Après huit années passées à explorer les restaurants (branchés, traditionnels ou étoilés) et les bars (à vins, bières ou cocktails) pour les pages web et print de GQ France — et, avouons-le, pour son propre plaisir — la « Reine des Internets » autoproclamée a intégré l’équipe d'EnVols, le magazine d'Air France, en tant que rédactrice en chef digital. Aujourd'hui, elle est prête à déployer son expertise au sein de l'univers de Time Out Paris, où elle continue de mettre à l'honneur la culture et les délices de la ville en tant que Responsable éditorial et contenus digitaux.

Marine Delcambre

Marine Delcambre

Responsable éditorial et contenus digitaux

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Articles (3)

On a rencontré les cheffes Chloé Charles et Maddalena Spagnolo avant leur grand dîner solidaire chez

On a rencontré les cheffes Chloé Charles et Maddalena Spagnolo avant leur grand dîner solidaire chez

D’un côté, Chloé Charles, cheffe engagée et papesse de l’anti-gaspi chez Lago. De l’autre, Maddalena Spagnolo, cheffe de Chez Ernest, où elle met en pratique chaque jour les principes de la cucina povera (la débrouille à l’italienne : une cuisine populaire, futée et généreuse, qui transforme trois fois rien en festin sans rien jeter) et de la solidarité alimentaire. Les deux se sont rencontrées lors de l'édition 2024 de Cheffes!, le festival culinaire et solidaire au profit de l’association de solidarité alimentaire Ernest dont Time Out est partenaire cette année. Leur terrain de jeu commun ? Un menu pensé à deux, servi le temps d’une soirée chez Ernest (forcément), restaurant aussi militant que gastronomique. On les a rencontrées avant ce grand dîner-événement prévu pour le mardi 25 mars prochain. © Guilhem Touya Vous vous êtes rencontrées lors de Cheffes! Paris 2024. Qu’est-ce qui vous a marqué l’une chez l’autre lors de cette première rencontre ?  Chloé Charles : "On a partagé le même stand avec Maddalena lors de Cheffes! Paris 2024 et, même si la météo sur le pont du Mazette nous a compliqué la tâche, on a bien rigolé. J’en garde un excellent souvenir. C’est toute la force de ce festival : il nous permet de rencontrer et d’échanger avec d’autres cheffes que l’on ne connaît pas forcément, ce qui est parfois difficile à faire avec nos vies bien remplies en restauration." Maddalena Spagnolo : "C’était une rencontre inspirante, oui. La pluie nous est tombée dessus, mais C
Découvrez tous les restaurants testés par la rédaction

Découvrez tous les restaurants testés par la rédaction

Des terrasses planquées du Panier aux repaires iodés du Vallon, en passant par les bistrots du centre et les spots de street food qui régalent à 2 h du mat’, on a mangé Marseille avec les doigts, le cœur et parfois un peu trop de sauce. Chaque adresse ici a été testée par nos soins, sans langue de bois ni filtre Instagram. Résultat ? Un carnet d’adresses affamé et franc du collier. À lire aussi : Les meilleurs restaurants de Marseille selon Time Out
Nos hôtels préférés entre Montmartre et Pigalle

Nos hôtels préférés entre Montmartre et Pigalle

Montmartre, Pigalle : deux quartiers, deux ambiances. Autour du Sacré-Cœur et de sa vie de village aux faux airs de toile impressionniste, les meilleurs hôtels se nichent dans de petits hôtels particuliers, protégés du tumulte de la ville. Plus bas, sur les boulevards, entre cabarets d’anthologie et sex-shops plus ou moins salubres, Paris joue les tentatrices. Passant de l’une à l’autre, on croirait rejouer le scénario un peu galvaudé de La Maman et la putain. Mais comme Jean-Pierre Léaud avant nous, on ne veut pas choisir. La première, climax de romantisme au point culminant de la capitale, est promesse de calme et invite à la contemplation béate de ses multiples attraits. La seconde, tempétueuse, sulfureuse, n’aura de cesse de vous remuer : avec ses innombrables restaurants, bars et clubs, elle promet des nuits presque plus belles que vos jours. Le confort inégalé des hôtels de cette liste devrait aussi aider. 

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Élysée Montmartre Hôtel

Élysée Montmartre Hôtel

4 out of 5 stars
Bienvenue sur le boulevard Rochechouart, bout de Paris où l’histoire s’écrit en décibels et en pavés usés. Ici, les murs ont vu passer aussi bien les excès du cabaret que les secousses du rock et de l’électro. D’un côté, le Trianon et l’Élysée Montmartre, bastions des nuits agitées où Bowie, Björk et les Daft Punk ont marqué leur territoire. De l’autre, la silhouette du Sacré-Cœur qui veille sur le quartier comme un vieux sage un peu fatigué. Et pile au milieu ? L'hôtel Élysée Montmartre. Derrière le projet, Abel Nahmias, producteur aguerri, et Julien Labrousse, architecte et entrepreneur. Les mêmes qui ont déjà redonné vie aux institutions que sont le Trianon et l’Élysée Montmartre. Pas tant un hôtel (16 chambres, dont quatre duplex), qu'une déclaration d’intention. Un bastion pour ceux qui veulent tout : le frisson électrique de Pigalle et la poésie décatie de Montmartre. Un pied dans le chaos fiévreux des concerts, l’autre dans une bulle ouatée où l’on se pose après une nuit d’excès. Dans les lieux communs, tout comme dans les suites, exit la déco foireuse ou l'ambiance aseptisée. L’établissement a du relief : du bois d’eucalyptus taillé sur-mesure (il sert normalement à fabriquer du papier, mais s’offre ici une seconde vie plus noble, sculpté en mobilier sur-mesure), des briques qui susurrent des secrets, des rideaux de lin qui tamisent la lumière comme une gueule de bois bienveillante. Rien de tape-à-l’œil. Un hommage réussi au Wabi-Sabi, cette esthétique japonaise qui

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3 expos gratuites à voir absolument ce week-end à Paris

3 expos gratuites à voir absolument ce week-end à Paris

L’art accessible, c’est bien. Ce week-end, Paris aligne trois expositions gratuites qui ne se contentent pas d’être belles à regarder : elles interrogent, bousculent et réécrivent les codes. Au programme ? Des femmes qui mangent enfin pour elles-mêmes, débarrassées du regard qui pèse sur leurs assiettes. Un Snoopy devenu icône de mode, trimballé des planches de Schulz aux podiums des plus grands créateurs. Et des barbershops africains revisités comme des espaces de transmission, où l’identité se sculpte autant que les cheveux.  Les Femmes ont Faim, du 21 au 23 mars, à la galerie 78temple Dans notre culture, l’image des femmes attablées se limite souvent à un rôle de service : elles cuisinent, nourrissent, dressent la table, mais leur propre rapport à la nourriture reste encadré par des injonctions. Entre culpabilité, contrôle et mise en scène, leur appétit est rarement montré pour ce qu’il est : un plaisir simple et entier. Avec Les Femmes ont Faim, la photographe Anna Leonte Loron fout un coup de pied dans la nappe et cadre enfin les femmes en train de manger pour elles, sans permission, sans justification, sans personne pour compter les bouchées. L’exposition, installée à la galerie 78temple du 21 au 23 mars, s’articule autour de clichés où la spontanéité prime : pas de posture figée ni de filtre flatteur, juste des femmes qui bouffent, pour de vrai, sans chorégraphie ni retenue. Les Femmes ont Faim ne s’arrête pas aux images. Le parcours d’exposition s’enrichit d’install
En avril, le Théâtre du Châtelet se transforme en skatepark avec Pedro Winter à la direction musicale

En avril, le Théâtre du Châtelet se transforme en skatepark avec Pedro Winter à la direction musicale

Un théâtre à l’italienne, des moulures baroques, un velours rouge qui fleure bon l’académisme... et, au centre, une rampe de skate. OLLIE débarque au Théâtre du Châtelet du 25 au 27 avril pour cinq représentations, et autant dire que ça va secouer les lustres. Pedro Winter aux platines, les performers en l’air Conçu comme une collision maîtrisée entre skate, parkour et danse contemporaine, le spectacle, mis en scène par Nicolas Musin, joue sur l’instinct brut et la précision du geste. Un ballet urbain qui sent le bitume et la prise de risque, porté par Pedro Winter, chef d’orchestre de la bande-son, où se mêleront les textes de Kae Tempest, Mark Gonzales et Matt Lloyd, et piques électroniques. Pour façonner ces dernières, le chef d’Ed Banger a autant convié Tatyana Jane pour des flips breakés, le ponte local de la techno Bambounou que les bidouilleurs de synthés et consoles Ouai Stéphane, s8jfou et Paul Prier. © Fred Mortagne Sur scène, des riders taillés pour l’exploit. Parmi les 17 performers, Caryl Cordt-Moller, champion du monde 2024, et Maxime Renaud, tous deux aperçus en porteurs de flamme masqués lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris. Emmanuel Nasshan, lui, a déjà fait le grand saut – littéralement – avec un salto latéral à 130 mètres de haut sur la tour Eiffel (histoire de tester les limites de la gravité). À leurs côtés, Meryt, ex-gymnaste passée par le Ballet de Hambourg et étoile montante du hip-hop, ainsi que quatre skateurs parisiens sélectionnés po
Un restaurant éphémère s’installe aux Tuileries pour une série de dîners-spectacles pendant la Fashion Week

Un restaurant éphémère s’installe aux Tuileries pour une série de dîners-spectacles pendant la Fashion Week

La Fashion Week, ce n’est pas juste un marathon de jambes interminables sous une rafale de flashs hystériques. D’ailleurs, du 7 au 10 mars 2025, les Tuileries ne se limiteront pas aux poses étudiées et aux front rows surbookés. WE ARE ONA y plante le décor de son nouveau restaurant éphémère dans le cadre du salon du design MATTER and SHAPE, terrain de jeu pour designers, artistes et artisans qui triturent les formes, détournent les matériaux et réinventent les usages à coups d’installations, de performances et d’objets en série (très) limitée. Un espace où la cuisine s’émancipe du simple rituel du repas pour devenir une performance pensée dans ses moindres détails. Car cette fois encore, l’éphémère se fait grand œuvre : des dîners-spectacles où chaque plat devient une scène à part entière. Et où, forcément, le spectacle déborde largement de l’assiette. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Time Out Paris (@timeoutparis) Aux manettes de ce grand raout culinaire, le duo Willo Perron, designer-star du moment, et Luca Pronzato, pape des pop-ups qu’on s’arrache à coups de DM insistants. Ensemble, ils montent un dîner qui flirte avec l’illusion d’optique, planté dans un décor qui tape directement dans les codes de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de 1925. Willo Perron joue le modernisme à sa sauce, entre élégance et gros volumes. En cuisine : Imogen Kwok, cheffe formée entre Londres et New York, pa
3 pop-up food où aller manger ce week-end

3 pop-up food où aller manger ce week-end

Le dernier jour de Shan Rachel Jiang chez Sobremesa Ouvert en 2024, Sobremesa, le bar à vin d’Émilien Quéméner et de Marie Nguyen s’est donné comme belle mission de mêler pifs hexagonaux et assiettes d’Asie cuisinées par des chef.fe.s invité.e.s. Dernière résidente en date ? Shan Rachel Jiang, ancienne journaliste culinaire qui a fait ses armes chez Quinsou à Paris, Alouette à Copenhague, ou encore KOKS aux Îles Féroé. Son dernier jour, c'est samedi, et il ne faudrait pas en rater une miette. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Sobrem+esa (@sobremesaparis) Où ? 127 Rue Caulaincourt, 75018 Paris Les moules-frites-vins blancs Les Naturistes x SEGG Chez Les Naturistes, le week-end démarre désormais sous le signe des embruns. Les vendredis et samedis midis, l’adresse troque son habituel registre pour une virée iodée : moules-frites bien envoyées, pichet de blanc en soutien, et pour l’atterrissage, un fondant au chocolat qui dégouline comme il faut. Et le dimanche ? Rebelote. Même programme, mais en version tant qu’il y en a, avec SEGG aux platines pour rythmer la marée. Vous savez où jeter l’ancre. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Les Naturistes - La table (@restaurant_les_naturistes) Où ? 50 Rue Ramey, 75018 Paris Le brunch BING SUTT x Steven Chen Les 1er et 2 mars, une parenthèse limitée s’ouvre chez Bing Sutt, néo-café hongkongais du 10e. Derrière les fourneaux ? Steven Chen, che
Ce cinéma parisien vient d'être élu plus beau cinéma du monde par Time Out

Ce cinéma parisien vient d'être élu plus beau cinéma du monde par Time Out

On en entend des vertes et des pas mûres sur la nécessité de « sauver les cinémas » en ce moment. Et on ne va pas mentir, c’est une noble cause, autant pour les mordus du grand écran que pour ceux qui en remplissent les bobines. Entre les salles un peu fatiguées aux sièges qui collent mais où on projette des pépites cultes, les cinés indés où l’on peut s’envoyer un vrai repas vautré dans un canapé, les multiplexes tentaculaires où il pleut des nachos, et les petits cinémas de village qui tiennent encore debout comme un vieux pote fidèle, le choix n’a jamais été aussi vaste. Et tous ces lieux méritent qu’on se batte pour eux. Mais il y en a quelques-uns qui jouent clairement dans une autre ligue : des temples du 7e art, à la fois historiques, somptueux et perchés, qui transforment n’importe quelle séance en une expérience quasi mystique. On a fouillé la planète, de Paris à Copenhague, de New York à Sydney, pour dénicher 50 cinémas absolument divins, des mastodontes d’architecture aux recoins les plus stylés d’Instagram, en passant par des perles simplement renversantes. Alors, installez-vous confortablement sur votre fauteuil en velours rouge, balancez les pieds sur votre repose-pied et embarquez pour un tour du monde des salles les plus cool du globe. À lire aussi : 6 cinémas parisiens qui en mettent plein les yeux avant le début du film Le plus beau cinéma du monde est à Paris  Plus qu'un cinéma, le Grand Rex est une bête de scène plantée en plein cœur du 2e, à deux pa
Ce coffee-shop parisien qui torréfie son café sur place vient d'être élu parmi les 10 meilleurs du monde

Ce coffee-shop parisien qui torréfie son café sur place vient d'être élu parmi les 10 meilleurs du monde

L’époque du shot expédié au comptoir est-elle révolue ? Paris s’ancre un peu plus dans la cartographie mondiale du café de spécialité. Kawa, torréfacteur planqué dans le Marais, vient d’être inscrit à la liste des 10 meilleurs coffee-shops du monde lors du World’s 100 Best Coffee Shops Gala, tenu au CoffeeFest Madrid. Une reconnaissance pour cette maison qui, depuis des années, moud son savoir-faire, polit sa torréfaction et affine chaque extraction pour offrir aux amateurs un café taillé au cordeau. Le classement ne se contente pas de distribuer des médailles au plus beau latte art ou de sacrer les rois de la torréfaction millimétrée. Il s’élabore au croisement du suffrage populaire et du jugement tranchant d’un jury d’experts, qui ont passé chaque coffee-shop au crible. Au banc d’essai : la précision du barista, l’âme du lieu, la fluidité du service, la dose d’audace, l’empreinte écolo et même ce qu’il y a dans l’assiette pour accompagner la caféine. L’enjeu ? Distinguer ceux qui ne se contentent pas de couler du café, mais qui le pensent et le réinventent. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Kawa Coffee (@kawa.coffee) Les 10 meilleurs coffee-shops du monde Toby’s Estate Coffee Roasters – Sydney Onyx Coffee LAB – Arkansas Gota Coffee Experts – Vienne Proud Mary Coffee – Melbourne Tim Wendelboe – Oslo Apartment Coffee – Singapour Kawa – Paris Coffee Anthology – Brisbane Story of Ono – Petaling Jaya Tropicalia
6 expositions gratuites à faire à Paris cet hiver

6 expositions gratuites à faire à Paris cet hiver

Qui a dit que voir de l'art coûtait un bras ? En ce moment, Paris déborde d’expos gratuites qui en mettent plein les yeux sans vider le portefeuille. Plongée moite dans les nuits berlinoises, hommage aux femmes noires sous la houlette de Pharrell Williams, et balade photographique à travers l’Italie aux Douches la Galerie… De quoi nourrir l’âme sans sortir un centime. Petit circuit des immanquables. Les expos gratuites à ne pas rater à Paris en ce moment THE DOG IN ME, à la Galerie Double V (jusqu'au 29 mars) Animal totem, muse domestiquée ou miroir de nos névroses ? L’expo THE DOG IN ME, présentée à la galerie Double V, interroge la place du chien dans la création contemporaine. Onze artistes s’y frottent, de Maude Maris à Thomas Mailaender, en passant par Alice Guittard et Elvire Bonduelle, pour questionner notre relation à cet éternel compagnon, entre affection sincère et domestication imposée. Le chien est partout et jamais là où on l’attend : tantôt icône pop, tantôt vestige d’un imaginaire ancestral, il traverse les œuvres comme un double fidèle et ambigu. Des grottes préhistoriques aux selfies Instagram, il accompagne l’humain. Mais qui dresse qui, au fond ?   "The Dog In Me", Galerie Double V   Quand ? jusqu'au 29 marsOù ? 37 rue Chapon, 75003 Paris FEMMES, à la Galerie Perrotin (du 20 mars au 19 avril) Pharrell Williams ne se contente pas de produire des tubes : il curate aussi des expos. Et pas n'importe lesquelles. Avec FEMMES, il réunit des artistes autour d’u
Ce bistrot parisien sert le meilleur sandwich du monde selon Time Out

Ce bistrot parisien sert le meilleur sandwich du monde selon Time Out

Une baguette, ce n’est pas juste un bout de pain qui croustille. C’est une icône parisienne, un accessoire presque aussi essentiel qu’un tote bag au marché bio. Et aujourd’hui, c’est aussi la raison pour laquelle un bistrot de la capitale vient de décrocher le titre du meilleur sandwich du monde. La concurrence est rude car partout sur la planète, on colle des trucs entre deux tranches de pain. Mais quand Time Out a convoqué son escadron international de becs affûtés pour trancher la question, c’est le jambon-beurre du Petit Vendôme qui a collé tout le monde au tapis. Pour les terroiristes purs et durs, les touristes bien informés et les stagiaires fauchés des grandes maisons environnantes ! Formica jaune et rouge, nappes à carreaux vichy, sifflards au croc, saint pourçain à la ficelle : à un jet de Rolex de la place Vendôme, ce « rapide croûte auvergnat », racheté à la famille Leroux en 2012 par Gilles Caussade, est une bénédiction rescapée des années 1950. À l’heure du déj', une file d’attente longue comme un jour sans pain empêche les curieux d’entrer. Agglutinés devant le zinc, salive au bec, ils reluquent la confection des sandwichs. Dans sa crousti-baguette signée Julien, le jambon à l’os (de Bretagne) est tendre et parfumé, véritable antidote aux tranches de carton sans saveur des supermarchés. Comptez entre 5 et 8 balles le casse-dalle le plus parisien de l'univers. Et dans le reste du classement des meilleurs sandwiches du monde... L’estomac qui grogne ? Parei
Ce docu dévoile les coulisses spectaculaires de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024

Ce docu dévoile les coulisses spectaculaires de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024

6 kilomètres de Seine transformés en Broadway aquatique, 116 délégations naviguant sur des bateaux-podiums, Céline Dion chantant L’Hymne à l’amour au sommet de la Tour Eiffel… Si vous faites partie des 22 millions de téléspectateurs ayant maté France 2 (ou des 1,5 million de spectateurs massés sur les quais) le 26 juillet dernier, vous savez déjà à quel point la cérémonie d'ouverture des JO 2024 a été un spectacle démesuré. Et pourtant, ce qu’il s’est passé en coulisses dépasse largement ce que vous avez vu à l’écran. La Grande Seine – L’Histoire complète, le documentaire réalisé par Manuel Herrero (et accessoirement l'époux de Karin Viard), vous emmène là où vous n’étiez pas invités : dans l’enfer des préparatifs. Qui ? Aux manettes de ce documentaire, Manuel Herrero, réalisateur français qui ne fait rien à moitié. Deux ans à traîner ses caméras entre les bureaux de création et les quais de la Seine, là où les répétitions s’enchaînent sous la pluie, la lune ou les (gros) coups de gueule. Sa mission ? Capturer l’âme d’un projet aussi dingue qu’improbable. Et puis, il y a Tony Estanguet, président du comité d’organisation, capitaine de ce navire olympique qui a tenu le cap, coûte que coûte, malgré les tempêtes logistiques. Toujours le mot pour galvaniser : « Ce documentaire met en lumière les possibilités sans limites lorsque l'ambition rencontre la persévérance. Pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, nous avons osé imaginer quelque chose d'audacieux
Retour vers le passé : le PSG ressort le maillot mythique de la saison 2001-2002

Retour vers le passé : le PSG ressort le maillot mythique de la saison 2001-2002

Si vous êtes un amateur de football ou simplement un fan du style rétro, cette réédition risque de faire battre votre cœur plus vite qu’une frappe de Thierry Henry. Le Paris Saint-Germain ressuscite une page mythique de son histoire en reproduisant, dans le cadre de sa collection "Héritage" lancée en 2022, le maillot domicile de la saison 2001-2002. Un modèle qui a marqué les esprits et incarné une époque dorée du club, portée sur le terrain par des figures légendaires comme Ronaldinho, Jay Jay Okocha, Nicolas Anelka, Bernard Mendy et José Aloisio. Chacun d’eux, avec son style de jeu unique, a fait rêver les supporters et laissé une empreinte indélébile. Ronaldinho, lui, a été un véritable révolutionnaire du football français et mondial. Son arrivée au PSG, avec ses dribbles hypnotiques, ses passes de génie et son sourire inaltérable, a ouvert une nouvelle ère pleine de spectacle. Le Brésilien a secoué les défenses et transformé chaque match en show. Ses exploits sont devenus des moments gravés dans les mémoires des fans parisiens. Un héritage rouge et bleu qui continue de fasciner au-delà du terrain Le maillot ne se contente pas de flirter avec le passé : il crie l’héritage du PSG. Forcément, il conserve les couleurs iconiques du PSG : le bleu, le rouge et le blanc. Le flocage du nom de Ronaldinho est proposé en édition limitée. De quoi transformer la pièce en un objet de collection. Et en même temps, on comprend : le porter, c’est revivre la magie des gestes fous qui ont é
Ce steak house parisien est officiellement l'un des meilleurs du monde

Ce steak house parisien est officiellement l'un des meilleurs du monde

Chez Time Out, on sait repérer un bon steak. Si bien qu’on vient de dévoiler notre liste des meilleurs steaks du monde. Des journalistes des quatre coins du globe ont mijoté ce classement qui couronne les morceaux les plus tendres et les restaurants les plus emblématiques. Et cette année, Paris n’a pas juste fait acte de présence : elle a carrément braisé la concurrence.  © Benedetta Chiala   Clover Grill de Jean-François Piège sacré dans le top 10 des meilleurs steaks au monde C’est Clover Grill, le repaire de Jean-François Piège (notre chronique, par ici) planqué à deux pas des Halles, qui s’empare de la cinquième place de notre palmarès mondial. Ici, on ne plaisante pas avec la viande : imaginez des morceaux d’exception – bœuf de Galice fondant, Wagyu japonais marbré ou Black Angus savoureux – caressés par les braises d’un charbon de bois joyeusement maîtrisé.    Clover Grill       © Clover Grill Ajoutez à cela une ambiance chic sans être guindée, des sauces qui tapent dans le mille, et des beurres aromatisés qui élèvent chaque bouchée à un niveau quasi spirituel. Le résultat ? Un repas qui vous colle le sourire pour le reste de la semaine. Alors oui, Agadir, Miami et Lisbonne squattent le podium, mais soyons honnêtes : un steak à la parisienne chez Piège, c’est autre chose. Le genre d’adresse où même un végétarien hésiterait à changer de camp. Une cinquième place largement méritée donc. Petite surprise : à la dixième place, Le Relais de Venise l’Entrecôte, une chaî
Une de nos boulangeries chouchoutes sort sa boîte à biscuits de Noël (avec tous nos gâteaux préférés dedans)

Une de nos boulangeries chouchoutes sort sa boîte à biscuits de Noël (avec tous nos gâteaux préférés dedans)

Si Noël avait une odeur, ce serait celle de Mamiche. Cette année, la boulangerie star du 9e fait revivre sa célèbre boîte à biscuits de Noël. Le principe est simple : vous passez dans une des deux boutiques, vous choisissez vos gâteaux préférés, et vous repartez plus heureux qu'en arrivant. Le coffret coche toutes les cases : du biscuit maison à l’odeur envoûtante, une sélection qui plaira autant aux kids qu’aux becs sucrés exigeants, et un packaging ultra-chou signé Odds Studio. Côté recettes, on retrouve les best-sellers qui font saliver chaque année, mais aussi de petits nouveaux. À la volée, par exemple : le mini kouglof (une brioche au beurre garnie de raisins secs et roulée dans du sucre à la cannelle), les thumbprint cookies au goût de cacahuète et graines garnis d’une confiture de framboise maison, le spéculoos craquant à la cannelle rehaussé d’un glaçage citronné, ou encore les "Mims" à l’orange, qui allient génoise aérienne, confiture d’agrumes et nappage chocolat. Cerise sur la guimauve : c’est dispo jusqu’au 31 décembre, donc parfait pour être glissé sous le sapin (ou à déguster avant l’overdose de bûches). Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par MAMICHE (@boulangeriemamiche) Où ? 45 rue Condorcet, 9e / 32 rue du Château d’Eau, 10eQuand ? jusqu’au 31 décembreCombien ? Prix selon la sélection Retrouvez par ici la recette des brownies de chez Mamiche.