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Derrière La Rédaction se cache l’union secrète des cerveaux des membres de l’équipe éditoriale. Les articles signés par elle, qui peuvent apparaître dans toutes les rubriques, portent le sceau du collectif. Team Out.
L’été n’est pas terminé. Alors que le soleil de novembre continue d’irriguer la ville, Time Out présente la « bien nommée » Phocéenne, bière blonde aux notes légères, brassée à Marseille dans l’une des plus brasseries du sud de la France : la Valentine. Avec ses extraits de houblon « Mistral » français, cette lager à 4,2% s’accorde parfaitement avec les mets du sud. Comme les panisses ! D’où cette « Route des panisses », soit trois semaines du lundi 18 novembre au 7 décembre pour redécouvrir la cité phocéenne un transat après l’autre, à travers des bars typiquement marseillais. La bonne affaire : pour une Phocéenne achetée (demi ou pinte), les panisses sont offertes ! On vous déroule l’itinéraire !
Dès les premiers jours de froid venus, ils poussent comme des boutons d'acné sur un front d'adolescent. Aux quatre coins de Paris, on voit essaimer des marchés de Noël avec leurs chalets et étals par milliers. Comme d'habitude, il y a de tout. Alors on a enfilé notre imper beige éliminé pour vous dégoter le haut du panier, avec une préférence pour les événements avec du cachet et de l'engagement – exit les marchés de Noël des Tuileries ou de Saint-Michel. Car oui, il est possible de faire des cadeaux avec un peu d'éthique et de personnalité. On a aussi pensé à en mettre un ou deux plus classiques, pour régaler tout le monde. En voiture pour un petit tour de Paris des marchés de Noël 2024.
Pour les fous de marchés, notre dossier des marchés alimentaires ici, et celui des puces par là.
Pour vous mettre dans l'ambiance de Noël, découvrez notre sélection des films de Noël à voir au pied du sapin.
Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 22 au 24 novembre 2024 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.
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Ce qu’on aime à Paris, c’est que chaque semaine, il y’a du nouveau à faire. Un bar où les cocktails coulent à flot, un petit bistro de quartier ou une expo pour remplir sa caisse à culture. Chez Time Out, on sait que vous n’avez pas toujours le temps de vous rencarder sur les bons plans parisiens. Ça tombe bien, nous, si. Voici un petit paquet d’idées pour savoir où sortir cette semaine du 18 novembre 2024 à Paris et ainsi donner du coffre à votre vie sociale. Cadeau.
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Les températures ont beau être équivalentes à une canicule bretonne, le mois de novembre 2024 est bel et bien là ! Et parce que la fin de l’année approche, il arrive garni comme une hotte de cadeaux. Tels des mycophages de bons plans, on est parti renifler dans nos petits coins secrets pour vous dresser une liste de choses incontournables à faire ce mois-ci, entre expos retentissantes, restos tout chauds et encore et toujours des festivals. Approchez vos petits souliers, ce dossier est votre premier cadeau de la saison.
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Si votre médecin vous conseille de manger cinq fruits et légumes par jour, chez Time Out Paris, on vous fournit vos cinq bons plans quotidiens à ne pas manquer en ville. Avec, comme d’habitude, rien que la crème de la crème des sorties. De l'expo dont tout le monde parle au bistrot bien planqué en passant par le festival qui s'apprête à embraser une des nombreuses friches parisiennes… Tout, vous aurez tout pour être comblés aujourd'hui à Paris.
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Cet article comprend des liens d'affiliation. Ces liens n'ont aucune influence sur notre contenu éditorial. Pour plus d'informations, cliquez ici.
Ah, la fameuse magie de Noël… ou devrions-nous dire la mièvrerie, parfois bien dégoulinante, des fêtes de fin d'année sur grand écran. Depuis des décennies, le cinéma s’évertue à immortaliser ce moment en livrant des longs métrages célébrant la naissance... du paquet-cadeau ! Pour ces nouvelles fêtes, Time Out Paris vous a concocté un top des meilleurs films de Noël : entre poésie premier degré, ironie mordante, western enneigé, humour enfantin et même quelques frissons horrifiques.
Afin de contenter le maximum de monde, notre agenda des concerts rassemble autant des énormes stars, habitués aux shows son-lumières-pyrotechnie que des groupes issus de la scène rock indé française, potentiellement parmi la plus exceptionnelle au monde. De la grosse soirée passée à l'AccorHotels Arena jusqu'à l'intimiste date à la Station, il ne fait aucun doute que vous trouverez votre bonheur dans cette sélection. Que demande le peuple ?
Pour découvrir notre sélection des salles de concerts à Paris, c'est par ici.
Ce petit malaise dans la queue d’une attraction touristique bondée, on l’a tous ressenti un jour. Et on a tous un jour ressenti la satisfaction de découvrir une culture de façon authentique. C’est sans doute le souvenir de ce petit frisson qui a poussé le champion olympique de fleuret Enzo Lefort à accepter la proposition d’Evaneos, le spécialiste du voyage sur mesure, de partir au Japon pour un séjour loin, très loin, des sentiers battus. Il en est revenu avec une série de photos elles aussi loin des clichés, à voir à la Fisheye Gallery dans le 10e arrondissement jusqu’au 23 novembre dans une expo intitulée Première(s) fois.
Un parcours très artistique
« Quand on pense au Japon, on imagine des villes futuristes. Finalement, on a trouvé des petits coins de tranquillité et de culture ancestrale, c’est vraiment ce que j'ai adoré découvrir », raconte Enzo, qui est parti en compagnie de son père sur un itinéraire très porté sur l’art. Après avoir admiré l’architecture des temples bouddhistes et shintoïstes millénaires de Kyoto, ils ont pris le bateau pour visiter les îles de Naoshima et Teshima, de véritables « musées à ciel ouvert avec des expos d'art contemporain ». Le champion de fleuret a aussi pu découvrir l’ikebana, l’art de la composition florale japonais, dont la poésie semble avoir infusé dans ses photos.
De nouvelles expériences
Le parcours d’Evaneos prévoyait aussi des étapes dans des lieux reculés, hors des itinéraires touristiques, comme sur l’île de Miyajima. «
Oubliez le Bubble Day ou la Color Run : comme ses réputés cousins de New York ou de Londres, le Marathon de Paris s’est imposé comme un must pour tout runner ambitieux. Un défi de 42,195 km, où sueur, douleur et endurance se mêlent au plaisir de conquérir la Ville Lumière. Chacun son style : sans pause pour les plus tenaces, marche rapide pour d'autres, ou même pauses stratégiques pour apprécier le décor. L’important, c’est de franchir la ligne d’arrivée, sourire aux lèvres, fier de s’être surpassé.
En 2025, rendez-vous le dimanche 13 avril pour cette grand-messe sportive. Avec plus de 50 000 inscrits attendus, dont une armada de coureurs internationaux, le parcours de la 48e édition du Schneider Electric Marathon de Paris promet encore des vues spectaculaires : des Champs-Élysées à l'avenue Foch, en passant par les bois de Vincennes et de Boulogne. Si vous ne l’avez jamais tenté, préparez-vous sérieusement. Ce marathon est plus qu’une course : c’est un exploit physique et mental qui se planifie des mois à l’avance. Ne reste plus qu'à chausser vos baskets.
Comment s'inscrire au Marathon de Paris 2025 ?
Le Schneider Electric Marathon de Paris est complet, mais pas de panique. Vous pouvez encore rejoindre l'aventure du 13 avril 2025 grâce à trois options. Promis, il y a forcément un plan fait pour vous :
Un dossard associatif, c’est 85 € de frais d’engagement, et un défi solidaire en prime : collecter au moins 420 € pour une association. Plus d'infos par ici.
Un doss
Gilles Lellouche, c’est la grande gueule du cinéma français qu’on adore suivre, que ce soit en braqueur sans pitié dans L’Instinct de mort ou en flic à cran dans BAC Nord. Ce mec peut tout jouer, avec une intensité qui cloue au siège. Avant de cartonner sur grand écran, Lellouche a débuté comme réalisateur de courts-métrages, avant de passer devant la caméra et devenir l’un des visages incontournables du cinéma français. Ami de longue date de Jean Dujardin, il a aussi partagé l’affiche avec des pointures comme Vincent Cassel et Marion Cotillard. C’est le pote qu’on suivrait jusqu’au bout de la nuit, le gangster avec du cœur, et l’acteur qui réussit à nous faire rire ou frissonner, souvent les deux en même temps.
Désirée pour sa lumière et son savant bordel, ses odeurs d’épices et de marées, de poisson grillé et de viande rissolée, Marseille exerce un pouvoir d’attraction qu’une vie entière ne suffirait pas à expliquer. De Vauban à la corniche, du Panier à Noailles, on la dévore à chaque coin de rue sans même attendre une quelconque faim, tant les ouvertures se succèdent depuis une dizaine d’années – avec plus ou moins de succès.
Au-delà de la hype, certaines adresses se sont durablement inscrites dans le paysage, des lieux où les Marseillais ont leur table, où les touristes réservent parfois des semaines à l’avance pour espérer saisir ne serait-ce qu’une lichette de ce que la ville a de plus vorace à offrir. Gastronomique, italien, burger, écailler, bistrot, en terrasse, en salle ou les pieds dans l’eau, voici les meilleurs restaurants où engloutir Marseille par le menu.
Voici probablement l’un des meilleurs espaces parisiens dédiés à la photographie. Le site de la MEP présente en effet des photographes émergents aux côtés de rétrospectives de grands noms de la discipline comme Larry Clark, Joel Meyerowitz ou Martin Parr. Chaque année, la MEP accroche également sur ses murs des œuvres issues de son propre fonds, très riche. Ainsi, ce sont une dizaine d'expositions monographiques qui viennent, annuellement, ravir le coeur et les prunelles des amateurs de photo.
Et pour les vrais passionnés pour qui un accrochage, même magnifique, ne suffirait pas, la bibliothèque de la MEP vaut elle aussi le détour, avec son lot d'ouvrages rares, de premières éditions et de monographies éditées par des galeries. Initiée par les fondateurs de l'association Paris Audiovisuel (Henry Chapier, président de la MEP, ainsi que Jean-Luc Monterosso, Marcel Landowski et Francis Balagna), la MEP s'inscrit donc comme l'un des piliers du huitième art à Paris.
Si les aficionados de Motus en ont une peur bleue, les mélomanes parisiens y ont leur rond de serviette. Et pourtant, planquée au pied de la Cigale, la Boule Noire passerait presque inaperçue. Une discrète petite porte indique néanmoins son existence et ceux qui la connaissent savent la trouver.
Avec ses presque deux siècles à l'état civil, la salle de concerts en aura connu des belles. Après une période goguette au XIXe siècle, salle de danse ensuite, puis cabaret et cinéma, elle se convertit au rock dans les années 1990, accueillant des groupes pour leur première scène à Paris (Franz Ferdinand, Phoenix) et des artistes confirmés souhaitant retrouver l'intimité moite de leur jeunesse le temps d'un concert (Metallica, Queens Of The Stone Age…).
Avec une nouvelle équipe de programmation en 2019, suivie par l'arrivé de Laure Togola en septembre 2023, la salle a trouvé la trace de la fontaine de jouvence. Au programme : les meilleurs groupes de rock indé internationaux, toutes factions stylistiques confondues, des soirées hip-hop plus que bien senties et des touches électroniques. Autant dire que même Thierry Beccaro risque de ramener son boule.
Sortez les Oxbow, faites péter les palmes et remplissez les bouteilles d’eau : tous les feux sont au vert pour aller barboter au lac de Vaires. A une trentaine de minutes de Paname, le plus grand spot nautique d’Île-de-France a de quoi faire rougir Paris Plage et sa Seine pleine de canettes et trottinettes momifiées. Sur l’île de loisirs de Vaires-Torcy, une immense étendue de sable fin vous attend pour disputer vos meilleures parties de beach-volley ou taper vos meilleures siestes arrosées de monoï (ou de crème SPF 50+), avant d’aller tremper vos jolies guiboles dans les eaux claires du lac de Vaires.
Un stade nautique de compétition
Mais le vrai kiff de l’île, c’est son versant sportif, qui se décline en une foultitude d’activités nautiques et terrestres. Dans les 350 hectares de la base en pleine nature, on compte pas moins de quatre courts de tennis, un golfe et un centre équestre. Sur l’eau, vous pourrez – au choix – vous laisser tenter par du stand up paddle, du rafting, du canoë-kayak, de l’aviron, du catamaran ou de la planche à voile. Une offre pléthorique sans pareille, qui explique le choix des équipes de Paris 2024 d’y installer une partie des épreuves des Jeux olympiques.
Site officiel de Paris 2024
Ouvert en 2019, le stade nautique de Vaires-sur-Marne a été le premier équipement sportif à être livré pour les JO 2024. Juste à côté de l’île de loisirs, le stade s’étend sur 200 hectares et pourra accueillir jusqu’à 24 000 spectateurs. En son sein, un bassin d’e
Loin de la vie de château et du faste de son cousin des Yvelines, la porte de Versailles est un poil moins sexy que Kirsten Dunst en Marie-Antoinette. Et si l’on s’aventure parfois du côté de son parc des expos, c’est essentiellement pour caresser des vaches, nourrir des petites cochonnes (on ne parle pas ici de la femme de Jean Lassalle) et vider des litres de bière, à l’occasion (notamment) du Salon de l’agriculture qui s’y tient chaque année. Construite en 1923 pour accueillir la Foire de Paris (qui s’y tient encore aujourd’hui), l’infrastructure tentaculaire désormais centenaire s’est offert une nouvelle jeunesse en amont des Jeux olympiques, avec d’importants travaux de rénovation. Et avec un Mama Shelter tout neuf en plein dans le parc + un énième Perchoir posé sur le toit d’un des halls d’expo, le spot commencerait presque à souffler un vent cool sur le quartier (on a dit presque).
Que faire aux alentours ?
Parce qu’on a promis qu’on arrêtait de dire des méchancetés sur le 15e, on s’est démené pour vous trouver tout un tas de choses à faire (et à manger) autour de Paris Expo. Allons-y tout de go.Pour commencer, direction la rue Olivier-de-Serres, à deux pas de Paris Expo, où se terre l’un des meilleurs restos libanais jamais testés : Les Mots et le Ciel. Pour le dîner, on va chez Guillaume Grasso, goûter à ses “vraies pizzas napolitaines” – qui font partie de nos préférées. Pour un date un peu plus distingué, la table italienne de Cyril Lignac, Ischia, est une valeur
Le Djoon est un club qui semble débarqué de la Grosse Pomme : immense loft sur deux étages, baie vitrée donnant sur le quai de la Gare près de la BnF, décor sophistiqué : ici la place ne manque pas. Les spécialités de la maison ? Les beats groovy (funk, hip-hop, soul), house et deep house, et un mélange des deux : funky-house, nu soul. Tous les DJs de Détroit, Chicago, Berlin, New York et Londres sont venus mixés leurs meilleures galettes depuis l'ouverture en 2003. Des noms passés ces dernières années ? Louie Vega, Theo Parrish, Deetron, Tony Humphries, Culoe De Song, DJ Spinna… Bref, une adresse repaire pour les fadas de black music et de house.
Affalé sur les pelouses près d’une fontaine ou avachi sur un banc au pied de la statue de Louis XIII, on respire sur la place des Vosges comme un parfum d’antan. Loin de la splendeur pompeuse d’Haussmann, ce square du XVIIe siècle, tout en arcades et en briques rouges, sert de repaire aux flâneurs du Marais, à l'affût d'un coin de verdure... La première place planifiée a été commandée par Henri IV en 1605 et inaugurée par son fils Louis XIII en 1612. Avec ses harmonieuses façades à arcades de briques rouges et ses toits pointus en ardoise, elle se différencie du style auquel les Bourbons avaient habitué la capitale. Elle s’étend symétriquement avec des entrées pour les calèches par le pavillon de la Reine au nord et le pavillon du Roi au sud. Les autres bâtisses ont été vendues en concession aux personnages officiels et aux nobles (certaines façades ne sont d’ailleurs qu’en imitation de brique).
Elle est baptisée place Royale avant les guerres napoléoniennes. En 1800, Napoléon lui donna le nom du premier département à s'être acquitté de ses impôts. Presque tous les pavillons possèdent une riche histoire. L’hôtel de Coulanges vit naître la future marquise de Sévigné en 1626. L’écrivain Victor Hugo habita au deuxième étage de l’hôtel Rohan-Guéméné de 1832 à 1848. Un musée lui est consacré au même endroit.
Situé dans la cour de l'hôtel de Sens, il offre une vue imprenable sur ce magnifique édifice, l'un des plus anciens de Paris construit en 1475 pour l'évêque de cette ville, tout près des quais de Seine. Son architecture mêle formes gothiques du Moyen Age et finesse du style Renaissance, avec ses pignons, ses tourelles à encorbellement et ses grandes lucarnes. C'est ici que vécut la reine Margot, femme d'Henri IV, au début du XVIIe siècle, qui y organisait des fêtes galantes. Le pignon, adossé à la tourelle de gauche, a gardé trace de l’obus qu’il a reçu lors de l’attaque de la caserne Ave Maria en 1830.
L'hôtel abrite depuis 1961 la bibliothèque municipale Forney, spécialisée dans les beaux-arts, les arts décoratifs et graphiques, l'artisanat et les techniques. Bordé par quelques bancs, il compte en son centre un labyrinthe de petites haies taillées dans l'esprit des jardins à la française du XVIIe siècle, avec ses formes géométriques bien nettes, même s'il n'a été aménagé que dans les années 1950.
C’est un de ces couloirs magiques qu’on adore à Paris : un moment, vous êtes dans la bouillonnante rue Saint-Antoine, et, abracadabra, via le jardin de l’hôtel de Sully, vous voilà dans la bien plus reposante place des Vosges ! Tracé au XVIIe siècle, ce jardin s’articule autour de quatre pelouses cerclées de buis tout neufs, avec une orangerie, tout ça surmonté du bâtiment des Centre des monuments nationaux. Bien plus qu’un endroit où se poser – il n’y a que quelques bancs vite complets –, c’est cet aspect deux rues/deux ambiances qui fait le cachet de ce carré vert.
Quelle bonne surprise que l'ouverture au public des jardins des Archives nationales depuis 2011 ! Réduit à une simple cour devant l'édifice, le jardin s'étend désormais sur toute sa longueur, suivant de petites alcôves vertes intimistes magnifiques et très agréables, le long d'hôtels particuliers, avant de s'ouvrir sur une vaste cour. Le « quadrilatère parisien », revisité par le paysagiste Louis Benech, est un secret bien gardé.Jardin de l'hôtel de Rohan. Le plus spectaculaire des jardins est majestueux, centré sur la façade de cet hôtel particulier construit en 1705. Armand-Gaston-Maximilien de Rohan, fils de la princesse de Soubise et cardinal de Rohan, le fit construire sur un terrain contigu à l'hôtel de Soubise, occupé par ses parents. Racheté par Napoléon Ier en 1808, il devint le siège de l'Imprimerie nationale. Rénové en 2008, le jardin compte une vaste pelouse à la française, idéale pour pique-niquer, bordée de nombreux bancs et de deux allées de platanes. On y accède par la rue des Quatre-Fils. Jardin des hôtels d'Assy et de Breteuil. Caractéristiques des petits jardins de ville en vogue sous la monarchie de Juillet et du Second Empire, ils sont aujourd'hui un havre de paix et de verdure pour bouquiner, s'étendre dans l'herbe ou se bécoter, car l'endroit est très romantique, juste devant les fenêtres des hôtels particuliers du domaine. Une petite rivière est aménagée avec des rocailles et des fougères. Un marronnier d’Inde, sujet unique à Paris, est planté aux côté
Des gigantesques anciens abattoirs de Paris, le parc de la Villette n’aura gardé qu’une halle, quelques bâtisses et surtout… ses dimensions. Avec ses 35 hectares, c’est le plus grand parc de Paris. C’est en 1987 que le site à la bordure est de la capitale, traversé par le canal de l’Ourcq, est transformé en immense parc par l’architecte suisse Bernard Tschumi.
Conçu comme une « ville-jardin », il relie deux sites, la Cité des Sciences au nord et la Grande Halle et la Cité de la Musique au sud. C’est l'un des rares parcs de Paris ouvert toute la nuit, et pour cause, il n’est pas cloisonné mais plutôt pensé comme un lieu de passage aussi bien qu’une aire de jeux, de repos, de loisir, de promenade ou encore d’art.
Ses grandes pelouses accueillent de nombreux événements. Si le regretté festival Villette Sonique n'est plus, le cinéma est à l’honneur avec le festival de cinéma en plein air, avec chaque année un thème différent. L’ambiance y est toujours bonne, on a même vu une foule de 2 000 personnes se lever pour danser sous les étoiles au moment du générique de fin de la comédie musicale Grease. A la fin de l'été, c’est le festival Jazz à la Villette qui fait vibrer le parc. Avec la Cité des Sciences et la Cité de la Musique dans le même complexe, vous pouvez facilement passer une journée entière à la Villette. Quant aux audiophiles, ils se régaleront à la Philharmonie de Paris, salle de 2 400 places principalement dédiée à la musique classique.
Construit sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard, juste à côté de Paris Expo, porte de Versailles, le parc Georges-Brassens a préfiguré la transformation de quartiers industriels en espaces verts comme le parc André-Citroën et la Villette. L’entrée ornée de taureaux en bronze est d’origine, de la même manière que d’anciens pavillons en fer qui accueillaient autrefois de grandes boucheries. Aujourd’hui, ce sont les bouquinistes qui envahissent les lieux le week-end.
Le parc Georges-Brassens a un CV aussi garni que le vocabulaire du chanteur éponyme. Autour de sa grande pièce d’eau centrale, avec un jeu de dénivelés singulier sur ses 9 hectares, les promeneurs peuvent s’affaler sur de grandes pelouses, suivre le cours de de la rivière, se mettre à l’ombre du belvédère ou découvrir des ruches – et même des vignes, dont sont extraites quelques centaines de quille tous les ans. Santé Georges !
Henri Matisse et Joan Miró : deux géants de la peinture, deux visions radicalement différentes. Matisse, de 24 ans l’aîné de Miró, a ouvert la voie des premières avant-gardes en tant que pilier du fauvisme. Miró, lui, a pris part aux grands séismes artistiques du XXe siècle en flirtant avec le surréalisme. Si leurs styles divergent, ils ont en commun d’avoir participé à une révolution : libérer la peinture des formes, de la figuration, des images évidentes, pour explorer de nouveaux territoires artistiques.
Leur échange créatif n’était pas une question de style, mais d’énergie. Une façon de casser les codes, de secouer l’art comme une bouteille de champagne. Et si vous plongez dans leurs œuvres, les points communs sautent aux yeux. C’est justement ce que dévoile MiróMatisse. Au-delà des images, l’expo à ne pas manquer à la Fundació Joan Miró de Barcelone jusqu’au 9 février.
Comparer deux légendes comme Miró et Matisse ? Un luxe rare. La plupart des expos se contentent de solos bien sages ou de rétrospectives de groupe un peu convenues. Celle-ci donne un vrai face-à-face avec deux promesses alléchantes. D’abord, des œuvres exceptionnelles, notamment celles de Matisse, presque impossibles à voir réunies à Barcelone. Ensuite, un contraste passionnant qui dépasse la peinture, et explore aussi le dessin, les livres illustrés et les arts décoratifs. Une confrontation qui ne se contente pas de séduire les yeux, mais secoue aussi les idées.
Un exercice de comparaison
Matisse et Miró,
La lumière revient à la Villette ! Après une année de pause, une grande parade de lanternes animera les allées du parc du Nord-Est parisien samedi 7 décembre à partir de 17h, avec un départ du pavillon Little Villette et une arrivée prévue devant la Grande Halle.
Des ateliers pour construire ses lanternes
Toujours pensé par le collectif d’artistes d’Aubervilliers Les Poussières (ils y organisent une déambulation de lanternes depuis 2011), le plan de l’événement sera calqué sur celui des éditions précédentes : les lanternes seront manufacturées à base de brins d’osier et de papier – et n’auront pas besoin d’électricité – lors d’ateliers (payants) parents/enfants le 30 novembre et le 1er décembre. Des sessions avec des scolaires et des assos sont aussi planifiées. Quant au thème, qui suivra « la forêt des songes », il est encore sous embargo.
A noter : aucune lanterne ne sera vendue ou prêtée le jour de la parade ; les ateliers sont uniquement accessibles aux enfants dès 6 ans accompagnés d’un adulte ; la marche se fera en musique avec les présences des fanfares typées Louisiane (Nola French Connection) et Brésil (Tamaraca). Enfin, les lâchers de lanternes seront interdits, question de sécurité nous dit-on. “Let it shine”, comme disait Zazie.
Pour connaître les détails des ateliers, rendez-vous sur le site de la Villette.
Quand ? samedi 7 décembre 2024, à 17h.Où ? parc de la Villette, 211 avenue Jean-Jaurès, 19e.Combien ? gratuit.
Le skate aux JO de Paris 2024 ? Un vrai game changer qui a transformé la place de la Concorde en terrain de tricks. Pendant que les épreuves de street et de park se jouaient en plein cœur de la capitale, l'arène a vibré sous les ollies, grinds et flips qui ont fait transpirer les spectateurs. Et même si nos skateurs français, comme Aurélien Giraud et Vincent Milou, n’ont pas raflé l’or, impossible de nier l’effet coup de boost sur la culture skate parisienne.
Preuve à l’appui : la place de la République reste le QG des riders, où ça kick et ça slide sans relâche, avec une bonne dose de style. Dans cette même veine, Skateboard Culture L’exposition débarque les 7 et 8 décembre au 78 rue du Temple, dans le 3e arrondissement de Paris. Deux jours pour explorer l’univers de ceux qui transforment chaque trottoir en œuvre d’art urbain. Au menu : les clichés de J. Grant Brittain (qui photographie le skateboard depuis 30 ans) et des collections capsules signées Element Brand, Ed Banger, DB Journey, et 17 Rue du Jour. Des pièces en édition limitée qui fêtent le skate comme mode de vie, et pas seulement comme sport.
Produit par Pavillon Noir, avec Bureau Berger à la direction artistique et une curat' signée Morgan Bouvant et Sébastien Carayol, l'expo, ouverte de 10h à 19h, plonge dans l'univers des riders qui réinventent Paris, jour et nuit.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Skateboard Culture (@skateboard_culture)
Fini les bouchons et les galères de parking : le train Paris - Mont Saint-Michel est de retour le 20 décembre ! Une bonne excuse pour s’échapper de Paname et admirer les marées de ce site classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1979 (et tout ça, sans prise de tête).
Départ de Paris-Montparnasse, et en quelques heures à peine, vous voilà tout près de cette grosse roche normande. Le billet à 29 € inclut même la navette jusqu’au Mont, mais attention, détail crucial : cochez bien "Le Mont-Saint-Michel" en destination, sinon, pour 26 €, vous finirez à Pontorson… à marcher. Bonus pour les habitants du Sud-Manche : la ligne fonctionne aussi dans l’autre sens, histoire de rallier Paris sans stress.
Plan B pour ceux qui voyagent en semaine : depuis le 14 octobre, un car Nomad vous récupère directement au Mont Saint-Michel pour vous déposer à la gare de Villedieu-les-Poêles, à 2,5 km de l’îlot. De là, c’est un train de la ligne Granville-Paris Montparnasse qui vous ramène à la capitale. Moins direct, certes, mais une belle occasion de traverser un bout de campagne normande en chemin.
Pour ses 40 ans (le 20 octobre dernier), la Fondation Cartier sort le grand jeu : en 2025, elle posera ses valises place du Palais-Royal, troquant le boulevard Raspail pour mieux s’ancrer dans le cœur battant de Paris. Ses nouveaux voisins : le musée du Louvre, le musée des Arts décoratifs, la Comédie-Française, la Bourse de Commerce - Pinault Collection, le musée de l’Orangerie, le Jeu de Paume, l’Opéra Garnier ou encore le musée d’Orsay.
Une révolution architecturale menée par Jean Nouvel, qui ne se contente jamais de faire les choses à moitié : « S’installer dans un lieu aussi impressionnant, de par sa situation et son histoire, implique d’inventer quelque chose, » confie-t-il. Ce n’est pas qu'une question de pierre et d’acier ; c’est un manifeste, une nouvelle façon de penser l’espace muséal, où les artistes auront un maximum de latitude et d’audace. « Un lieu comme celui-ci demande une force de frappe que les artistes ne pourraient pas forcément montrer ailleurs. »
Nouvel acte, même audace. Après le choc de 1994, où il avait signé le fameux bâtiment de verre et d’acier boulevard Raspail, Nouvel revient avec un projet de 8500 m², taillé dans l’architecture haussmannienne de l’ancien Louvre des Antiquaires. Mais attention, on ne parle pas d’un lifting de façade. Ce lieu, ouvert sur la place du Palais-Royal et les artères animées de Saint-Honoré et Rivoli, devient un dialogue constant entre l’intérieur et la ville, grâce à des baies vitrées qui bousculent notre rapport au m
Ça y est, Josman passe la seconde. Après avoir mis le feu aux plus grandes salles du pays, le rappeur s’attaque à la deuxième plus grande salle de France, juste derrière le Stade Pierre-Mauroy de Lille : Paris La Défense Arena. Notez bien la date – 10 avril 2026 – parce que ça s’annonce comme un tournant majeur pour l’enfant prodige de Vierzon (dans le Cher). On se doute que Josman ne viendra pas seul pour ce premier round XXL. Vu son appétit pour les performances scéniques qui tapent fort, on s’attend à une mise en scène léchée, des invités surprise et une ambiance électrique, digne des bangers qui ont fait sa réputation. Si vous avez déjà vibré sur Mauvaises nouvelles ou High Life, imaginez l’effet multiplié par 40 000 spectateurs survoltés.
Paris La Défense Arena
En quelques années, Josman s’est taillé une place de choix dans le paysage rap français, engrangeant plus de 500 millions de streams sur Spotify et Deezer. M.A.N (Black Roses & Lost Feelings), son troisième album studio (2022), a laissé une empreinte indélébile et propulsé des morceaux comme XS, Intro, et Ailleurs sur toutes les lèvres. Sa cote a explosé avec la sortie surprise de sa mixtape J.000$ : en 13 titres, Josman déambule tranquillement dans le game, entre placements aiguisés et rimes insolentes.
Des concerts à guichets fermés et un passage à l’Accor Arena en février 2024, notamment, ont confirmé l’ampleur du phénomène. Entre trap, rap alternatif, et R&B, le rappeur/auteur/producteur parle de la solitud
Eh bé, ça frétille sec sur les pistes parisiennes ! Dans le sillage d’Essaim, au tour des tenanciers du Glazart et de Kilomètre25 d’annoncer l’ouverture à partir du 17 janvier 2025 de leur club Mia Mao. Au cadastre ? Un lieu de 3 000 mètres carrés de 7 mètres sous plafond ensemencé dans une ex-friche indus de la Villette ; une politique « no photo, no vidéo » ; et un grandiloquent week-end d’ouverture LV2 techno.
De sacrés noms pour commencer
Vous voulez des noms ? Quand le premier soir sera notamment marqué par les passages du gourou Laurent Garnier pour un set de 4 heures et d’un B2B entre Electric Rescue et Manu le Malin ; la seconde nuit sera confiée au furibard collectif RAW, lequel conviera son poulain masqué I Hate Models.
Si les places pour ces premières dates ont été prises d’assaut, d’autres suivront. Autres caractéristiques de ce Mia Mao : une webradio diffusant des sets enregistrés en club, un label ainsi qu’une plateforme composée de vidéos et de sets. Approchez-vous, Mia Mao ne va pas tarder à ronronner.
Quand ? à partir du 17 janvier 2025, de 23h à 7h.Où ? 12/A rue Ella-Fitzgerald, 19e
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Selon le "Social Travel Index" de Titan Travel, Nice décroche la couronne de la destination urbaine la plus populaire au monde. Oui, vous avez bien lu : la ville de la Promenade des Anglais serait devenue la star absolue des city breaks. Une histoire de mer azur, de façades pastel du Vieux-Nice, et de marchés gorgés de saveurs du Sud, peut-être ?
Nice élue destination city break la plus prisée au monde (et non, ce n’est pas Marseille !)
Titan Travel a scruté les tendances TikTok, Instagram et les recherches Google pour révéler quelles villes font le plus vibrer le globe. Avouons-le, on voyait plutôt Marseille décrocher la couronne. Avec son énergie incandescente, ses calanques dignes d'un film et cette dose de folie qui fait (tout) son charme, la cité phocéenne avait un CV en béton armé pour rafler le titre. Mais non, c’est Nice qui a mis tout le monde d’accord, avec un score de 8,42 sur 10. Oui, Nice, la star de la Côte d’Azur, qui a ensorcelé la planète entière.
À seulement quelques kilomètres de Monaco et de la frontière italienne, Nice a littéralement écrasé la concurrence sur TikTok, volant la vedette à Londres et Paris, qui se battent pour les places juste derrière sur le podium. Et franchement, on comprend pourquoi. L’air y est chargé d’une brise marine salée, la lumière du Sud éclate partout, rendant tout plus vif : les façades Belle Époque aux couleurs chaudes, les palmiers qui se balancent mollement.
Au bord de la Promenade des Anglais, la scène se déroul
La Thaïlande, c’est le genre de pays où vous vous baladez tranquille et bim, un éléphant sauvage traverse la route. Où vous vous enfilez des snacks de rue de folie directement sur le trottoir et où vous vous laissez happer par la douceur de vivre, le légendaire sabai sabai (l’art de la coolitude locale). Travel + Leisure l’a sacrée « destination de l’année », et franchement, ça se comprend. Le pays est un mix parfait de chaos bien dosé, de contrastes qui détonnent et d’expériences futuristes qui vous en mettent plein la vue.
Bangkok en est l’illustration parfaite : une claque urbaine où les marchés flottants côtoient des malls dignes de Blade Runner et où le trafic est un sport extrême. On y passe du Skytrain (deux lignes aériennes de métro) au tuk-tuk pétaradant, une assiette de street food à la main. Des épices qui décoiffent, des nouilles qui réconfortent et un pad thaï qui vaut à lui seul le détour. Ajoutez une scène LGBTQ+ ultra-accueillante, et vous obtenez une ville qui ne s’arrête jamais.
Le nord reste captivant : temples dorés dans la brume de Chiang Mai, marchés parfumés de curry et de jasmin. On y part en trek, on rencontre des tribus, ou on se perd dans une retraite zen. Le sud, lui, c’est le fantasme tropical : Koh Phi Phi, Phuket, Koh Samui, plages de rêve et eaux turquoise où plonger est une évidence. Entre récifs pour plongeurs et retraites paisibles à Koh Lanta, c’est le calme loin du tumulte.
Côté culture, la Thaïlande reste fidèle à son bouddhisme, avec des
Paname en mode guirlandes, c’est le jackpot pour les touristes venus chercher la féerie de l’hiver. Tous les ans, de novembre à début janvier, la capitale sort le grand jeu.
Où aller voir les illuminations et les décorations de Noël 2024-2025 à Paris ?
Les Champs-Élysées s’enflamment sous le flash d’une célébrité qui donne le top départ (cette fois, Tony Estanguet, trois médailles d’or au cours de trois Jeux Olympiques différents et président de Paris 2024), pendant que l’avenue Montaigne, la place Vendôme, Montmartre, Bercy Village et d’autres spots mythiques s’illuminent pour attirer des foules en sac à dos prêtes à dégainer les selfies. On flâne devant les tableaux magiques des grands magasins (Le Bon Marché Rive Gauche, Les Galeries Lafayette, le Printemps Haussmann, la Samaritaine et le BHV Marais), on s’enfile un nectar épicé (avec modération) à travers les dédales des marchés de Noël, et on profite bien comme il faut de ce festival de néons qui booste l’atmosphère (et l’économie). En bref, un Disneyland urbain où la magie opère un peu partout – même pour les plus grincheux. Pour vous éviter de tourner en rond comme une boule à facettes, on vous a concocté la liste des spots (et les dates qui vont avec).
Quelles sont les dates des illuminations de Noël à Paris ?
Avenue des Champs-Élysées : du 24 novembre à début janvier 2025, de 17h à minuit. De 17h à 1h du matin vendredi et samedi, et de 17h à 6h du matin les 24 et 31 décembre.
Bercy Village : du 21 novembre au 6 ja
Après avoir secoué le pays avec ses productions visionnaires dans les années 90 et 2000, DJ Mehdi, décédé en 2011, est revenu dans la lumière à la rentrée, et ça continue avec la réédition en vinyle d’Espion Le EP, le disque qui marquait le lancement du label Espionnage et d’une nouvelle ère pour Mehdi.
Une actualité qui s’inscrit dans le sillon de la passionnante série documentaire DJ Mehdi : Made in France, sortie en septembre sur Arte. Réalisée par Thibaut de Longeville, elle raconte toute la carrière de ce producteur qui a magistralement fusionné hip-hop et musique électronique et laissé une empreinte durable sur deux scènes qu’on n’imaginait pas si connectées.
Avec cette réédition orchestrée par Thibaut de Longeville et Neil Faveris-Essadi, le fils de DJ Mehdi, on replonge dans un univers où les samples hip-hop découpés au scalpel se mélangent à des beats électro qui explosent les codes. Une mixtape de 11 titres qui rassemble du très lourd : des feats avec Karlito et Dany Dan, des productions qui claquent signées Philippe Zdar, Boombass et DJ Feadz. Déjà dispo sur djmehdiforever.com et chez quelques revendeurs.
Pour fêter ça, Carhartt WIP, acolyte de longue date de Mehdi Faveris-Essadi, organise un événement le 6 novembre dans sa boutique de Bastille. Une soirée hommage à DJ Mehdi s'y prépare, avec des performances d’artistes qui ont participé au projet et la réédition du t-shirt Espionnage original (oui, on parle de l’édition ultra-limitée de 2000).
Adeptes de bonne chère, marquez vos calendriers pour le 7 novembre. Direction le parc du château de Saint-Vrain, à 36 kilomètres au sud de Paris, dans les anciennes écuries du domaine où, dans les 70’s, l’artiste Franco-Américaine Niki de Saint Phalle et le sculpteur Tinguely, façonnaient leurs œuvres monumentales. Ce soir-là, le Doyenné (Time Out Food & Drink Award de la meilleure table 2023) accueille l’Irlandais Max Rocha, pour une soirée spéciale. À l’occasion de la sortie de son bouquin de recettes aux éditions Phaidon, le chef du Café Cecilia (le nom de sa grand-mère), à East London, squatte les cuisines du resto le plus bucolique du Grand Paris pour balancer du sur mesure d’inspi' londonienne préparé avec les produits de la ferme des chefs australiens d’ici, James Edward Henry et Shaun Kelly.
Pour le fond de la classe : Max Rocha a ouvert les portes du Café Cecilia avec son père John Rocha en août 2021, à Londres, après une vie de traiteur pour gros clients pubards (Burberry, Margaret Howell, Gucci, Acne…) et de popotte chez River Café ou encore St. JOHN. Rapidement, son resto est devenu un passage obligé pour les gloutons, attirant même l’attention des critiques les plus influents du Royaume-Uni. Murs blancs recouverts de photographies en noir et blanc, et marbre gris un peu partout. Plats inspirés de ses racines irlandaises, héritage de sa mère, Odette. Uniformes signés Simone Rocha, sa designeuse de sœur, forcément.
Fraîchement sorti des fourneaux en septembre 202