Suzy Dalleuze

Suzy Dalleuze

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La crème des cafés et coffee shops à Paris

La crème des cafés et coffee shops à Paris

Cela semble incroyable, mais dans la ville du petit noir minute posé sur le zinc, du porte-filtre tapé sous le comptoir par un taulier moustachu et de la corbeille de croissants, le coffee shop à l’anglo-saxonne a réussi à s’imposer. La question continue de se poser : où boire le meilleur café à Paris ? Dans ces nouvelles adresses qui se multiplient à Paris comme des tatouages sur les bras d’un barista, le décor se veut épuré afin de ménager une ambiance plus zen qu’un yogi sous Tranxène, au service de la découverte de crus de café choisis avec soin et torréfiés localement. Le traditionnel expresso italien se retrouve ainsi concurrencé par le flat white (mousse de lait et un ristretto), le latte (café et lait chaud), le macchiato (expresso, lait chaud et mousse de lait), le golden latte (lait végétal, curcuma et gingembre) ou encore dans un autre genre le chai (thé noir sucré, épices et lait chaud). De même, le sucré sent bon l’Amérique avec cookies et banana bread à foison. Voici donc nos meilleures adresses où faire une pause-café, des lieux où la qualité des grains et des gâteaux compte autant que l’ambiance. Autrefois refuge des travailleurs nomades, ces coffee shops interdisent de plus en plus les ordis pour éviter de ressembler à une salle d’attente d’aéroport (et que les gens ne zonent trois heures devant une tasse).
Les meilleurs restaurants chinois de Paris

Les meilleurs restaurants chinois de Paris

La Chine ? 9,6 millions de km² et une gastronomie plurielle, aussi diversifiée que son territoire est immense. Alors forcément, poser la question “Où bien manger chinois à Paris ?”, c’est comme demander où manger américain : ça manque de précision. Surtout que, depuis une dizaine d’années, Paris rattrape son retard en culture culinaire asiatique par rapport aux capitales comme Londres. Les chefs chinois peuvent enfin arrêter de proposer des cartes bottins de 200 plats et se concentrer sur leurs spécialités, travailler des produits frais. Alors vous voulez manger quoi ? Des dim sum comme à Canton ? Des bao délicats à la shanghaïenne ? Des soupes pimentées Sichuan-style qui vous incendient ? Du canard laqué comme à Beijing ? Dégustez donc notre sélection des meilleures tables chinoises de Paris, entre adresses bistronomisées et bouis-bouis où bâfrer pour moins de 10 balles. Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous à la newsletter de Time Out Paris.
Les meilleurs bistrots de Paris

Les meilleurs bistrots de Paris

Le bistrot, quel délicieux mystère ! L’origine du mot d’abord. Du russe bistro ? De l’argot parisien bistingo ? Dans cette affaire, les linguistes se montrent aussi perdus qu’une andouillette sans frites. On sait juste que, depuis le XIXe siècle, un bistrot désigne une table populaire, plus intime que la brasserie et plus abordable que le restaurant. Les marqueurs ? Un décor dans son jus, une ambiance simple et funky, portée par un(e) taulier(e) grande gueule et des plats arrimés au versant du rassurant : terrine, pot-au-feu, blanquette… Mais depuis la fin du siècle dernier et, disons, l’ouverture de la Régalade d’Yves Camdeborde, le bistrot a muté. Il est devenu le labo d’une “nouvelle cuisine” portée sur le produit, la saison et l’inventivité, plus abordable pour les clients et plus facile à lancer pour les chef(fe)s. Les néobistrots d’Inaki Aizaparte ou de Bertrand Grébaut répondent à cette envie de vouloir bien manger sans le cérémonial pesant des grandes adresses à la papa. Ainsi naquit la bistronomie, brillant néologisme créé par le regretté Sébastien Demorand. Depuis une décennie, Time Out écume la pléthorique offre bistrotière de la capitale mondiale de la spécialité, pour n’en garder que le meilleur. Voici un dossier qui compile les adresses à l’ancienne, les bistronomiques, les petits nouveaux aux assiettes voyageuses… pour un rapport kif/prix inégalé !
Les 50 meilleurs restaurants de Paris

Les 50 meilleurs restaurants de Paris

Et voilà ce moment rituel de l’année où Time Out ose prendre parti pour défendre ses adresses préférées. Et comme on sait que certains reprochent aux classements de restaurants de privilégier les tables multi-étoilées, carénées pour les imposables du dernier décile, par rapport aux restos de quartier, on précise que dans notre top 50, le premier prix s'affiche à 12 € le midi ! Vous y croiserez plus de bistrots que de palaces, plus de zinc que de velours et des menus voyageurs qui vous évitent de vous ruiner en avion. Ce top est-il un florilège hautement subjectif ? Affirmatif, mais qui tente de traduire au mieux cette rencontre miraculeuse du kif gustatif, de la douceur de l’ambiance et de la joie d’être là. Au plaisir de vous croiser à l’une de ces tables ! Pour encore plus de bons plans, inscrivez-vous à la newsletter de Time Out Paris.
Les meilleures terrasses de Paris où se régaler

Les meilleures terrasses de Paris où se régaler

Existe-t-il quelque chose de plus agréable que de bien manger à Paris ? Oui : bien manger en terrasse à Paris ! Selon un théorème qu’on n’explique pas, les assiettes ont toujours meilleur goût quand on les déguste avec une paire de lunettes de soleil sur le nez, des glaçons dans les verres et qu’on ne peut pas lire l’heure à cause des reflets. Dans cette sélection, on a réuni les terrasses parisiennes les plus agréables de nos restaurants favoris, des parenthèses où se poser pour se régaler, à la fraîche, décontractés des papilles. Si vous voulez prendre de la hauteur, zieutez notre guide des rooftops.
The 30 best bistros in Paris

The 30 best bistros in Paris

What would Paris be without its bistros? These fun, cosy, affordable restaurants have been at the heart of French dining culture for centuries, serving up steak-frites, pot-au-feu, soupe à l’oignon and more.  But make no mistake about it; our obsession with all things new and trendy has not curbed Paris’s enthusiasm for proper, old-school dining. The bistros we’ve picked here are both new and old, and stand out from other French restaurants and brasseries thanks to their informal ethos and cuisine. So order a kir, bag a comfy spot on a banquette and settle in for the menu du jour. Here are the best bistros in Paris right now. RECOMMENDED:🦪 The best restaurants in Paris🥐 The best breakfast in Paris📍 The best things to do in Paris🏨 The best hotels in Paris This article was written by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.
Les meilleurs couscous de Paris

Les meilleurs couscous de Paris

Après des années à squatter la première place du classement, cela devait arriver : en 2023, le couscous n'est plus "le plat préféré des Français" (c'est le poulet). Pas grave, car cette spécialité emblématique du Maghreb, entrée officiellement au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en 2020, reste une valeur sûre quand on cherche un plat à partager en famille ou entre amis, équilibré, nourrissant et économique. Petit grain de culture : le couscous désigne à la fois le plat et la graine qui le compose (qui est de la semoule de blé agglomérée, cuite et reséchée). La semoule fine, quant à elle, est plutôt utilisée pour les desserts. Enfin, comme tous les plats qui ont voyagé, le couscous a évolué. En arrivant en France, il s'est souvent retrouvé accompagné de merguez, ce qui est une hérésie culinaire de l'autre côté de la Méditerranée. Maintenant que vous savez tout, découvrez nos tables préférées où déguster un bon couscous à Paris !
The 22 best cafés in Paris right now

The 22 best cafés in Paris right now

The best café culture on the planet? Brave words, but Paris is a city defined as much by its bravery as the conveyor belt of caffeine that fuels this incredible array of cafés. No morning in the French capital is complete without an espresso, possibly a baked good. Possibly even a glass of red wine.  And that’s just breakfast. Any good day out in Paris should feature multiple café trips, with ample time allowed for each. Remember, the Parisians don’t do takeaway coffee; here you must sit with your mug and enjoy it slowly, watching the world go by. We don’t make the rules. So if you’re ready to do Paris properly, read on for our picks of the very best cafés in Paris.  RECOMMENDED:🥞 The best brunch in Paris🥘 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris🏨 The best hotels in Paris This article was written by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.

Listings and reviews (7)

Ha Noi 1988 Ca Phé

Ha Noi 1988 Ca Phé

4 out of 5 stars
C’est dans cette rue Galande plus connue pour son ciné et ses cantoches à touristes pas très fraîches (à part Chanceux, ok) que la famille Ha Noi 1988, fondée par Nguyen Quang Huy, a établi sa troisième adresse : un café vietnamien ô combien bienvenu. Tout de rose vêtue, cette échoppe fleurie et pomponnée inspirée par les boutiques de tailleur des rues de Hanoï dans les années 80 s’étend en longueur, proposant quelques tabourets. Ici, on goûte aux spécialités cafetières du Viet Nâm, où chiller devant un café est une institution sacrée. Dans les tasses ? Un mélange de robusta et d’arabica du pays – deuxième producteur de café au monde – qui s’écoule lascivement dans son filtre doré caractéristique, le “phin”, rutilant ustensile inspiré de la cafetière importée par les Français. Outre le fameux cà phè sua da, glacé au lait concentré, on trouve un crémeux cà phè sua chua, froid mélange acidulé de café au yaourt, délectable détournement d’un produit colonial importé de France il y a cent ans. Cerise sur le petit noir : dans ce café de poche, on peut se sustenter toute la journée. Par exemple avec un moelleux banh bao thit, brioche farcie de porc haché et champignons parfumés, un bo bun débordant d’herbes fraîches, ou un bun crousti-brioché à la mie vert thé au nom de ténor barbu : le paparotti, petit délice beurré à souhait. Bienvenue au Viêt miam ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'imp
Café du Clown

Café du Clown

4 out of 5 stars
Si le Clown Bar était connu pour amuser la galerie du côté d’Oberkampf, il donne aussi dans le kawa. Traversant la Seine, l’ex-sommelier David Benichou - passé chez Brutos et A.T. - coule des jus d’exception dans ce petit comptoir rétro-bistrot abrité par le Marché Saint-Germain, sis entre étals maraîchers et arcade protectrice. Sous l’oeil tendre de de la mascotte Iago, gros toutou placide, puristes, mal réveillés et autres coffeesta apprécieront l’offre cafetière, servi dès potron- minet! Ici, la règle, c'est des grains de compète, deux shots pour chaque café, et pas moins de six variétés proposées aux amoureux du café-filtre. Côté espresso, le Yuzu Plum colombien signé DAK Coffee Roasters balance ses notes agrumistes à travers le percolateur d’une Marzocco roulant ses chromes 50’s à côté d’élégants filtres V60, infusant notamment le fabuleux El Triangulo hondurien. Nulle tarte à la crème chez ce clown, mais un craquant sablé figurant un Auguste grimaçant de se voir ainsi croqué, signé Rikako Kobayashi, pâtissière chez Maison ou un obscène cookie chocolat-tahini-fleur de sel, plus beurré qu’une purée Robuchon ! Délectable!
Maison Fleuret

Maison Fleuret

4 out of 5 stars
De son Fleuret, cette maison escarmouche les malotrus qui s’aviseraient d’ouvrir leur laptop : ici, on tricote, on bouquine en sirotant son caoua, mais on ne pianote pas. C’est dire si les lieux ont été pensé pour les penseurs ! Postée à deux pas de la fac de médecine, cette ancienne librairie boisée sur deux étages, fière de son escalier ouvragé de fer forgé, annonce la couleur : le blanc crème, celui des couv’ des livres Gallimard qui peuplent le lieu, mais aussi celui du lustre surréaliste en ex-voto , que n’aurait pas renié une Gertrude Stein - qu’on verrait bien squatter céans, munie d’un mug. Avec quoi dedans ? Par exemple ce blend à l’italienne suave aux notes noisetées, issu de la Brûlerie de Varenne voisine et extracté minute depuis une rugissante Victoria Arduino chromée rétro. La Maison nourrit également ses hôtes avec un brekkie plate des familles (servi à partir de 9h30) avec pain au levain, œufs brouillés, comté et compotée de fruits rouges ( 15€ ), remède à tous type de mélancolie ou un bon gros cake citron-pavot, aussi dodu qu’aéré, à émietter dans son long black coffee Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Buttes snack-bar

Buttes snack-bar

4 out of 5 stars
Chatouillant l’entrée du parc des Buttes-Chaumont, ce “snack bar – à vins” au style brutalisto-vintage achève de cooliser la rue Pradier, dans laquelle le Cadoret fait office de parrain. Voilà plutôt un barav’ hype à petites assiettes qu’un snack de nationale surtout depuis l'arrêt des dwiches du midi ! Emmené par un trio de potes aussi bien huilé qu’un gang de Chippendales, Buttes (surgis de feu Capitale) est né à l’été 2023 sous de bons augures : côté salle, Pierre Forest et Benoît Baud composent une copieuse carte naturisante sertie de canons plutôt gironds, tels le Nouvelle Lune 2021 alsacien rouge du domaine d’André Rohrer (37 €) ou l’exotique müller-thurgau blanc 2019 Fork & Knives tchèque de Milan Nestarec (45 €).  Pas fâché avec les collabs stylées, le chef Clément Vezat (passé par Bambino) envoie de petites assiettes bien bousculées depuis sa cuisine centrale. De la courte carte nous arrivent dans du limoges rétro : hareng, pickles et choucroute pimentée, herbu et pimpé à souhait, surtout quand il s’acoquine à un sémillant chenin nature 2022 de La Grange de Nouméa (6,50 € le verre). La suite ? Une mémorable courge rôtie avec cresson en purée, cima di rapa sautée et ricotta fumée râpée qu’on partage de mauvaise grâce, avant de tâter aux maccheroncini a l'amatriciana régressivement dopés au lard. Dimanche frileux oblige, on termine avec un cookie au chocolat mi-cuit semé de fleur de sel, assorti d’un thé chinois rare. Ne boudons pas notre plaisir, Buttes nous botte ! C
Le Petit Amazigh

Le Petit Amazigh

4 out of 5 stars
Dans cette touffeur estivale (mais ça vaut aussi pour un hiver polaire), il est tentant d’imiter les hommes du désert ! Rendez-vous donc au Petit Amazigh, coquet restaurant berbère (car Amazigh signifie Berbère en berbère). Poutres au plafond, peinture indigo, vaisselle en terre cuite et tables en mosaïque, y a pas à dire, voilà un chouette décor !  Après une chakchouka frémissante pour se mettre en jambes déboule le couscous en version tradi, graine aérienne et barbaque soignée : brochettes de gigot épicées bichantes ou fondante épaule d’agneau mijotée (notre chouchoute). Comme on est vernis, toutes les viandes arrivent au bras d’une dodue merguez – plus besoin de choisir. Plaisir de plonger la louche dans les chaudrons cuivrés afin de pêcher dans le capiteux bouillon, des légumes fermes et des pois chiches culturistes ! Pas courant et à tester absolument quand la saison des fèves reviendra : le laghmoudh, un couscous kabyle sans bouillon mais garni de fèves fraîches et de légumes du printemps, qu’on sert avec du lait caillé (du Lben mais du lait Ribot ça marche aussi). Chez Mourad Lazri, l’huile d’olive kabyle et les bons crus algériens coulent à flots : Château Tellagh, coteaux-de-mascara rouge (27 € la bouteille) ou poétique rosé Sahara gris des Sables d’Algérie (9 € le quart). La palanquée de desserts maison saura vous mettre à l’abri d’une crise d’hypoglycémie : baghrir (crêpe mille trous) arrosée de sirop de miel, petits gâteaux pour le thé, khobz façon grand-mère ou
Horiz

Horiz

4 out of 5 stars
Dans ce mini-Chinatown du quartier Arts et Métiers (historiquement le premier en fait) et en face d’une des plus vieilles maisons de Paris, le tout frais Horiz, ni ontal ni honteux, s'assume comme un monomaniaque du riz. On le retrouve partout : dans les pâtes du bonheur, les cocktails, le vinaigre, les boissons, les glaces… Mais aussi dans les bing, sorte de taco à base de galettes de riz gluant frites et garnies au porc haché et autres joyeusetés. Les frères Lin (Alexandre est passé chez Lignac, Olivier par le Capitaine) ont relifté le bouclard des parents avec tous les gimmicks de l’époque : décor junglesque, mobilier blond, mélopée boum-boum et clientèle jouvencelle.  A la carte, c’est une Chine plutôt inhabituelle qui se prête à la découverte : des plats de fête comme les nian gao, ces « pâtes du bonheur » sautées aux airs de langues de chat ; de la street food ouïghoure avec le tempeh frit épicé. On admet un faible pour le généreux fried rice « interdit » et les nouilles froides pimentées. Il est ensuite si doux de se frotter au bol de sticky rice mango, tout en textures et semé de basilic thaï ciselé. Côté breuvages, on est aussi pétri(z) de trouvailles, de la bière maison Horiz au mocktail de kombucha de riz noir et pamplemousse pétillant en passant par des cocktails au soju ou makgeolli (alcool de riz d’allure laiteuse). Horiz de se voir si bien nourris en ce miroir ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'add
Baillotte

Baillotte

5 out of 5 stars
Petite sœur germanopratine de l’adoré Narro, Baillotte a allumé depuis peu un joli feu dans la rue du Dragon, à un roulement de maki des adresses de Lignac. L’ancienne pizzeria a opéré sa mue en cette classieuse auberge à étage, murs verts, guéridons marbrés et grande cuisine vitrée. On peut y voir s’ébattre le chef Satoshi Amitsu, prodige japonais passé chez Georges Blanc. Au programme, précision gastro-nipponne et sauvagerie bien maîtrisée où des légumes venus du marché d’Iéna, poissons sauvages et chairs racées se mêlent aux jus corsés, voile de gelée, condiments stridents et autres huiles d’herbes – signatures du chef. Dans l’accorte formule déjeuner (34 €), le thon rouge mariné et tomate brûlée au poivre pamplemousse, fromage frais et vinaigrette framboise offrent une entrée en matière vive et stylée ; avant une variation de morilles farcies, asperges vertes et écume lavande qui envoie du sous-bois. En dessert, le feuille à feuille de chocolat noir, crémeux cacao et glace à l’huile d’olive a des raisons de plastronner. Le tutu n’est pas en reste avec de séduisants crus nature finement sélectionnés par Thomas Legrand, comme ce capiteux riesling serbe d’Estelle et Cyrille Bongiraud (11 € le verre) ou ce divin côte-de-brouilly Elixir du domaine des Fournelles (45 € la bouteille). Enfin une bonne raison de s’attarder dans ce quartier sans y laisser son PEL – mais attention : le soir, l’addition s’échauffe nettement. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonyme

News (3)

Sept tables parisiennes où déguster ce plat culte de la gastronomie française

Sept tables parisiennes où déguster ce plat culte de la gastronomie française

Adulé par les amateurs d’une cuisine technico-canaille, de gastronomie nostalgique et de saveurs corsées, le lièvre façon Carême (ou sénateur Couteau, selon la recette) fait un retour à la royale dans les adresses parisiennes. Le chef Thomas Boullault du restaurant l’Arôme a d’ailleurs créé le championnat du monde de la spécialité qui a couronné, dimanche 28 octobre, Maxime Rizo du Relais de la Poste à Magescq dans les Landes, coiffant au poteau Keisuke Shibata de la Tour d’Argent à Tokyo ! Voici une sélection de tables qui proposent des bestiaux qui en ont sous la galantine. Attention, cela ne dure que le temps de la saison de la chasse ! Le roi des forêts  © Limon Amoureux de l’automne, le triplement étoilé Jérôme Banctel passe pour l’un des grands maîtres du lièvre à la royale. Il a d’ailleurs son rond de serviette au championnat. Depuis l’an dernier, il fait fureur avec son menu chasse où un giboyeux défilé de chevreuil, poule d’eau et marcassin déroule le tapis rouge pour la merveille : le fameux lièvre, ici tiré à quatre épingles toquées et serti de spätzle au sarrasin.  Où ? La Réserve 42 avenue Gabriel, Paris 8e.Combien ? Menu chasse en dix temps :  378 €.   Le vice-vice-champion du monde © Stéphane Riss Avec le Relais Louis XIII arrivé troisième, Paris n’a pas posé un lapin au championnat du monde de lièvre à la royale. On se jettera donc sur le lièvre truffé serti d’une poire emmitouflée proposé par Isshin Shiraishi dans cette adresse à l’ancienne de la rive ga
Quand le resto regarde dans le rétro

Quand le resto regarde dans le rétro

“J’ai plus envie d’une bonne blanquette que d’un crudo de lieu jaune au chou pointu”, soupire, coincé dans une oubliable adresse modeuse à “tapassiettes”, un critique gastronomique bien connu de nos services. Il semble qu’il ne soit pas le seul ! Car critiques (notamment ici) et amateurs de bonne chère se pressent au Bistrot des Tournelles, au Café du Coin, au Moulin à Vent, à la Grande Brasserie ou au Quincy… On y va autant pour l’atmosphère défiant les décennies que pour les plats classiques comme les looks de l’avenue de Saxe. Ces lieux représentent des histoires et des générations différentes mais portent une même philosophie : un retour vers un passé rassurant quand le présent se montre trop anxiogène. Le passé a de l’avenir © Mickaël A. Bandassak Face à l’inflation, à l’incertitude politique et aux lundis pluvieux, la réassurance d’un univers familier, pas rance de préférence, semble avoir la cote. “Il y a un retour au tradi sans tomber dans le côté conservateur du c’était-mieux-avant”, estime Adrien Spanu, jeune taulier de la Grande Brasserie Bastille. Le néo-rétro, ce serait quoi ? Un retour à des plats qui se jouent des modes, et à des codes empruntés à un passé plus ou moins fantasmé : nombreux sont les tauliers qui se réfèrent aux films de Pagnol et au Gabin du Singe en hiver, images d’Epinal du comptoir à l’ancienne. “Le retour au classique, c’est pas réac du tout”, nuance Thomas Brachet des Arlots. “Le bistrot, ça a toujours été un lieu pluriculturel qui mélang
Pouce en l'air pour les Petites Mains

Pouce en l'air pour les Petites Mains

Les Petites Mains reviennent se frotter à l’impériale splendeur du jardin du Palais Galliera. Le bienheureux musée de la Mode, presque dans les jupes de la tour Eiffel, dispose d’une majestueuse terrasse où, l’été, manger devient, dans ce 16e désertique, une activité follement chic. Jusqu’à fin septembre, si le temps le permet, les cuisines en plein air envoient assiettes couture et cocktails siglés. Le midi, on y déjeune à prix fast fashion (entrée/plat ou plat/dessert 26 €). Le soir, le fraîchissime thon mi-cuit et haricots verts à l’arrabiata framboise, le poulpe grillé à partager et les desserts inspirés défilent au rythme des flashs de la tour qui scintille. Le must : en profiter pour visiter l’expo 1997 : Fashion Big Bang. Suzy Dalleuze   Où ? Les Petites Mains 14 avenue du Président-Wilson 75016 Paris Quand ? Du mardi au dimanche, 12h-14h30 - 19h-minuit Réservation : https://www.lespetitesmains.paris/