Thibaut Neuman

Thibaut Neuman

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The 30 best bars in Paris right now

The 30 best bars in Paris right now

We all know Paris has a decent rep when it comes to food. You might even say it’s Europe’s gastronomic capital – just walk down any road off the Place de la Bastille and that should become quite clear.  But you’re probably also aware that this is one of the coolest places to drink in the world too. That’s thanks to the dozens of speciality wine bars, craft beer dens and cocktail temples, everywhere from Pigalle to Strasbourg Saint-Denis. From expert mixologists to the best oenologists around, here are the best bars in the city worth your dough. Thank us later.  RECOMMENDED:🦪 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris🏡 The best Airbnbs in Paris🏩 The best hotels in Paris Antoine Besse is the food and drink editor at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines. 
Les 75 meilleurs bars de Paris

Les 75 meilleurs bars de Paris

Si, techniquement, un bar peut se résumer à un comptoir, quelques tables et une carte de boissons, l’alchimie d’un bon bar est un peu plus subtile que ça. Tout dépend de ce qu’on veut y trouver. Un lieu cosy où roucouler avec l’être aimé ? On va privilégier la déco veloutée et la qualité des cocktails. Un QG pour des apéros avec votre bande ? Un barav bien équipé en bouteilles nature et assiettes bien roulées apparaît comme la bonne idée. Mais dans un bar, on peut aussi danser, refaire le monde autour d’une bière craft, mater des matchs… Bref, les bars, c’est la vie. Voici nos 75 préférés à Paris présentés sans classement mais plutôt comme un instantané 2024 des comptoirs qui comptent pour Time Out.  

Listings and reviews (8)

Red Poppy

Red Poppy

3 out of 5 stars
Pas facile de trouver un lieu où s’abreuver en plein 13e, véritable no-go zone pour l’amateur de cocktails. Cette lacune est enfin comblée avec le Red Poppy, authentique invitation à la découverte de saveurs panasiatiques. Le dépaysement débute dès la grande porte laquée de rouge s’ouvrant sur une déco (toit pagode, lit à opium, lampions) entre In the Mood for Love et Le Lotus bleu. Derrière la commode d’apothicaire faisant office de comptoir, Mei Ho (passée par les hôtels Lancaster et 123 Sébastopol) réalise des drinks élégants, composés d’ingrédients issus de l’herboristerie chinoise et inspirés de légendes ancestrales. On s’envoûte avec un Yin (whisky blend, bitter, vermouth italien, prune fumée), mélange puissant au sourcing rigoureux où l’amertume convole avec les notes fumées et doucement sucrées de la prune. Changement de style avec le Dragon blanc (baijiu, poivre dragon blanc, fleur de sureau, eucalyptus, verjus), recette équilibrée entre le floral et l’acidulé, rehaussée de notes pimentées venant titiller le bout de la langue. Le voyage se veut aussi culinaire, avec une plantureuse carte de lèche-doigts – en partie végane – comme une déclinaison de raviolis vapeur ou le (un peu trop) roboratif gâteau de riz nian gao (entre 6 et 11 €). Véritable couteau sino-suisse du quartier, le Red Poppy offre une prog foisonnante : concerts organisés en fin de semaine au bar, mais aussi au sous-sol abritant le speakeasy Shanghai Surprise (ouvert à partir de 22h), où officie le duo
Unplug

Unplug

4 out of 5 stars
Un tour du monde sans griller son bilan carbone ? C’est la promesse d’Unplug, “premier bar immersif de Paris”. Cette capsule laquée rétrofuturiste 60’s, conçue par le duo d’archis sûrs Mur.Mur (Gros Bao, Dalia), annonce la couleur – orange – et la mécanique : des écrans en forme de hublots diffusent des paysages façon National Geographic, donnant l’impression de voir l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique du Sud par la fenêtre – avec un bruit de décollage en surround pour synchroniser votre cerveau. Tamponné par Jimmy Bouteiller (ex-Liquorium), le menu de cocktails en forme de passeport promet un voyage sans panne des sens grâce à des ingrédients raccords avec les destinations diffusées. Ça commence fort avec le nippophile Coral (shochu, saké, umeshu, shrub raisin blanc et vinaigre de riz, solution saline aux algues), servi dans une verrerie en forme d’oursin, avec la promesse d’une gorgée de mer du Japon. Pari audacieux qui mêle céréale toastée et sensation iodée pour un résultat désarçonnant. L’escale africaine avec le Terre Brûlée convainc moins. Le drink (rhum, liqueur de marula, sirop de cannelle-tonka, lait de manioc, verjus) se présente chapeauté d’une bulle. Une fois celle-ci éclatée, la boisson, résolument (trop ?) gourmande, laisse penser qu’ici, l’idée l’a emporté sur l’équilibre… Ce bar ultra-conceptuel propose aussi des cocktails plus faciles d’accès, ainsi qu’une carte food salée et sucrée (environ 8 €) pour se sustenter entre deux stories Insta. Chez Time Out, tous le
Sakaba

Sakaba

4 out of 5 stars
La lune de miel entre le Japon et Paris ne connaît pas de temps mort. Dernier exemple en date avec le Sakaba, situé au sein de la nouvelle épicerie/restaurant/café 100 % japonaise iRASSHAi. Planqué derrière les étals de mirins et autres condiments, ce bar façon ossature de pagode, tout en bois clair et reflets de miroir, prend vie à la tombée du jour lorsque s’assoupit le café du lieu. Au shaker, la chef-barman Audrey Charpenat (passée par le Lavomatic) joue une partition nippone sans fausse note. Début du voyage avec le Kamurochô (whisky japonais infusé au saumon fumé, shochu de patate douce, vermouth semi-sec, hydrolat de cèdre), un drink dont les notes fumées et salines n’excluent pas une certaine rondeur (15 €). Même réussite, dans un registre différent, avec un Kuishinbô (vodka de riz blanc infusée aux Oreo, liqueur de chocolat blanc maison, mirin au café, lait de riz, bitter chocolat) à la gourmandise chocolatée bien maîtrisée, ou encore le rond et délicatement épicé Power Up, composé de gin au yuzu, liqueur de thé maison, saké pétillant et bitter Aphrodite (13 €). Astucieuse proposition de classiques revisités avec une touche nippone, comme le Bloody Geisha : un Bloody Mary twisté avec du piment et une sauce fumée au bois de cerisier (12 €). Les toqués du Toki Highball, quant à eux, retrouveront leur boisson favorite servie, comme là-bas, dans une chope (11 €). Cerise sur le manjū : une sélection d’alcools japonais est disponible sous différents formats à la dégustatio
Bluebird

Bluebird

4 out of 5 stars
Cette époque vous plombe, vous avez besoin d’un petit shot d’Amérique des années 50, quand les vêtements étaient mieux coupés et les cocktails mieux dosés ? Alors direction le moderniste Bluebird et ses pierres de lave, ses appliques en verre orangé et son iconique aquarium, lancé en 2016 par Thomas Crand, Alexis Poirson et Charles Arambault (Moonshiner). Sur le menu, aucune mention des ingrédients, focus sur les saveurs. A la manière d’une carte du Tendre, on navigue du spirit-free au plus sérieux, du léger au voluptueux. L’exercice peut s’avérer périlleux, mais on peut compter sur Pasa Omerasevic – qui joue du shaker dans l’établissement depuis son ouverture – pour nous conseiller. On se laisse d’abord tenter par un Invisible 2.0 (12 €), une variation du Negroni totalement translucide, moins amer et plus rond que le fameux classique pour un résultat très plaisant à boire.  N’ayant rien contre l’exotisme, on poursuit avec un Tropical Skull (12 €), long drink aux notes de coco et de banane, équilibré, qui se concentre sur le parfum des ingrédients. Et c’est de bon cœur que l’on sirote cette potion, avant de repartir - sauf à devenir un vrai barfly – avec l’envie de revenir nidifier au Bluebird pour y regoûter ses cocktails plaisir.  Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Moonshiner

Moonshiner

4 out of 5 stars
Parmi les acteurs de la vague speakeasy qui déferla sur Paris il y a quelques années, le Moonshiner – 10 piges au compteur – continue sa partie de cache-cache. On y retrouve tous les codes qui firent le succès du bar : l’accès “secret” (au fond de la très bonne pizzéria Da Vito), les lumières tamisées, le cadre façon ciné des années 30 avec moulures au plafond, canapés cosy et soirées jazz récurrentes. Tout cela tient encore bien la route, mais dans le verre, est-ce que ça swingue encore ? Profitons des derniers feux du menu, conçu par le chef-barman Joaquin Malki et inspiré des bouillons parisiens, avant le lancement de la nouvelle carte. On démarre avec le plat de résistance : un Bœuf bourguignon à 14 € (whisky, sirop de vin au laurier, bitter carotte), cocktail robuste et sec qui ravira les fans d’Old Fashioned. On retrouve toute la puissance de ce grand classique avec une convaincante sapidité. Coup de canif dans le contrat parigot avec le Saté (14 €) composé de blend de rhum blanc à la cacahuète et rhum brun, dry curaçao, citron et sirop d’épices, pour un résultat explosif grâce à l’exubérant couple curcuma-cumin. Tout sauf ennuyeux !  A noter pour les amateurs de chemins plus balisés : une centaine de références de whiskies sont disponibles, ainsi que l’indétrônable Vieux Carré vieilli en fût (13 €), iconique breuvage de La Nouvelle-Orléans. 
Castor Club

Castor Club

4 out of 5 stars
Avec sa devanture tout en bois, le Castor Club hésite entre le relais de trappeurs et la cabane à sucre, perdu en plein quartier Saint-Michel, sur cette rive gauche si peu prodigue en bars à cocktails de qualité. L’intérieur crépusculaire et cosy (murs boisés, comptoir sombre bordé de velours, castor empaillé) rassure le visiteur : nous voilà plutôt dans une ode à Twin Peaks que dans un hommage à Jeremiah Johnson. Ici, pas de vin, pas de bière ni même de grignotage de cow-boy : Thomas Codsi, le taulier, délivre des cocktails pour amateurs érudits, et basta. On se laisse tout d’abord tenter par un Corazon de Alcachofa (15 €), à base de mezcal, Cynar, dry vermouth, Chartreuse jaune, pedro-ximénez – le tout vieilli en fût. L’ensemble est puissant et sec avec une discrète complexité oxydative. Une réussite bien équilibrée. Changement d’ambiance avec The Walking Rodent (15 €), assemblage de rhums, agrémenté de cognac, absinthe, citron vert, sirop poivron rouge-pamplemousse-vanille. Et dans la famille Tiki, on finit avec le Zombie, drink trompeur, dont l’alcool se dissimule – derrière un poivron très présent –, mais le résultat est plaisamment zombifiant. Parfait pour descendre, façon Thriller, au sous-sol profiter de l’autorisation de nuit des week-ends. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  
Bar Les Ombres

Bar Les Ombres

4 out of 5 stars
C’est rien de dire que la rencontre au sommet entre Margot Lecarpentier (Combat) et Alain Ducasse, qui, après le chocolat, les glaces et les biscuits, se penche sur le cocktail, faisait battre le shaker des amateurs éclairés. Aussi chaud que le climat, on a donc bravé la canicule de ce mois de juin pour tester la carte de 16 créations (dont quatre sans alcool), élaborées en partenariat avec le chef du resto Alexandre Sempere. Première impression : le lieu en impose. Une immense terrasse posée sur le toit du musée du Quai Branly, garnie de plantes, de banquettes grège et d’un comptoir inox avec une tour Eiffel à portée de main. Waouh ? Oui. Surtout avec cette playlist pointue imaginée par Margot herself. On entame avec un réussi Sayuri (aquavit, cordial rhubarbe et mélilot, saké pétillant, verjus, teinture de graines de coriandre et tagète) d’abord floral puis umamiesque. Ou cette déclinaison de Negroni, dont ce blanc aussi magistral qu’inattendu – cette bonne idée de l’olive verte. L’Impécapre, à base de tequila, câpres, vermouth, noix, citron jaune et gentiane en note dominante, manque, lui, d’équilibre. La raison ? La glace du verre, patientant sur le comptoir et sous le soleil, a dilué le cocktail. Rien de rédhibitoire mais quand même dommage pour des verres au prix fort (rien à moins de 20€). Donc privilégiez un jour pas trop chaud pour que s'expriment pleinement les créations de Margot.  Côté solides, en revanche, pas de souci. On se régale d’un poulpe et volaille sur br
Honey Moon

Honey Moon

4 out of 5 stars
Bienvenue dans le bar du turfu. Dans cette salle lardée de néons plus 80’s qu’un mulet de Duran Duran, aucune bouteille en vue. Les boissons sont-elles téléchargées par wi-fi ? Non, elles sortent d’une des 38 tireuses (on a compté !) qui ornent le mur du fond. Aux manettes de l’établissement, on retrouve Ben Cooper et Mike Jordhoy, ex du Lulu White à Pigalle. Avec le Honeymoon, ils disent adieu au speakeasy et passent de l’ombre à la lumière en reprenant les codes d’un bar d’envoi. Sans pression, ils proposent un large choix de 25 cocktails à la pression – dont trois sans alcool – parmi lesquels des classiques populaires mal aimés des bartenders (mojito, Sex on the Beach, Cosmopolitan…) mais retravaillés (12-13 €), ainsi qu’une courte sélection de bières et vins. Les amateurs d’agave se reporteront sur le Naked Infamous (mezcal, vermouth acidulé, liqueurs) : un cocktail où la puissance aromatique du spiritueux n'exclut pas une certaine rondeur. Même réussite avec le Honeymoon, équilibre harmonieux entre le calvados et l’acidulé, ou encore un soyeux Mizuwari n°2 à base de whisky écossais où le thé genmaicha et la sauce soja vanillée viennent adoucir le feu de l’alcool. Le Fuzzy Navel (rhum 7 ans de Trinidad, orange, pêche) un brin monolithique appuie – un peu trop – sur la pédale du fruit.  Une adresse qui change, au service souriant et (forcément) rapide, où l’on se départit du cérémonial du shaker pour se concentrer sur le verre.  Chez Time Out, tous les établissements sont

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Les bars à cocktails de Paris les plus attendus de la rentrée 2024

Les bars à cocktails de Paris les plus attendus de la rentrée 2024

Après une période de relative accalmie post-Covid, Paris frétille de nouveau du shaker en cette rentrée 2024 et ça fait plaisir. Noctambule, gastronome ou monomaniaque du produit, il y en aura pour tous les goûts ! Santé ! Harmony La nuit ne sert pas qu’à dormir pour Arnaud Scotty. L’ex du Lipstick et du Syndicat ouvre son lieu de nuit aux amateurs de cocktails, mais pas seulement. Débuts de soirée en mode chill dans ce grand bar d’angle (avec deux adresses !), puis ambiance festive et inclusive aux rythmes hip-hop/R&B 90-2000. Carte de dix drinks classiques réinterprétés + cinq highballs pour « noctambulles ». Et grignotte afro-caribéenne pour les faims de nuit.Quand ? A partir du 2 octobre. Du mercredi au samedi, de 20h à 6h du matin.Où ? 19 avenue Trudaine ou 61 rue Rodier, Paris 9e. De Vie   © De Vie Alex Francis (à droite sur la photo) et Barney O’Kane, le duo de cadors partis du Little Red Door, ont affolé la planète cocktail dès l’annonce de l’ouverture de leur lieu double face. Avec, au 24, une cave à spiritueux de niche et des cocktails à la pression à siroter autour d’une grande table d’hôtes. Et au 22, un espace dédié aux expériences de dégustation associant mixo de haut vol et gastronomie allant au-delà des simples accords (on ne connaît pas encore le nom du chef qui va œuvrer).Quand ?Ouverture éphémère de la cave tous les jours de septembre de 14h à minuit avant travaux en octobre et réouverture définitive courant novembre.Où ?22-24 rue Saint Sauveur, Paris 2e.