Le derrière des œuvres : les plus beaux culs du Louvre
Le XVIe siècle avait-il ses propres Kim Kardashian ? L’arrière-train peut-il avoir une fonction tragique ? A qui appartenaient les plus belles chutes de reins du premier Empire ? On est rentrés au Louvre par la porte de derrière pour y dénicher des trésors nouveaux. Après tout, même dans le musée le plus célèbre de France, « on n’est jamais assis que sur son boule », comme dirait Booba.
Cornelis van Haarlem, Le Baptème du Christ, 1588
Contrairement à ce que le titre indique, la scène de baptême est reléguée à l’arrière plan du tableau, laissant le spectateur nez-à-nez avec le derrière imposant du personnage central. Sans doute le peintre avait-il pressenti le passage de l’ère chrétienne à celle des twerks. Aile Richelieu, 2e Etage, salle 13.
© Jade Loncle pour Time Out Paris - Cornelis van Haarlem, Le Baptème du Christ, 1588
Pierre Puget, Milon de Crotone, 1671-1682
Puni pour son audace et son ubris, Milon, multiple champion des Jeux Olympiques est condamné à se faire dévorer. Le sculpteur de Louis XIV le représente au moment où le lion plante ses griffes dans ses cuisses… Et mord avec hargne le postérieur musclé de notre vainqueur déchu. Aïe ! Aile Richelieu, entresol, Cour Puget.
© Jade Loncle pour Time Out Paris - Pierre Puget, Milon de Crotone, 1671-1682
Jean-Auguste-Dominique Ingres, Le Bain turc, 1852-1859.
Dans ce tableau, Ingres replace au coeur d’un harem sa fameuse Baigneuse, qui pique immédiatement la curiosité du spectateur. Contrairement aux autres od