Stéphane Durand

Stéphane Durand

Articles (2)

Les clubs et bars dansants où faire la fête en grand à Marseille

Les clubs et bars dansants où faire la fête en grand à Marseille

Il n'y a pas que les calanques dans la vie, il y a aussi la nuit. Si Marseille nous régale de sa beauté en plein jour, elle dévoile, une fois le soleil couché, son tempérament de feu dans des lieux qui ont montré en quelques années qu’ils étaient plus que de simples discothèques – més que un club comme on dit en Catalogne. Outre le triangle d'or Notre-Dame-du-Mont/Cours Julien/La Plaine, qui abrite les meilleurs bars de before, à l'instar de la Merveilleuse ou du Zéro Zéro, il fait bon s'aventurer du côté de la Belle de Mai pour trouver des établissements à l'ambiance survoltée, à l'image du Chapiteau et du Cabaret Aléatoire, clubs inclusifs au public éclectique. Et même s'il paraît que les meilleures soirées sont celles que l'on prépare le moins, voici notre sélection de bars et clubs dans lesquels il fait bon s'ambiancer, et plus si affinités.  
Les meilleurs festivals de l'été à Marseille et ses alentours

Les meilleurs festivals de l'été à Marseille et ses alentours

Des plages du Prado à l'île de Porquerolles, l'été s'annonce chaud en matière de festivals musicaux. Que l'on soit fan de musique électronique ou plutôt team pogo, les programmations jouent la carte de l'alternance en faisant jouer les artistes à domicile (SCH au Delta) tout en nous promettant un clasico qui s'annonce légendaire (Zola à Marsatac). Les platines risquent elles aussi l'insolation puisque le Bon Air revient pour une 9e édition à la Friche la Belle de Mai, où l’on conclura l'été avec le festival Utopia, qui mettra un point d'honneur à nous rappeler qu'un autre monde est possible : celui de la fête. Voici les cinq festivals à ne pas manquer cet été.

Listings and reviews (26)

Focus Focus

Focus Focus

5 out of 5 stars
Après une immersion de trois ans en terre new-yorkaise à la tête du concept store Atelier Mira, à Brooklyn, Matthieu Astruc a choisi de poser ses valises à Marseille pour ouvrir sa boutique d'optique indépendante : Focus Focus. Inauguré au printemps 2024, ce lieu a tout de suite fait la diff’ grâce à sa curation de haute volée. Une quinzaine de créateurs pointus y sont référencés, parmi lesquels les Berlinois Kuboraum, le designer français Jacques Durand, la prestigieuse maison de haute couture Bottega Veneta ou encore Max Pittion. « C’est l’héritage du style français mêlé aux méthodes artisanales japonaises, dit Matthieu Astruc. Et c’est aussi M. Pittion qui créa le Silmo en 1967, salon de la lunetterie le plus prestigieux et fréquenté à ce jour ! » Une véritable maîtrise de la curation qui se reflète dans l’agencement du magasin, conçu par les architectes Margaux Fritz et Lucie Toussaint, mais aussi « hors les murs » à travers une playlist Spotify (Focus Focus Sound Room) soigneusement élaborée par le maître des lieux, qui n’oublie pas ses racines musicales : « Je cherche à partager un univers via cette playlist. J’ai longtemps mixé de la house, disco ou new wave en passant par la techno, toujours en essayant de garder une approche la plus avant-gardiste possible. » Cette passion pour le son prend aussi forme dans la boutique, où des enceintes chromées, conçues sur mesure par l’artiste sonore Matéo Garcia, enrichissent l’expérience. En 2024, Focus Focus a marqué les esprits
Jogging

Jogging

5 out of 5 stars
Un lieu signé Olivier Amsellem, photographe polyamoureux qui a ouvert son cœur à l'art, la mode, la gastronomie ou l’hospitalité, avec toujours un flair d’avance. Jogging a été l’un des premiers concept stores marseillais à vendre les collections de l'enfant du pays Simon Porte Jacquemus. On y a parfois vu débouler le chef Valentin Raffali pour cuisiner des ramens derrière le comptoir de l’épicerie, transformée en trattoria par Christophe Juville, une autre figure de la scène gastronomique locale. Mais quel est son secret ? “Mon métier, c'est de trouver des marques qu'aucun autre magasin ne distribue et de rechercher des talents en devenir", explique Olivier Amsellem, maître en curation, qui a transformé en 2015 cette ancienne boucherie en concept store trendy référençant une quarantaine de marques. Parmi elles, des valeurs sûres comme Coperni ou Courrèges, la créatrice de bijoux Lorette Colé Duprat, les cosmétiques pour hommes The Grey, mais aussi des pièces de design vintage signées Roger Tallon ou Mathieu Matégot. Un melting-pot à l'image de la ville que le photographe affectionne tant. En 2023, Olivier Amsellem a inauguré 1993, une galerie située à deux pas du concept store, nommée “en hommage à une période faste pour Marseille, celle où Robert Vigouroux était le maire, où l'attractivité était folle, avec une vie nocturne incroyable”. Et depuis 2019, l'esprit Jogging se vit aussi dans les calanques, à Samena, où l’on peut louer une petite bâtisse réhabilitée de 50 m² à qu
Saison

Saison

4 out of 5 stars
Ceci n’est pas une boutique, mais un laboratoire. Un cabinet à idées folles, dont le nom est inspiré de la marque Season de Kanye West, qui est, en “expérimentation permanente”, dit Alexandre Zamora, cofondateur du concept store avec sa femme Jessica. Fin 2024, à l’occasion d’une collaboration avec Sergio Tacchini, la boutique du quartier de l’Opéra s'est transformée en night-club avec DJ, boisson labellisée et (joyeux) bordel dans toute la rue. Bien plus qu'un business, Saison est le projet d'une vie : “Avec ma femme, on dit souvent que c'est notre troisième enfant, je me suis même fait tatouer le nom de la boutique au-dessous du genou.” Devenue une marque respectée (et respectable), Saison n'oublie pas ses racines et s'associe aussi aux personnalités locales comme le festival Marsatac avec qui elle a lancé, en 2023, un t-shirt collector. Nike, Adidas, UGG... C'est le paradis du streetwear dans un local deux salles, deux ambiances. Si la partie principale, qui donne sur la rue, est baignée de lumière, le sous-sol bétonné la joue plutôt parking souterrain ambiance contrebandiers du design. 
La Mûrisserie

La Mûrisserie

4 out of 5 stars
Lieu de toutes les rencontres (toujours plus improbables passé minuit), le Cours Julien héberge un nouveau tiers-lieu culturel depuis l'été 2024, lancé par l'association La Mûrisserie dans ses 1 200 m2. Atelier de théâtre, d'expression corporelle, expo, comedy club, concert, cabaret, DJ set… Le concept est dans le nom : faire mûrir les talents de la ville.  “Nous souhaitons devenir le support d'expression des artistes marseillais”, dit Quentin Rousselot, l’un des quatre cofondateurs, qui vit dans le quartier depuis des années et connaît son potentiel créatif. “L'aspect multiculturel est ce qui nous importe le plus avec chaque semaine trois ou quatre collectifs de différents horizons. Nous cherchons à créer un écosystème vertueux autour du textile, de la musique, de tout ce qui est culturel et artistique." Soirées techno, afrobeats ou cumbia, les styles musicaux aussi se mélangent dans cet espace qui dispose, en sous-sol, de deux studios d'enregistrement, un studio de radio et un espace pour livestreamer. Et il y a même de quoi becqueter avec deux espaces dédiés à la food. Un lieu à déguster de jour comme de nuit !
Goudron Store

Goudron Store

4 out of 5 stars
Un esprit street mais sur un sol en marbre vénitien ! C’est le concept de Goudron (vous l’avez ?), qui distribue plus d'une trentaine de marques de streetwear dans son store posé à quelques rues du Vieux-Port. Lancée par trois amis, Ludovic, Seb et Alex, la boutique propose les basiques de l’incontournable Carhartt, la crème des sneakers de chez Nike, Asics ou New Balance, mais aussi des trouvailles du label japonais Neighborhood ou encore de la marque californienne Pleasures.  Passionné de voyage, de tatouage et de musique, c’est Alex qui s’occupe de la curation et il rapporte toujours des choses de ses séjours à Los Angeles et Tokyo.“Ce sont des rencontres qui alimentent l'esprit de Goudron, explique-t-il. J'étais à New York lorsque j'ai découvert la marque Druthers. J'ai contacté le créateur, qui est vite devenu un pote. Il a débarqué à Marseille six mois plus tard, et nous avons commencé par distribuer la marque avant de collaborer avec eux.”  Un goût du partage qui se retrouve dans les nombreuses collaborations de Goudron, comme avec le Tuba Club pour lequel ils ont imaginé en 2022 une collection capsule de six t-shirts, sold out en quelques jours. Lors du crossover avec le restaurant Otto, deux ans plus tôt, le chef avait mis au menu un plat goudronné avec des tagliatelles noires ! Du streetwear à manger, quelle délicieuse idée !
La Traverse

La Traverse

Même sa fondatrice a du mal à définir cette maison du bonheur située à Endoume. “C’est une galerie, mais aussi une plateforme où les artistes peuvent se rencontrer. J'y mélange l'art contemporain, des rencontres culinaires, du design…”, résume Catherine Bastide. Galeriste durant vingt ans à Bruxelles, elle a profité des années Covid pour retaper cette sublime maison (presque en ruines) afin d'en faire sa résidence principale, tout en gardant une fenêtre ouverte sur le monde : “J’ai tout de suite vu son potentiel et eu l'envie d'y organiser des expositions et de collaborer avec des curateurs.”  Mais pas seulement, puisqu'il est aussi possible de louer la chambre d'hôtes située au deuxième étage et meublée par le collectif marseillais Ateliers Laissez Passer. Et du mois de juin à septembre, la cour intérieure de la Traverse accueille une cave à vins naturels baptisée Ivresse, dont chaque bouteille est sélectionnée pour sa fraîcheur et sa légèreté.  Une curation haut de gamme qui se retrouve dans les espaces d'exposition soutenant la scène artistique locale émergente, à l'instar du collectif d’architectes MARE ou de la sound designeuse Lundja Medjoub. 
Le Mesure Créatif Club

Le Mesure Créatif Club

4 out of 5 stars
Expo éphémère, vernissage qui claque, vide-dressing pointilleux, DJ sets en pagaille : le Mesure Créatif Club a déjà tout pour devenir le repaire hype du quartier Vauban ! A la fois lieu de travail, atelier et espace culturel, le MCC (pour les intimes) a été lancé en septembre dernier par quatre freelances marseillais qui ont fusionné leurs superpouvoirs artistiques. Dans cet antre arty, sept artistes s’attèlent aussi bien au design textile qu’à la photographie. Parmi eux, l’illustratrice Caroline Nasica, cofondatrice de l'endroit, ou Anne-Juliette Verlaque, directrice artistique et photographe, à la tête du "studio incandescent" Cramée. On trouve aussi Lamour.Studio, trio de directeurs artistiques composé notamment de Robin de Haro et Gauthier Payan, eux aussi aux commandes du club. Une ambiance “maison de famille” propice à la collaboration, dont on ne devrait pas tarder à voir éclore les premiers fruits. Chaque mois, deux artistes sont invités à exposer leurs œuvres dans ce hub culturel, et pour booster la créativité locale, le Mesure Créatif Club dispose d’un atelier de 75 m² que l’on peut réserver et transformer en salle d’expo ou studio photo. Un club où (vraiment) tout le monde est le bienvenu.
La Biennale des Imaginaires Numériques : DJ, lasers et expériences immersives débarquent à la Friche Belle de Mai

La Biennale des Imaginaires Numériques : DJ, lasers et expériences immersives débarquent à la Friche Belle de Mai

L'art et la technologie font leur festival, et pas n'importe comment ! La Biennale des Imaginaires Numériques est de retour (après avoir réuni plus de 98 000 personnes lors de sa troisième édition), prête à nous faire oublier (au moins un peu) un monde en vrac. Cette année, c'est le plaisir qui sera au centre de l'expérience, avec la Friche Belle de Mai qui devient la capitale joyeuse d'une cité 2.0. Pour l'ouverture le 7 novembre ? Une grande soirée en mode melting-pop avec des DJ venus de Lituanie et de Shanghai.  L'événement s'étalera jusqu’à début 2025 avec, cerise sur le gâteau, un concert de la Nigériane Aunty Rayzor et du collectif Nyege Nyege à l'Espace Julien le 16 janvier. D'ici là, la Biennale investira d’autres villes de Provence dont Aix, où la fontaine de la Rotonde se verra carrément baignée de lasers. Au programme : des expériences sensorielles, des œuvres immersives, et des dystopies qui flirtent avec le réel.  Le directeur artistique, Mathieu Vabre, nous a annoncé la couleur : “Le public peut s'attendre à être surpris. Nous voulons montrer que la culture peut être joyeuse et qu'on peut réfléchir à l'état du monde sans forcément trop se prendre au sérieux. J’aime les événements qui éveillent tous nos sens !” Nous aussi ! Quand ? du 7 novembre au 19 janvier 2025Où ? à Marseille, Aix-en-Provence, Istres, Arles et Avignon
Le Molotov

Le Molotov

4 out of 5 stars
À l'instar des vétérans de Massilia Sound System qui, à plus de 60 ans, ont toujours une énergie de minots, le Molotov ne prend pas une ride. Son secret de jouvence ? Rester à la pointe des nouveautés musicales. Et si le lieu culturel ouvert depuis 2012 a longtemps été le repaire du groupe de ragga occitan, il n'est pas rare d'y trouver aujourd'hui des soirées électro, mais aussi des concerts de metal, du rock psyché ou de la darkwave. Ce qu'on aime ? Le côté schlag assumé. Ici, ça bouge, ça danse, ça boit. Résultat, le sol colle aux semelles, il faut attendre en moyenne 15 minutes pour trouver une place dans l'un des deux WC et on ne sait jamais très bien si les barmans vont vous servir ou vous en coller une. Mais ça fait partie du package de ce lieu à l'ambiance toujours décontractée. Et lorsqu'une pause de dancefloor s'impose, direction les banquettes situées près du bar, sur lesquelles il fait bon reprendre ses esprits avant d'entamer l'acte 2.  Avec ses prix accessibles (généralement entre 8 € et 15 €), le Molotov est un véritable laboratoire d'expérimentations musicales dont on se délecte de jouer les cobayes !
Le Cabaret Aléatoire

Le Cabaret Aléatoire

4 out of 5 stars
Avec ses colonnes de pierre, son plafond de 8 mètres de haut et ses alcôves, le Cabaret Aléatoire a clairement un bon look de cathédrale électronique. Tel un bunker creusé sous l’immense Friche la Belle de Mai, c’est le genre d’endroit où l’on vient s’oublier jusqu'aux premières lueurs du soleil sur fond de gros son techno. Régal pour les oreilles (mais un peu trop fort au goût de certains), le Cab (pour les intimes) apporte un soin particulier à la scénographie et aux jeux de lumières entourant les artistes. Et si les stroboscopes ne suffisent pas, le club propose un fabuleux cookie au CBD – pas mal pour redescendre tout doux en fin de soirée. Niveau programmation, le lieu explore tous les côtés de la scène électronique actuelle, de la house au hardcore en passant par la techno, avec quelques têtes d’affiche internationales (la DJ anglaise Rebekah en mai) mais surtout des artistes locaux et émergents. D’ailleurs, la page Insta prend le temps de nous présenter chacun des DJ invités.  Lieu inclusif, le club s'engage contre toutes les formes de discrimination et se veut un espace safe dans lequel toutes les identités de genre sont bienvenues. Et parce qu’il n'y a pas que la techno dans la vie, le Cab invite désormais toutes les cagoles à faire du bruit lors de la soirée Cagole Nomade, véritable institution féministe phocéenne. Et comme c’est aussi une salle de concert, on a pu y découvrir en avril la première édition du Fonky Festival de Mars, célébrant le rap 100 % marseillais
Le Chapiteau

Le Chapiteau

5 out of 5 stars
Il y a des couples qui vous donnent envie de vous maquer, à l'instar de Mariana et Arnaud, tombés sous le charme l'un de l'autre dans un festival électro. Des idées plein la tête, ils imaginent il y a sept ans un lieu ouvert à toutes et tous, festif et populaire, programmant les meilleurs DJ tout en proposant une cuisine bio et locale, dont des pizzas cuites au feu de bois à tomber. Depuis, le Chapiteau s’est forgé la réputation d'un lieu où l'on ne s'ennuie jamais et dans lequel il fait bon commencer la soirée dès la fin de l'après-midi en s'ambiançant au boulodrome, avant de rentrer chez soi aux alentours de 4h du mat.Les soirées s'y succèdent sans se ressembler, avec chaque mois divers collectifs amoureux de la techno comme les Marseillais de PH4, ou la soirée Hit Machine qui met de l’acide dans le bouillon des années 90-2000. Alors certes, il fait très vite trop chaud dedans. L'été, le dancefloor se transforme vite en hammam lorsque les six ventilos décident de claquer l’un après l’autre : mais c’est aussi ce qui fait le charme de l’âme du chapiteau, avec son personnel toujours accueillant (big up à Inès et ses recettes de shooter inventées à la minute) et sa programmation musicale oscillant entre dancehall, afrobeat, house tribale et drum'n'bass.  C’est le genre de lieu où l’on se fait des potes, ou a minima on tape le bout de gras avec le premier venu. Un esprit festif comme on n’en fait plus – enfin si, la preuve ! 
Le Molotov

Le Molotov

4 out of 5 stars
À l'instar des vétérans de Massilia Sound System qui, à plus de 60 ans, ont toujours une énergie de minots, le Molotov ne prend pas une ride. Son secret de jouvence ? Rester à la pointe des nouveautés musicales. Et si le lieu culturel ouvert depuis 2012 a longtemps été le repaire du groupe de ragga occitan, il n'est pas rare d'y trouver aujourd'hui des soirées électro, mais aussi des concerts de metal, du rock psyché ou de la darkwave. Ce qu'on aime ? Le côté schlag assumé. Ici, ça bouge, ça danse, ça boit. Résultat, le sol colle aux semelles, il faut attendre en moyenne 15 minutes pour trouver une place dans l'un des deux WC et on ne sait jamais très bien si les barmans vont vous servir ou vous en coller une. Mais ça fait partie du package de ce lieu à l'ambiance toujours décontractée. Et lorsqu'une pause de dancefloor s'impose, direction les banquettes situées près du bar, sur lesquelles il fait bon reprendre ses esprits avant d'entamer l'acte 2.  Avec ses prix accessibles (généralement entre 8 € et 15 €), le Molotov est un véritable laboratoire d'expérimentations musicales dont on se délecte de jouer les cobayes !