vins italiens, une épicerie, un patio avec primeurs aux étals débordant de fruits et légumes… Le tout lieu ouvert 7/7 jours ! Le temple ultime de la gastronomie italienne à Paris ? La marque va-t-elle voler la vedette à Big Mamma ? Leurs pizze rejoindront-elles notre grand classement des meilleures pizzas de Paris ? Permettez-nous d’en douter. Où ? 37-35 Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 4e Quand ? Printemps 2019
Une course géante de poussettes sur 5 km à Paris

Une course géante de poussettes sur 5 km à Paris

Le running est, comme dirait Omar Sharif, votre grande passion ? Vous avez de jeunes enfants, ou vous pouvez en emprunter ? Alors cet évènement est fait pour vous ! Imaginez un parcours de 5 km dans la capitale, où parent/baby concourent pour remporter le titre de champion.ne. Pas de podium chronométré, et animations et cadeaux à la clé. Inventée par la Mairie de Paris, magicmaman-famili et les magasins it Baby, La Familiale revient pour une 4e édition dimanche 24 juin prochain. Rendez-vous à 10h pour un échauffement en musique, top départ de la course à 11h ! Et tout ça pour la bonne cause : 100% des fonds récoltés sont reversés à Mécénat Chirurgie Cardiaque pour opérer des enfants cardiaques. Où ? 7 rue Botzaris, 75019Quand ? Dimanche 24 juin, 10h à 13hBonne nouvelle : les inscriptions restent ouvertes jusqu'à la veille de l'événement (pour les retardataires !)   
Bonne nouvelle, la Maison Gainsbourg va enfin accueillir le public !

Bonne nouvelle, la Maison Gainsbourg va enfin accueillir le public !

Après maints reports, la fumée blanche est sortie. Dimanche 2 avril, jour du 95e anniversaire de Serge, un communiqué a annoncé l’ouverture le 20 septembre 2023 de la Maison Gainsbourg, située rue de Verneuil dans le 7e arrondissement. Les premiers billets ont été mis en vente ce mardi 4 avril. Lacez vos Repetto à double tour, c’est enfin parti ! Composée de deux espaces, cette Maison Gainsbourg aura des histoires à raconter par paquets, avec passage obligé par le 5 bis, où habitait l'artiste entre 1969 et 1991. Au programme : une visite d’une trentaine de minutes jouant la carte de l'immersion totale, avec des visiteurs équipés de casques géolocalisés. Musicalement, ça devrait envoyer, avec une bande-son composée par Charlotte Gainsbourg et le Soundwalk Collective à partir d’un fonds sonore inédit. La maison en elle-même a été gardée en l'état depuis trente-deux ans : boîtes de conserve dans le frigo, bouteilles de rouge à moitié vides, bibelots… Les premiers prospectus du musée faisaient aussi mention de la bibliothèque avec des ouvrages très divers – le dessinateur Fred, le dandy Alain Pacadis, le musicien Miles Davis et le pubard Jacques Séguéla. Une collection XXL Direction ensuite le numéro 14 de la rue, pour une visite du musée. Organisé sur un format chronologique en huit parties, le parcours permanent touchera à la vie et à la carrière de Gainsbourg à travers 450 œuvres, entre manuscrits, vêtements et archives audio et vidéo. Quant au sous-sol, il sera réservé aux ex
En septembre 2023, une halle gourmande de 7 500 mètres carrés va ouvrir à Saint-Ouen

En septembre 2023, une halle gourmande de 7 500 mètres carrés va ouvrir à Saint-Ouen

Dans le nord de Paris, bientôt du nouveau ! Sur les rails depuis un moment et après plusieurs reports, la halle gourmande et festive de Saint-Ouen ouvrira finalement ses stands en septembre 2023. Ce projet, qui prend place dans une ancienne usine d'Alstom, s'inscrit dans la transformation plus globale des Docks de Saint-Ouen (25 000 mètres carrés entre la halle et la promenade commerçante) et de l'écoquartier de la ville.  Mais là, tout de suite, ce qui nous intéresse le plus, c'est ce futur temple du bien-manger rénové par l'agence de design voisine Saguez & Partners, qui sera relié à Paris en quelques minutes via la ligne 14. Ce qui marque sur le papier, ce sont ses mensurations. On parle d’un espace de 7 500 mètres carrés au sol (12 000 avec les étages), 120 mètres de long, 65 de large, 14 de haut et une verrière de l’envergure de Rudy Gobert pour coiffer tout ça. « Pour la décrire en une phrase, disons que c'est une halle gastronomique et culturelle », résume Roger Barbary, directeur général du promoteur immobilier Citizers (Frey), propriétaire et bailleur de l'espace des Docks. Le coût de la bête ? A l’heure actuelle, c’est motus et bouche cousue (ou pleine, si on veut métaphoriser). © CitizersProjection de la future Halle Gourmande Saint-Ouen. Pour l'exploitation de l'endroit, Frey s’est arrimé à la Lune rousse. Vous les connaissez déjà, ce sont eux qui sont à la baguette de Ground Control. Le lieu s'étalera autour d'un patio central, grimpera sur trois étages et aura
Le restaurant est mort, vive le festaurant ?

Le restaurant est mort, vive le festaurant ?

Autour du comptoir en U, une fille vissée sur cuissardes de dix centimètres, en total look Givenchy, ondule au rythme syncopé d’un tube d’Eurodance israélienne. La brigade, survoltée, trinque à l’arak avec les clients, et entonne en chœur le couplet. Bienvenue chez Balagan (littéralement « joyeux bordel » en hébreu). Désigné par LA décoratrice d’intérieur, Dorothée Meilichzon, le spot réunit jusque tard le soir toute une faune fashionweekable, autour de mezzés déconstructivistes (Jacques Derrida likes this) et de cocktails bien chargés. A côté des Tuileries, le resto entend rejouer les folles nuits de Tel Aviv. Et briser le côté bécebégé des gastro parigots. « Les chefs sont les nouveaux maîtres de la fête »  « La boîte de nuit telle qu’on la concevait est morte, l’avenir est au resto », assène Dorion Fiszel, DJ et producteur qui a notamment officié sur certains disques de M. et de la chanteuse Corine, et mixé au Rouge Pigalle lors des fameuses "Je T'aime Party". Ce drôle d’oiseau noctambule, carburant à « zéro drogue/alcool/clopes », éleveur d’alpagas en rase campagne, en est convaincu : « Les chefs sont les nouveaux maîtres de la fête ». Covid oblige, le gusse y voit même là une opportunité business : « Aujourd’hui, tous les DJs liés au monde de la nuit sont impactés par la crise liée au Covid-19. Lorsque Julien Sebbag m’a dit qu’il lançait un resto sur un rooftop cet été, j’ai tout de suite vu le potentiel. » Résultat ? Carton plein pour Creatures, resto-terrasse sur fo
Au printemps 2023, une halle gourmande de 7 500 mètres carrés va ouvrir à Saint-Ouen

Au printemps 2023, une halle gourmande de 7 500 mètres carrés va ouvrir à Saint-Ouen

  Dans le nord de Paris, bientôt du nouveau ! Sur les rails depuis un long moment et après plusieurs reports, la halle gourmande et festive de Saint-Ouen ouvrira finalement ses stands au printemps 2023. Ce projet, qui prend place dans une ancienne usine d'Alstom, s'inscrit dans la transformation plus globale des Docks de Saint-Ouen (25 000 mètres carrés entre la halle et la promenade commerçante) et de l'écoquartier de la ville. Mais là, tout de suite, ce qui nous intéresse le plus, c'est ce futur temple du bien-manger rénové par l'agence de design voisine Saguez & Partners, qui sera relié à Paris en quelques minutes via la ligne 14. D'emblée, ce qui marque sur le papier, ce sont ses mensurations. On parle d’un espace de 7 500 mètres carrés, 120 de long, 65 de large, 14 de haut et une verrière de l’envergure de Rudy Gobert pour coiffer tout ça. « Pour la décrire en une phrase, disons que c'est une halle gastronomique et culturelle », avance Roger Barbary, directeur général du promoteur immobilier Citizers (Frey), propriétaire et bailleur de l'espace des Docks. Le prix de la bête ? A l’heure actuelle, c’est motus et bouche cousue. Pour l'exploitation de l'endroit, Frey a fait appel à La Lune Rousse. Vous les connaissez déjà, ce sont eux qui sont à la baguette de Ground Control. Ce lieu s'étalera autour d'un patio central, grimpera sur trois étages et aura vocation à ouvrir 7 jours sur 7, de 8h à minuit. On pourra donc y petit-déjeuner, déjeuner, afterworker, dîner et passer la
A Paris, Kamal Mouzawak compte promouvoir la cuisine libanaise traditionnelle

A Paris, Kamal Mouzawak compte promouvoir la cuisine libanaise traditionnelle

En février 2022, le célèbre food activiste libanais Kamal Mouzawak, fondateur de l'ONG Make Food Not War ("Faites à manger, pas la guerre") va lancer à Paris un marché mettant en valeur les petits producteurs et la cuisine familiale du Pays du Cèdre. Le spot nichera dans le 11e arrondissement de Paris, rue de la Fontaine au Roi : "Une centaine de mètres carrés, une table d'une cinquantaine de couverts, avec un petit jardin d’intérieur" nous souffle le serial restaurateur.  Mi-comptoir mi-épicerie, on pourra y acheter "des plats à emporter, à finir de préparer à la maison ou à congeler. On a aussi prévu d'installer dans la rue, une fois par semaine, un marché de petits producteurs locaux d’Ile-de-France". Autre bonne nouvelle, et pas des moindres : la présence d'ateliers culinaires et culturels, avec chaque mois, une nouvelle cuisinière libanaise invitée ainsi que des cheffes venues des régions françaises. On a hâte ! Une grande figure de la cuisine libanaise Pour ceux qui ne le connaissent pas, Kamal Mouzawak, c'est ce gastronome humaniste qui, profondément marqué par quinze années de guerre civile libanaise (1975-1990), a voulu rassembler un pays divisé autour de la cuisine. Après avoir sillonné le Liban, de la plaine de la Bekaa aux régions montagneuses de Baalbek, il s'est rendu compte de l'urgence de préserver un patrimoine unique au monde, au-delà des querelles de religion. Des recettes, des ingrédients et un savoir-faire menacés de disparition, transmis par des femmes,
Ce mois-ci, le Bouillon Pigalle lance une seconde adresse à République !

Ce mois-ci, le Bouillon Pigalle lance une seconde adresse à République !

Le Bouillon Pigalle, soyons clairs, on adore. A la Rédaction, c'est carrément devenu notre Q.G de fin de semaine. Cuisine bistrotière sans chichis (œufs mayo à 1,90 €, bœuf bourguignon à moins de dix balles), 300 places (et toujours l'assurance d'en avoir une, à condition de faire la queue hein), et surtout, surtout : le jéroboam à 35 € ! On en avait entendu parler depuis plusieurs mois par des sources bien informées comme dirait nos confrères du Canard Enchaîné : c'est désormais officiel. Les frangins Moussié, serial restaurateurs bien connus de la place parisienne (Jeanette, Brasserie Barbès, Mansart...) s'apprêtent à exporter leur Bouillon gentiment dépoussiéré dans l'Est parisien. On vous entend d'ici : où ça ? Où ça ? En lieu et place de la brasserie Chez Jenny (39 boulevard du Temple), institution alsacienne au décor somptueux.  Rendez-vous à Répu à partir du 15 septembre. Bye bye l'avocado toast, à vous le Paris de Zola ! A noter qu’en attendant, un stand Bouillon Service posé juste devant propose encore et toujours des plats à emporter - notamment ce menu entrée, plat, dessert imbattable à 10 €. Quoi ? Le Bouillon RépubliqueOù ? 39 boulevard du Temple, 3e  
Petit Plisson débarque au jardin des Tuileries avec une terrasse de 240 places

Petit Plisson débarque au jardin des Tuileries avec une terrasse de 240 places

Après Petit Plisson Montorgueil (2019) et Petit Plisson Beaugrenelle (2020), la boss Delphine Plisson, sorte de José Bové de l'épicerie fine (en plus stylée) poursuit sa croisade contre la malbouffe, et déboule au jardin des Tuileries. Petit Plisson ? Mais si ! La version pocket de ses deux supérettes pour bobos gourmets, Maison Plisson Beaumarchais (2015) et Maison Plisson Saint-Honoré (2018), réunissant la crème des petits artisans-producteurs. Ce kiosque-restaurant doté d'une terrasse de 240 places assises servira une cuisine sur le pouce : salade caesar, carpaccio de tomates mozza di buffala, mais aussi des options moins Summer Body : hot dog, croque-monsieur, gaufre faite minute, glaces artisanales... Le tout à base de bons ingrédients, de saison et estampillé du label "Fait Plisson".  Mais l'adresse accueillera aussi les cours de yoga de Clotilde Chaumet (TIHHY) autour d’un petit déjeuner ultra vitaminé, des rencontres littéraires et talks en public animés par Deborah Pham, fondatrice de la revue lifestyle Mint, un marché d'artisans-producteurs... Et surtout les cocktails de notre bartender chouchou Margot Lecarpentier de Combat, qui prendra les commandes du bar ! Hâte de poser ses fesses dans ce qui s’annonce comme l’ouverture de l’été. Où ? Jardin des Tuileries - Kiosque Nord, entre l’allée de Diane et l’allée centrale, Paris 1er.