En avril, le Théâtre du Châtelet se transforme en skatepark avec Pedro Winter à la direction musicale
Un théâtre à l’italienne, des moulures baroques, un velours rouge qui fleure bon l’académisme... et, au centre, une rampe de skate. OLLIE débarque au Théâtre du Châtelet du 25 au 27 avril pour cinq représentations, et autant dire que ça va secouer les lustres.
Pedro Winter aux platines, les performers en l’air
Conçu comme une collision maîtrisée entre skate, parkour et danse contemporaine, le spectacle, mis en scène par Nicolas Musin, joue sur l’instinct brut et la précision du geste. Un ballet urbain qui sent le bitume et la prise de risque, porté par Pedro Winter, chef d’orchestre de la bande-son, où se mêleront les textes de Kae Tempest, Mark Gonzales et Matt Lloyd, et piques électroniques. Pour façonner ces dernières, le chef d’Ed Banger a autant convié Tatyana Jane pour des flips breakés, le ponte local de la techno Bambounou que les bidouilleurs de synthés et consoles Ouai Stéphane, s8jfou et Paul Prier.
© Fred Mortagne
Sur scène, des riders taillés pour l’exploit. Parmi les 17 performers, Caryl Cordt-Moller, champion du monde 2024, et Maxime Renaud, tous deux aperçus en porteurs de flamme masqués lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris. Emmanuel Nasshan, lui, a déjà fait le grand saut – littéralement – avec un salto latéral à 130 mètres de haut sur la tour Eiffel (histoire de tester les limites de la gravité). À leurs côtés, Meryt, ex-gymnaste passée par le Ballet de Hambourg et étoile montante du hip-hop, ainsi que quatre skateurs parisiens sélectionnés po