Les techniques les plus courantes pour gruger dans le métro parisien
C’est l’été et à moins d’être rentier, égérie Chanel, ou chômeur avec une grand-mère qui habite en bord de mer, vous passerez la plus grande partie de la saison à Paris. En même temps, il y a pire. Oui, il y a les contrôleurs de la RATP. C'est pourquoi, en bons samaritains, nous avons choisi de vous livrer ici-même, au péril de notre code moral, nos conseils pour échapper à leurs griffes acérées, leurs pattes velues et leurs yeux perçants.*
Conseil n°1: La semi-gruge involontaire
a) Le coup du baby-sitter évaporé
Gardez toujours sur vous des tickets tarif réduit et un ticket tarif plein. Si vous prévoyez de traverser une zone à risque où les contrôles sont journaliers (Montparnasse, Nation ou Châtelet en heure de pointe, mais en même temps là, vous cherchez les embrouilles), compostez un ticket tarif réduit. Au moment du contrôle, feignez d'avoir confondu entre vos tickets et ceux que vos employeurs vous donnent pour la petite fille leucémique que vous gardez tous les après-midis, en plus de faire les marchés les mercredis et d’être serveur/euse de nuit la semaine et de vous prostituer pour payer le loyer de votre misérable appartement le week-end. Attention, essayez de ne pas trop en rajouter, quand même.Le scénario prend dans 78 % des cas.
b) Le coup du (trop gros) paquet de tickets à éplucher
Attention, cette méthode ne fonctionne pas à tous les coups. Vous devrez avoir en possession de nombreux tickets usagés plus ou moins récents, pas moins d’une cinquantaine, i