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On vous entend déjà murmurer : « Merci, mais le canal de l'Ourcq, on connaît. » Certes. Mais jusqu'où avez-vous poussé la balade le long de l'eau ? Jusqu'au parc de La Villette ? Peut-être jusqu'à Pantin ? En réalité, ce cours d'eau artificiel, construit entre 1802 à 1825, s'étend bien au-delà de la capitale, et même de la banlieue proche. Il se déploie jusqu'à Mareuil-sur-Ourcq, dans l'Oise.
Rassurez-vous, la promenade bucolique que nous vous proposons n'a pas pour objectif de vous faire marcher trois jours afin d'atteindre la petite commune picarde qui clôt la trajectoire. Mais on vous conseille de grimper sur votre vélo à la première éclaircie : une piste cyclable démarrant au bassin de La Villette (métro Jaurès) longe l'Ourcq sur 30 km (jusqu'à la ville de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne). Complètement dépaysant, le trajet offre une jolie gradation de l'urbain vers le forestier. On y croise joggeurs, pêcheurs, bases aquatiques éphémères, adolescents se baignant dans l'écluse de Sevran, et même des cygnes couvant leurs petits.
Le diaporama ci-dessus suit le parcours aller-retour (près de 60 km en tout, prévoyez de quoi boire et manger), et le déclin du soleil. Ouvrez grand vos cinq sens, la nature vous attend au bout du chemin.
Le parcours de la piste cyclable
Retrouvez ici toutes nos promenades dans le Paris bucolique !
Planqué dans le 15e, à quelques enjambées au nord du parc Georges Brassens, la villa Santos-Dumont est probablement la plus belle impasse de l'arrondissement. Sur une centaine de mètres, cette petite voie pavée créée en 1926 se trouve complètement couverte de verdure. Ultra-privilégiée, l'allée n'est cependant pas privée, et vous pouvez la parcourir à votre guise et à toute heure. Vous jalouserez les verrières des lofts, les maisons habillées de lierre, le grand jardin que l’on aperçoit derrière un portail, l’ambiance calme et heureuse. Georges Brassens lui-même ne s'y est pas trompé, puisqu'il a habité au numéro 42, de 1968 à sa mort. Auprès de son arbre, il vivait heureux ?
A l'origine, le terme de « brasserie » désigne le lieu où l'on brasse la bière. Donc soyons clairs : si un restaurant s'autoproclame ainsi sans proposer une bonne pression, mieux vaut se méfier. Au-delà de la boisson maltée, qu'est-ce qui fait une brasserie ? Avant tout, c'est l'ambiance. Une atmosphère bruyante, décontractée, un service rapide, pas de nappes blanches sur les tables de bois ou de marbre... Comme dans un bistrot. La différence entre ces deux types d'établissements, c'est la carte. Le menu d'une brasserie ne varie quasiment pas, contrairement à celui de nombreux bistrots adeptes d'une cuisine de marché, et travaillant des produits frais de saison.
Selon la gamme, on trouvera dans nos bonnes vieilles brasseries de grosses salades, des croque-monsieur ou tartines Poilâne, des pièces de viande et de poisson, mais aussi des plats cuisinés comme de la blanquette de veau ou de nombreuses spécialités typiquement parisiennes. Les particularités régionales diversifient également les menus : ici une choucroute ou de l'aligot, là des moules ou un cassoulet.
Si les lieux, sont souvent spectaculaires et pour les touristes "tellement typiques du vieux Paris", la qualité des plats elle, laisse de plus en plus à désirer, les grands groupes ayant racheter majorité de ses établissement légendaires et y proposant une cuisine sans âme.
Décors, bonne (ou moins bonne) cuisine : notre sélection...
Vous en avez marre du croissant et des tartines beurrées au bistrot du quartier ? Vous êtes prêt à payer 4 € pour boire un cappuccino, mais seulement pour un vrai bon café, mélangé à de la vraie bonne mousse de lait ? Alors soyez content : longtemps négligé dans la restauration française milieu de gamme, le premier repas de la journée s'offre aujourd'hui une nouvelle jeunesse avec l'arrivée en masse de coffee shops et autre comptoirs soucieux de la qualité de leur expresso. Pour enchanter vos matinées, nous avons donc sélectionné des adresses parisiennes qu'on chérit et qui proposent de très bons petits déjeuners. Muesli, porridge, granola maison, œufs brouillés ou tartines élaborées... A vous de choisir l'assiette qui vous réveillera le plus délicieusement.
Nous vous parlions cet été des tendances bars et boissons de la rentrée 2015 : des bières locales, des bars à vins et des cocktails élaborés. Si les breuvages au raisin et au malt envahissent les caves et débits de la capitale, ceux confectionnés par des mixologues domineront l'automne 2015, avec l'explosion de bars à cocktails. Avec leur design raffiné très souvent doublé d'un concept fort (comme l'univers du ping-pong au Mini Pong ou l'ambiance orientaliste du Baranaan), ces tout nouveaux comptoirs parisiens affichent malheureusement des prix assez élevés. Et bien que notre portefeuille n'apprécie pas, il faut fréquemment débourser dans les 15 € pour déguster ces délicieux mélanges d'alcools. Ah, Paris la décadente ! Pour vous aider à faire le tri, nous avons réuni dans ce dossier huit de ces jeunes établissements dans le vent. Quand le soleil décline, il faut bien des petits remontants...
Des dizaines de food trucks débarquent enfin avec leurs grosses roues à Paris ! Tout a commencé en janvier 2015, lorsque la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé son intention d'ouvrir les épaisses portes de la capitale à une quarantaine de restaurants ambulants. Annonce historique dans l'histoire du camion gourmand en Ile-de-France, tant les emplacements étaient peu nombreux jusque-là intra-muros...
Depuis cette promesse, un appel à projets a été lancé pour choisir les véhicules autorisés à franchir le périph et vendre leur street food sur les pavés parisiens. Sur 158 candidatures reçues, 56 « popotes roulantes » ont obtenu le précieux sésame (ou pavot, selon les goûts). Les critères qui ont permis de faire cette sélection nous promettent des repas en plein air aussi nombreux que variés : « l’originalité », « l’esthétique », « la capacité à s’insérer dans l’espace urbain » ou encore « la part accordée aux produits frais, issus de l’économie sociale et solidaire, biologiques et locaux »... Voici nos sélections d'adresses street food pour patienter durant l'été, le temps que tous ces alléchants food trucks fassent leur route jusqu'à nous (voir aussi les tendances bars de la rentrée).
Carte intéractive des emplacements de food trucks à Paris
Les 56 food trucks qui seront à Paris cette année :
Midi à l'atelier, La cabane de Cape Cod, Mijote et sucrine, Bagel qui roule, Cony's, Beau caillou, Larry's, Wagy, Authentic falafel, Epice & love, Breizh truck, MT delights, Deli's St
Ambiance intimiste mais décontractée, petit nombre de tables, plats maison et recettes traditionnelles à prix abordable... Les épiceries fines qui présentent un coin cantine séduisent les urbains en manque d'ambiance et de produits du terroir. Sandwichs, plats en cocotte, tapas, toutes les formes de dégustations trouvent désormais leur place sur ces comptoirs gourmets, de plus en plus nombreux à Paris. Alors, pour se serrer les coudes - et trouver où les poser - durant l'arrière-saison, nous avons sélectionné de bonnes adresses où l'on peut à la fois se régaler et faire ses emplettes. Mais nous avons aussi réuni dans ce dossier six nouveaux restaurants plus classiques, qui méritent d'être testés avant la fin de l'année. Automne 2015, tu ne nous auras pas.
Malt et houblon sont de retour dans la capitale, et personne ne s’en plaindra. En moins de dix ans, Paris est passée du vide absolu (ou presque) en termes de bières artisanales à l’abondance la plus totale. C’est bien simple, chaque semaine une nouvelle recette sort de cuves franciliennes, et chaque mois une nouvelle marque se lance. Depuis 2014, la ville a même son festival des bières artisanales avec la Paris Beer Week. Plus la bière devient tendance, et plus il est difficile de suivre le rythme, même pour les passionnés assoiffés !
D’ailleurs, on vous aide à faire le tri avec cette sélection de dix bières produites dans Paris ou en banlieue, sachant que certaines recettes sont élaborées intra-muros pour être brassées en Ile-de-France. L’idée n’est bien sûr pas de faire un classement définitif (on aurait pu vous parler de nombreuses autres brasseries, comme celles de Théméricourt ou de Craig Allan à Plessis-de-Roye), mais juste de vous conseiller d’y goûter selon vos appétits, car chacune vaut la dégustation. Santé !
> Cliquer sur les flèches pour faire défiler le diaporama.
Il en est des troquets comme de la musique ou de la mode. A chaque été son tube musical, à chaque belle saison sa boisson fétiche. A chaque année son accessoire fashion, à chaque révolution de la Terre autour du soleil son concept de bar phare. Après le rosé pamplemousse en 2013 et le Spritz en 2014, de quelles bulles et quelles teintes cette rentrée 2015 sera faite ? Trois grandes tendances se dessinent depuis quelque temps et devraient donner le ton de cette nouvelle saison : les bières artisanales, les bons vins de petits producteurs et les alcools vintage. En un mot : le retour aux traditions et au local.
Chauvinisme...
Conservatisme, chauvinisme ? Il est vrai que le Parisien se tourne de plus en plus vers des boissons hexagonales, comme en témoigne le retour sur le zinc des vieux alcools français, illustré par l'effervescence des comptoirs à cocktails à l'ancienne. Quoi de plus cool aujourd'hui que de commander une Suze ou une eau-de-vie de poire ? La multiplication des bars et caves à vins (où l'on se défoule d'ailleurs sur des planches de charcuterie et de fromage de chez nous ou de chez nos voisins latins) illustre également bien cette renaissance des breuvages vieille France.
Mais la tendance la plus flagrante de ces derniers mois reste le retour dans la capitale et en banlieue de nombreux brasseurs artisanaux. Un phénomène qui n'est pas pour déplaire aux amateurs de bonnes mousses que nous sommes, heureux de troquer nos tristes demis d'Amstel contre de savoureuses
Véritables oasis chromatiques, les murs de tags font peut-être rager les petites mamies réacs, ils égayent pourtant un peu le paysage. Parce que c'est mignon l'ardoise des toits parisiens, mais bonjour la déprime quand le ciel bas et lourd vient y poser de gros nuages couleur cendre. On remercie alors les peintres qui, armés de leurs bombes de peinture, viennent colorier les briques de la capitale. De la couleur à Paris, enfin !
Looking for a top quality meal without the stuffed shirt ambiance? That’s exactly what you get at this relaxed bistro and wine bar in the 15th arrondissement. It’s a real neighbourhood joint, with a terrace on the charming Place du Comtat-Venaissin and a contemporary ‘grand salon’-style dining room. Here you can tuck into your avocado and crab millefeuille (€13) or Pouilles burratina (€9.50) while wearing flip-flops and leggings, if that’s what you want. And no one’s going to ask you to take off your baseball cap for the Albacore tuna with persillade (€19) or fabulous whole confit duck breast à l’orange (€21). There are also some less elaborate dishes – bagels, big salads – and a healthy wine list (from €4.50 a glass or €20 a bottle). Desserts include a Nutella and speculoos tiramisu, cheesecake or a generous café gourmand.TRANSLATION: ELLEN HARDY
« Bistro asiatique » : le concept, évidemment, attire les jeunes gourmets du 10e arrondissement. La décoration aussi donne envie de tenter cette expérience culinaire originale : meubles en bois façon scandinave, vaisselle design, lanternes, papier peint représentant des poissons... Une fois installé, on découvre avec plaisir une carte fusion franco-asiatique assez surprenante, quoiqu'un brin onéreuse : nachos de wonton (chips de ravioli chinois avec guacamole à la coriandre, 7,50 €), sashimi burger au saumon cru confit (19 €), penne à la crème de shitake (13,50 €), ou encore cromesquis aux gambas (19,50 €). On opte pour un classique bo bùn (salade traditionnelle vietnamienne) parfumé au canard aux cinq parfums (15 €) et qui malgré des ingrédients de bonne qualité manque un peu de saveur. La faute aux vermicelles de riz froids (alors qu’on les déguste habituellement tièdes) et à l’absence de cacahuètes censées apporter du croquant à la préparation.
Une autre option existe pour les plus petits budgets : le « panier du jour », une formule avantageuse à 16 € qui comprend deux entrées, un plat et un dessert, qui changent tous les jours. Seul bémol ce jour-là ? Tout est servi en même temps, ce qui laisse au plat le temps de refroidir pendant qu'on déguste les hors-d'œuvre. Un peu dommage… Surtout que le serveur, déjà peu souriant, perd tout semblant d'enthousiasme lorsqu'on lui demande de réchauffer notre assiette. Finalement, c'est le dessert, de délicieuses perles du japon (spéci
Vous avez envie d'un très bon dîner, mais surtout pas d'une ambiance guindée, de nappes blanches et encore moins de repasser une chemise avant de sortir ? C’est ce que vous trouverez aux Trois Garçons, bistrot décontracté et bar à vins du 15e arrondissement.
Sur la terrasse de la charmante place du Comtat-Venaissin ou dans le « grand salon » style Cluedo revisité à la sauce bobo, vous vous régalerez d'un millefeuille d'avocat et tourteaux (13 €) ou d'une burratina des Pouilles (9,50 €), en baskets et leggings si cela vous chante. Et porter un pull à capuche ne vous empêchera pas de déguster du thon Germon en persillade (19 €) ou un délicieux magret de canard entier à l'orange (21 €). La maison propose aussi quelques assiettes plus simples, comme de grosses salades ou un bagel au saumon (10 €). Et pour finir, des desserts gourmands comme le tiramisu Nutella et spéculoos (6,50 €), le cheesecake (7,50 €) ou le copieux café gourmand (8 €). Notez qu'une jolie sélection de vins (à partir de 4,50 € le verre et 20 € la bouteille) pourra accompagner harmonieusement tous ces mets.
Une adresse à retenir absolument pour les habitants du quartier, qui se prête aussi bien aux tête-à-tête qu'aux retrouvailles amicales et familiales.
Part traditional bistro, part local brasserie, this charming 15th arrondissement address is ideally located on a sunlit corner opposite the Parc Georges Brassens. Sunlight often fills the interior, adding lustre to the dark furniture and the floor’s beautiful, old-fashioned multicoloured tiling. The menu never changes – appearing frozen in time, a bit like the restaurant itself – with a vast array of traditional French dishes like Auvergne sausages with cheese mash (€15.50), sirloin steak with Roquefort sauce (€10.50), salt cod and potato mash (€12.60) and some very decent croque-monsieurs (€10), which use bread from the famous Poilâne and come served with homemade chunky chips and salad. Everything is simple yet spot on, right down to the various house desserts like chocolate mousse, crème caramel and fruit tarts (€6). Drinks are along the same classic, trusty lines: you can get glasses of wine from €4 (Brouilly, Gaillac, Morgon, Côtes du Rhône), three draught beers at €4.20 for a half pint and an espresso for €2. Although this area is notorious for its steep prices, Au Bon Coin offers brilliant French cooking that’s also perfectly affordable.TRANSLATION: HUW OLIVER
La première fois qu’on s’est rendu dans ce café-restaurant planté à la sortie du parc Georges Brassens, c’était au printemps. Ce soir-là, on avait été séduit par le soleil couchant qui engorgeait toute la pièce, et illuminait le beau carrelage multicolore qui recouvre le sol. Les rayons d’avril, droits et rasants, nous réchauffaient la nuque, tandis que la Grim à la pression nous rafraîchissait la gorge. Avant même de commander à manger, on se sentait revigoré Au Bon Coin – qui porte bien son nom, avec sa situation en angle parfaitement exposée.
Depuis, on est souvent revenu s'attabler dans cette adresse à mi-chemin entre le bistrot à l'ancienne et la brasserie de quartier. Il faut dire que dès notre deuxième passage, on nous a traités en vieux habitués : tutoyés, embrassés, chouchoutés… A l’image de l’ambiance, le menu, qui ne change jamais, a un côté délicieusement désuet : andouillette, saucisse d'Auvergne et aligot (15,50 €), brandade de morue (12,60 €), bavette d'aloyau sauce roquefort, francfort-frites (10,50 €)… On trouve aussi de très bons croques Poilane à 10 € (la célèbre boulangerie qui a donné son nom aux tartines se trouve juste en face), servis avec de gourmandes frites maison et de la salade. Tout est simple et savoureux, jusqu’aux desserts, maison également (6 €) : mousse au chocolat, crème caramel ou tarte aux fruits.
Côté boissons, le Bon Coin reste très classique : des verres de vin à 4 € (Brouilly, Gaillac, Morgon, Côtes du Rhône...), trois bières à la pr
This small, simply decorated 14th arrondissement bistro is the latest opening from French celebrity chef Ghislaine Arabian, a former judge on TV show ‘Top Chef’ and recipient of two Michelin stars at the acclaimed Pavillon Ledoyen.It comes as a surprise, then, that the starters at Les Petites Sorcières are failures. Though a joy to look at, fried squid with Basquaise sauce (tomatoes and sweet peppers) is clearly overdone, while an odd pairing of roast figs and Saint Jules lobster is poorly seasoned. Mains are a mixed bag, too, as the citrus-infused wild sea bream with stuffed aubergines is a hit, but the organic Irish salmon in a vegetable miso lacks any sort of character. At €59 per set menu, Les Petites Sorcières seems to have taken a misstep.Fortunately, the desserts are packed with all the originality and charm that we could have expected from the first. The ‘Feuille à Feuille’ is a sort of ‘new look’ millefeuille where epic slabs of dark chocolate alternate with thick layers of raspberries and whipped cream, the whole served with a striking smoked dark chocolate ice cream. Similarly successful is Arabian’s spin on the British classic Eton Mess – a joyful mélange of strawberries and meringue, served here with a scoop of vanilla ice cream. If only the full menu had been so good.TRANSLATION: HUW OLIVER
Est-ce parce que l’adresse nous avait été conseillée par une amie au bec fin ? Ou bien parce qu’il s’agissait de la table de la célèbre chef Ghislaine Arabian ? On attendait en tout cas beaucoup de ce petit bistrot installé dans le 14e arrondissement. Impatients de rencontrer un grand nom de la cuisine hexagonale (deux étoiles au Guide Michelin en 1995 pour son restaurant Le Pavillon Ledoyen, et ancien membre du jury de Top Chef), on était ce soir-là les premiers clients à prendre place dans la petite salle très simplement décorée. Hélas, le repas nous a un peu déçus.
L’aventure avait pourtant bien commencé : c’est Ghislaine Arabian elle-même, charismatique et naturelle, qui vient prendre commande. Alors, évidemment, on suit ses suggestions, et on choisit en entrée le sauté de petites seiches de Sète façon basquaise. Première déception : les céphalopodes vantés par la chef paraissent peu travaillés malgré les tomates et la sauce qui les accompagnent. Si bien que l’assiette, très colorée, a finalement plus d’allure que de goût… Problème similaire avec les figues rôties et le homard de Saint Jules : les ingrédients sont de qualité, mais peu assaisonnés et laissés les uns à côté des autres sans véritable liant gustatif. A ce stade, franchement, on se demande où sont passées les étoiles de madame Arabian…
En plat principal, on se réconforte avec une très bonne dorade sauvage rôtie, parfumée aux agrumes et entourée d'aubergines farcies. Mais notre deuxième choix, le saumon bio d’I
With its artfully ‘distressed’ walls, blackboards and wooden counters, ‘Baguett’s’ has the cosy, homely feel of a rural family kitchen. It can be tricky to navigate the swarms of chic new cafés in central Paris, but this no-frills address near the Comédie-Française is a safe bet for drinks and breakfast.There’s a good value breakfast menu at €5.50, which gets you unlimited bread (either baguette or nut and raisin loaf), plus as much jam, Nutella, butter and honey as you like. Another – the ‘Total Baguett’s’ (€12) – is much the same but with an added hot drink and a small glass of freshly squeezed orange juice. Alternatively, a warming bowl of porridge with banana or apple (€5.50) or one of their lush-looking homemade pastries.TRANSLATION: HUW OLIVER
Parmi les nombreuses modes que connaît le monde de la restauration parisienne, celle-ci fait bien partie de nos préférées : la prolifération des coffee shops. Baguett’s est de ces nouveau-nés gourmands qui nous permettent de boire du bon café, et même de prendre un petit déjeuner assez équilibré en semaine – car non, le croissant-expresso au comptoir ne constitue pas un repas idéal pour commencer la journée.
Ouvert à la rentrée 2015 à quelques enjambées de la Comédie-Française, cette adresse nous séduit avant tout par sa décoration cosy. Très lookée mais décontractée avec ses murs bruts, ses ardoises en veux-tu en voilà et son banc en bois, la petite salle jouit d'une ambiance particulièrement chaleureuse. On se croirait dans la cuisine coquette d'une grande famille, et on s'imagine boire notre cappuccino à côté d'une fratrie d'ados affamés de Frosties.
Les menus de petit déjeuner renforcent cette atmosphère bonne franquette, en particulier la formule à 5,50 € qui permet de dévorer à volonté du pain (baguette ou aux raisins et noisettes grillées) avec autant de confiture, nutella, beure et miel que l'on souhaite. Ces multiples douceurs à tartiner sont à disposition sur la plus grande table. Quand on estime ne plus rien pouvoir avaler, on les passe au client suivant. La formule Total Baguett’s (12 €) reprend ce principe avec en plus une boisson chaude et un (tout petit) verre d’oranges pressées.
On peut également commander un porridge à la banane (5,50 €) – ou à la pomme, quan
This wine bar-cum-delicatessen in the 15th arrondissement has a warm and intimate feel about it, with only a handful of tables and charming furniture fashioned out of old wine barrels. Run by the same team as the identically named bistro opposite, La Cave Signature boasts a small terrace overlooking the small Place du Général-Monclar and is best suited to cosy dates rather than large get-togethers.Glasses are helpfully arranged into three price bands: ‘small pleasures’ (reds, whites and rosés from €4), ‘good moments’ (around €6) and ‘special occasions’ (Champagne, €10). In the middle band, for instance, there’s a particularly flavourful Minervois and a thoroughly pleasant Saumur-Champigny. Spirits are also available, and so too are various draft beers and artisanal bottles like the Levalloise lager and the Citra Galactique pale ale. For non-drinkers, there’s a decent range of fruit juices and various flavours of Club-Mate. Team your drinks with an excellent plate of mature cheeses or some exquisite ham (€12-€20), but avoid the rather banal sausage and chorizo.TRANSLATION: HUW OLIVER.
Souvent, dans cet extrême est du 15e adossé aux lignes de chemins de fer, on passe sans vraiment regarder autour de soi. C’est bien dommage, car en levant les yeux, on peut tomber sur un faux phare grandeur nature, sur d’anciens bains-douches occupés par un collectif artistique, ou encore sur une impasse gorgée de verdure comme Paris en a le si joli secret. C’est dans ce quartier au charme caché qu’a ouvert La Cave Signature en 2014, un sympathique bar à vins comme il en manquait franchement dans le coin.
Ce petit comptoir qui fait également épicerie fine est en fait le cadet du bistrot gourmand du même nom, situé juste en face. L’intérieur, intimiste mais chaleureux, nous séduit : une poignée de tables à peine, du mobilier recyclé à partir de tonneaux et caisses de vin, et bien sûr de nombreuses bouteilles contre les murs. On profite des derniers rayons de septembre pour s’installer en terrasse, sur l’étroite place du Général-Monclar. Le lieu se prête très bien aux rendez-vous galants, moins aux retrouvailles entre amis si l’on est un peu nombreux.
La carte des vins servis au verre s’organise par tranches de prix : des « petits plaisirs » à 4 € (des crus des trois couleurs) aux « grandes occasions » à 10 € (Champagne), en passant par les « bons moments » à 6 € (blanc ou rouge), parmi lesquels un minervois très goûteux, et un saumur-champigny agréable quoiqu’un peu faible en caractère. On peut également boire ici des spiritueux, des bières pression ou artisanales en bouteille
Set on a charming side-street off the eponymous boulevard, this minimalist coffee shop boasts simply a counter with fancy coffee machine, a workbench laden with food, four tables and a banquette. A bay window and wooden furniture complete the light, bright, companionable feel.Order at the bar (or if it’s quiet, the friendly staff can hear you from where you’re sitting). Coffee comes from Coutume, and a cappuccino (€4) comes with a heart drawn in its mousse. Classic or Bircher muesli is on offer at breakfast for a healthy start (€5.50), plus tartines with jam (€3.50) or perhaps avocado and feta (€8.50). At lunch, there’s a regularly updated menu of toasted sandwiches (€8) and salads (€6.50), all made with fresh ingredients, plenty of fresh herbs and zinging sauces. Finish up with an own made cookie or slice of cake – a shade pricy at €4, but we’ll be back next time payday rolls around.TRANSLATION: ELLEN HARDY
Cela devait arriver. On peut même s’étonner que la chose ne se produise que maintenant : un bar à Spritz ouvre ses porte à Paris. Son petit nom ? Spritzer, tout simplement. Pas besoin de faire compliqué quand on surfe sur un concept tellement vendeur... C’est dans le 1er arrondissement, à l’hôtel Crayon Rouge, que cette adresse lancée par les ragazzi du site de vente de vin Great Wine Italy prendra ses appartements. Attention à ne pas rater le rendez-vous : du 29 juillet jusqu'à fin août, le bar n'ouvrira que du mercredi au vendredi entre 18h et 22h. Puis toute la semaine à partir de septembre. Le nerf de la guerre : le prix. Considéré comme un cocktail en France alors qu'il se paye entre 2,50 et 4,50 € en moyenne en Italie, le Spritz coûte généralement cher sous nos latitudes et le Spritzer ne déroge pas à la règle. Comptez 8 € pour en déguster un, qu'il soit à l'Aperol ou au Campari.
Pour la petite histoire, ce serait au cours d’un voyage en Toscane que l’équipe aurait découvert, en plein cœur de Florence, un bar à aperitivo typique (concept répandu chez nos voisins de la Botte, durant lequel on profite généralement de grignotage à volonté contre l’achat d’une boisson alcoolisée avant le dîner). Un barman prénommé Mario leur aurait alors confié quelques-unes de ses bonnes recettes. Petit rappel des ingrédients pour ceux qui n’aurait jamais goûté ce cocktail originaire du nord de l’Italie : reconnaissable à sa teinte orangée, la boisson se compose de prosecco (vin blanc effe
Imagine all the people… se délectant de plats gastronomiques dans une station de métro ! Difficile à concevoir ? C’est pourtant l’idée de l’opération annuelle « Les grands chefs descendent dans le métro », organisée par la RATP en partenariat avec le Guide Champérard. Le principe de ce rendez-vous, qui se tiendra pour sa septième édition du 3 au 5 novembre à la station Miromesnil : faire déguster les recettes de trois grands chefs (Patrick Bertron, du Relais Bernard Loiseau ; Nina Métayer, chef pâtissier du Grand Restaurant de Jean-François Piège ; et Andréas Mavrommatis, du restaurant Mavrommatis) à une dizaine de participants (par session). Ces derniers devront deviner les ingrédients utilisés par les cuisiniers, et celui ou celle qui parviendra à déceler les subtilités de son assiette se verra offrir un panier gourmand. Donc, pour résumer : vous mangez gratos --> vous gagnez --> vous mangez gratos. Très rentable ! Et surtout bien amusant pour les foodistas.
Bien que gratuites, les places seront évidemment assez chères. Pour participer à l'une des six sessions (deux par jour, l’une à 12h30 et l’autre à 17h30), il faut se rendre le 26 octobre 2015 sur la page Facebook de la RATP : un jeu portant sur le thème du goût permettra de sélectionner quatre internautes pour les sessions du midi (soit douze places en tout). Les autres participants seront choisis dans le public. D'ici là, révisez bien votre Larousse de la cuisine !
Menu :
• Mardi 3 novembre : la haute gastronomie (P
Choisissez une belle journée pour parcourir le quartier Convention : le Sud du 15e, très vert et calme, se savoure essentiellement en extérieur. Enfilez donc vos plus belles Air Max. Mais prenez aussi dans votre sac vos lunettes de soleil et vos lunettes de vue si besoin, le programme sera également artistique et littéraire. Vous voilà prêts pour un belle balade entre nature et culture.
9h : Footing (ou promenade) sur la Petite ceinture
Que la chose soit dite clairement dès maintenant : il n’est pas question ici d’une excursion illégale sur d’anciens chemins de fer désaffectés… Mais d’un jogging ou d’une petite marche dans un parc très différent de tous ceux que l’on trouve ailleurs à Paris. Dans le 15e arrondissement, un tronçon de la Petite ceinture a lumineusement été aménagé en promenade verte de 1,3 kilomètre. Cette voie ferroviaire, qui fait le tour de la capitale sur 36 kilomètres, avait été construite sous le Second Empire et abandonnée en 1934. La partie transformée en balade s’étend de la rue Olivier de Serres au métro Balard, et se trouve en grande partie plongée dans la verdure grâce aux talus de végétation naturelle qui l’encerclent. Coupée de la circulation du fait de son élévation par rapport aux rues adjacentes, la Petite Ceinture constitue un chemin délicieux pour la rêverie ou pour de courts footings (à partir de 5 km, on tourne forcément un peu en rond).
<img id="16fa6b43-6f1c-838a-5fdd-c32658b3449a" data-caption="La promenade de la Petite Ceinture" da
Tentez de gagner des repas dans trois food trucks participant à Street Food Temple en visitant cette page.
Les amateurs de cuisine de rue et autres foodistas vont pouvoir s’en donner à cœur joie durant tout un week-end à Paris : le festival Street Food Temple revient au Carreau du Temple du 25 au 27 septembre, avec son lot de food trucks, triporteurs et ateliers gourmands. Pour cette deuxième édition, la Corée sera à l'honneur avec des espaces dédiés à la cuisine de la péninsule asiatique. Outre ces diverses attractions culinaires, l'événement touche à la culture urbaine en général, avec de la musique, de l'art et des animations pour adultes et enfants. Ca vous semble un peu brouillon ? On fait le point pour vous :
1. Les rendez-vous gourmands
Street food oblige, les food trucks constitueront l'attraction principale du festival (voir notre sélection dans le diaporama ci-dessus). Parmi les vingt camions choisis par les organisateurs (sur quatre-vingts candidats), on retrouvera des véhicules que l'on connaît bien, comme Bügelski Deli, Le Camion Gourmand ainsi que Le Camion qui fume. Que des poids lourds dans nos assiettes. Mieux vaut donc préparer son estomac dès cette semaine. Mais aussi des trucks moins connus, comme Melle Roquette ou le mexicain Señor Boca. Treize triporteurs et chariots ambulants feront également étape au Carreau du Temple, comme Mozza & Co, le Kiosque Dim Sum, et Les Petites Planches.
A côté de la gastronomie nomade, la cuisine coréenne dominera le fest
Tentez de gagner des apéros-dîners à La Maison Plisson et un panier garni made in Ile-de-France en visitant cette page.
La culture, vous l’aimez surtout quand elle permet de fabriquer de la bière et de bonnes assiettes de tapas ? Dans ce cas, on a trouvé un moyen de vous faire participer aux Journées du Patrimoine sans faire la queue une demi-journée, ni apercevoir le moindre arc-boutant… Lors du week-end des 19 et 20 septembre, faites semblant de vous rendre dans le Marais pour visiter l’Eglise Sainte-Elisabeth-de-Hongrie et, au dernier moment, filez en douce vers l’Est jusqu’au boulevard Beaumarchais. Au 93 de cette large voie, vous trouverez la Maison Plisson, une adresse très gourmande (restaurant, épicerie, crèmerie, mais aussi boulangerie et cave à vins) qui organise sa propre version du fameux week-end culturel… C'est-à-dire deux jours de dégustation locavore, avec des produits parisiens et franciliens.
Bière Bap Bap et jambon Le Prince de Paris
Plusieurs animations se tiendront dans les deux espaces de ce grand établissement, divisé en une mini-halle regroupant des produits frais et d'épicerie triés sur le volet, et une partie restaurant où les aliments d'à côté sont transformés en de délicieuses recettes. Côté boisson, on se réjouit de retrouver à cette occasion la marque Bap Bap, bière « brassée à Paris, bue à Paris » (dont nous vous parlions dans notre article sur les bières parisiennes), qui organise une présentation et une dégustation le samedi 19. Côté solide, o
Bonne nouvelle pour vos finances de fin de mois : vous allez pouvoir inviter votre prochain flirt dans un bon resto sans payer sa part. Pas besoin de lui imposer un resto-basket pour ça, il suffit de réserver une table dans le cadre de l’opération « Tous au restaurant », qui revient en France du 21 septembre au 4 octobre 2015 et qui permet, dans certains restos, de profiter d’un menu offert pour un menu acheté. Seule contrainte, vous ne choisirez pas ce que vous dégusterez car il est obligatoire de prendre le menu estampillé « Votre invité est notre invité ».
Tables de grands chefs
Durant ces deux semaines gourmandes, de nombreuses adresses françaises appliqueront ce principe simple et aguicheur, de la bonne petite pizzeria aux tables gastronomiques. A Paris, la liste des participants nous donne déjà faim. On en connaît déjà bien quelques-uns, comme L’Assiette ou Mazzucco, mais il y a aussi des tables de grands chefs hexagonaux comme celle d’Hélène Darroze, La Salle à manger, ou celles d’Alain Ducasse : Allard, Aux Lyonnais, Benoit, Rech et le Jules Verne. On peut consulter la liste complète des adresses participantes sur le site de l’événement. Si les menus n’étaient pas si copieux, on serait presque tenté d’y aller seul pour voir si on nous laisse manger deux fois plus pour le même prix…
Accords mets et vins
Une nouveauté marque cette sixième édition et vous évitera de devoir rester sobre lorsque la carte des boissons n’est pas vraiment dans vos moyens : pour la première fo
Nous vous en parlions il y a plusieurs mois, il arrive enfin. Le Bateau qui fume, petit frère marin du célèbre food truck à burgers Le Camion qui fume, vient de nous confirmer qu'il jettera l'ancre dimanche 6 septembre à Paris. On le trouvera le midi au port de Solférino (7e), et le soir au quai de la Tournelle (5e). Pour la suite, il faudra attendre le dévoilement des futures escales du bateau dans notre ville sur le site de l’entreprise.
Cette bonne nouvelle fait suite au long silence qui avait suivi l’annonce, au printemps, de son lancement initialement prévu pour le 25 avril, et repoussé pour cause de problèmes techniques. « Prêt à se jeter à l’eau » depuis plusieurs semaines, le navire gourmand n’attendait plus que les autorisations pour accueillir ses premiers clients.
Une barge transportant... un food truck
En quoi consiste ce Bateau qui fume ? Concrètement, rien de très nouveau, puisqu’il s’agit d’une barge plate transportant un des célèbres camions-cuisines que nous connaissons déjà. Côté menu, on dégustera la même chose que sur la route : des succulents burgers, au bœuf, à la volaille ou végétarien, des délicieuses frites et du coleslaw maison, et un cheesecake incroyablement dense. Pourquoi changer une recette qui réussit ? Une nouveauté néanmoins : on trouvera également sur place un camion-buvette, proposant bières, champagne et vins.
Toujours plus de Kristin Frederick
A l’origine de ce projet, toujours cette même trentenaire californienne pleine de ressources,