EP7
Pour qui ? Les fans d’art numérique et gastronomiquePlat culte ? La lotte rôtie meunière et son écrasé de pomme de terre (28 €)
Ne cherchez pas. EP7 ne se prononce pas « ipiseven », n’est pas plus un code mystérieux à destination de quelques happy few. C’est — tout simplement — le numéro topographique du lieu à sa construction. Un cube sombre, ceint par les hauts buildings du quartier, en face du MK2 Bibliothèque. Multiple, cornaqué par Le Point Ephémère, ses écrans vidéo en façade annoncent la couleur : une « guinguette numérique et gastronomique » où écouter de la musique, danser, papoter en terrasse, faire du yoga... Au 2 étage, sous la lumière qui transperce de tous les côtés, un bar avec bières pression (Grolsch, Saint Stefanus...) vins lambda et cocktails.
Pour le resto, direction le 3e étage (prenez l’escalier, l’ascenseur, lui, n’est pas encore passé à l’ère moderne). Larges baies vitrées (on vous conseille les tables près des fenêtres, la vue est sympa), tables espacées, on respire. Au piano, Adrien Tran, du label Animal Records & Kitchen, est visiblement toqué de produits iodés : on ne va pas s’en plaindre, le carpaccio de barbue de ligne (9 €), simplement assaisonné et baigné d’huile d’olive, a tout bon, de même que le tronçon de barbue de ligne (encore lui !, 28 €), fenouil et crème de patate douce, légèrement bousculé par des agrumes et du cresson. Bémol pour les desserts (9 €) : cinnamon cake poussif, escorté d’une chantilly bienvenue, et crème brûlée aux hari