Beng Beng
Y a pas que la jambon-œuf-fromage dans la vie, comme le rappelle Ly-Hear Lo-Teyssandier dans son petit réfectoire vert pistache à mobilier cantinier. Ici, on aime les galettes, savez-vous comment ? En version Sud-Est asiatique. Car ces casse-dalle, roulés dans une rondelle de pâte cuite et garnis de crudités et/ou de chair, prospèrent depuis des siècles sur les terres de Bouddha, à 13 000 km du Finistère.
Sur ses platines de cuisine, la taulière en scratche trois variétés taille vinyle 33 tours. Le tiercé dans l’ordre ? 1 : le bánh xèo du Vietnam, crêpe de riz au curcuma qui atteint les 30 décibels de croustillance par bouchée – avec porc, crevettes, salade, soja, menthe, basilic et concombre (même en février, gloups). 2 : le rôti de Malaisie (d’origine indienne) à la farine de blé, lustré de ghee (un beurre clarifié) featuring saucisse de porc et crudités – bon délire. 3 : le jian bing de Chine, à base de riz, tapioca et haricots, chargé de poulet au satay, d’œuf, de salade et de légumes – pas encore goûté.
En appoint, on fait main basse sur des bánh khọt, sorte de fines gaufres toutes creuses poudrées de crevettes, de bonnes croquettes de tofu frit ou, en dessert, des mini-crêpes au pandan et lait concentré au coco, à pousser d’un sirop maison de shiso pas vu avant (très sucré)… Beng beng : RIP petite fringale partie trop tôt.
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