François Blanc

François Blanc

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Les meilleures pâtisseries où se sucrer le bec à Paris

Les meilleures pâtisseries où se sucrer le bec à Paris

La chantilly de Vatel, les pièces montées de Marie-Antoine Carême, le savarin des frères Julien, la pêche melba d’Escoffier… Soyons chauvins : la France fait partie de la crème de la crème pâtissière depuis plusieurs siècles. Et ça ne va pas changer de sitôt vu la quantité de boulangeries et salons de thé présents à Paris. On vous a sélectionné nos artisans pâtissiers préférés, celles et ceux qui respectent les saisons (pas de fraisier en décembre !) et ne travaillent que des matières brutes. À côté des adresses des grands noms, des petits creusent leur sillon avec leurs particularités, leurs influences (souvent nippones), leurs ingrédients étonnants. A vous les paris-brest, cookies, mochis, mont-blanc et autres religieuses pour une crise d'happy glycémie!
The 20 best bakeries in Paris

The 20 best bakeries in Paris

So, you’re in Paris, probably after watching a thousand Paris TikToks before you went. What’s the first thing you need? A croissant. Or maybe a chewy baguette. Or maybe a pain aux raisin, or a cookie, or perhaps a millefeuille (or three).  Essentially, you need to get yourself to a pâtisserie, or a boulangerie, stat (the former is for cakes, the latter primarily for bread, but both will do you a banging croissant). There’s nowhere better for baked goods than in Paris – you’ve just got to avoid the tourist traps. Luckily enough, the editorial team at Time Out Paris have sampled every spot worth its dough in the city, to bring you this list of the absolute best. Please, enjoy. It’s on us.  RECOMMENDED:🥞 The best places for brunch in Paris🥘 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris🏨 The best hotels in Paris🥐 The best food tours in Paris  This article was written by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.
Les meilleures boulangeries de Paris

Les meilleures boulangeries de Paris

Avec 1 360 boulangeries à Paris en 2022, soit une croustillante augmentation de 9 % sur cinq ans, on peut dire que le pain parisien se sort bien du pétrin de l’Ukraine et de la crise énergétique. Mais pour trouver de bonnes miches, il faut se les bouger. La baguette gonflée aux produits chimiques de synthèse et au temps “de pousse” réduit au minimum continue de hanter les présentoirs. Nous avons donc arpenté la ville pour vous dégoter les meilleures boulangeries de Paris, celles qui travaillent des farines issues de blés anciens et proposent un pain au levain naturel, beaucoup plus digeste que la levure, avec une mie bien alvéolée issue d’une fermentation longue (au moins cinq heures !). Un régal simplement trempé dans un café. Dans ce dossier, pas de mille-feuille ni de paris-brest (on a un dossier pâtisserie pour ça), on a jugé le pain et les grands classiques de la viennoiserie : croissant, sablé, babka, New York roll… Un dossier à déguster sans en laisser une miette

Listings and reviews (22)

Rayonnance

Rayonnance

5 out of 5 stars
Il aura fallu du temps et de la patience à Yuki et Lumi, les deux bagarreuses japonaises de la pâtisserie Rayonnance, pour mener leur projet à bien. Elles se rencontrent au restaurant Pages, où Yuki est cheffe pâtissière et Lumi en salle. En 2022, elles popuppent au bistrot Pergo. Un an plus tard, elles ouvrent enfin leur patisserie, Rayonnance. Mais sans four, compliqué de pâtisser. Leur première offre riquiqui, des parfaits glacés et un gâteau mille-crêpe marqué au fer comme une crème brûlée, crée pourtant déjà l’engouement. Complètement équipé depuis les premières lueurs de l’automne 2023, Rayonnance illumine la rue de Maubeuge, et chaque nouveauté les porte plus haut dans le cœur des becs sucrés grâce à ce talent fou pour relifter les classiques. Décliné au thé vert grillé japonais hojicha, le saint-ho’ nous fait pousser des aaah. La franchement ringarde tarte chiboust est ressuscitée dans une version poire et caramel d’une délicatesse inouïe. Le cheesecake retrouve de son sex-appeal injecté de comté affiné 18 mois.  Tout chez Rayonnance est joliment fait, inspiré et toujours plus original qu’on ne le pense. Comme ce flan qui n’en est pas un, sorte de tarte-crème brûlée totalement folle. Côté viennoiseries aussi, ça boxe catégorie poids lourds, de la brioche au bostock. Le fameux mille-crêpe des débuts, en tout point merveilleux, revient sur le ring à de très rares occasions (notamment la Chandeleur) : préparez-vous à vous battre, il vous faut absolument le goûter. Chez T
Pâtisserie Dugourd et Crenier

Pâtisserie Dugourd et Crenier

4 out of 5 stars
Si vous êtes fada de sud et de sucré, vous connaissez sans doute Julien Dugourd, dont les créations virtuoses font baver tout Instagram. Ce natif des Vosges, passé par le Plaza Athénée ou La Chèvre d'Or à Èze-Village, a ouvert à la toute fin 2023 une pâtisserie parisienne avec le moins médiatique Nicolas Crenier, au cœur du 18e arrondissement. Au programme, une boutique d’un blanc immaculé et une offre resserrée de pâtisseries plus que fines. Hormis le déjà célèbre citron signature – un trompe-l’œil disponible uniquement le samedi – et la tartelette pomme et caramel au dressage à la minutie d’horloger, on trouve aussi une excellente tarte à la vanille, intense et franche, qui cache un caramel épais. Ou ce délicieux paris-brest à la belle crème pralinée ni trop lourde ni trop sucrée, relevé d’une pointe de fève de tonka – mais à la pâte à choux un brin sèche. Et un flan absolument irrésistible, massif et rassurant, au crémeux indéniable où la vanille ne fait pas de la figuration. Attention, si les prix vous rebutent (Montmartre), sachez que le simple croissant au feuilleté aérien vaut à lui seul le déplacement. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  
Boulangerie Idoia

Boulangerie Idoia

3 out of 5 stars
Volets rouges, couronnes de piments d’Espelette et raquettes de pala au mur, le doute n’est plus permis : cette boulange d'Avron montée par José-Luis Jimenez a hissé pavillon Euskadi ! Logique, donc, que la star de l’endroit soit ce gâteau basque bien doré, à la croûte caramélisée et croustillante et au cœur de crème moelleux – sauf si vous avez choisi la version cerise (les Basques eux-mêmes n’ayant pas encore tranché dans ce débat autrement plus passionnant que “pain au chocolat vs chocolatine”).  La pâte de ce gâteau sert aussi de base au flan de la boutique, d’une rusticité fort agréable. La gamme sucrée est courte mais les viennoiseries portent beau, comme cette superbe brioche feuilletée “rhune” coiffée de gros grains de sucre. Mention spéciale au diplomate, un cake “flanesque” fait avec les viennoiseries de la veille, des raisins secs et du chocolat, que vous aurez fini avant de revenir chez vous. Côté pain, la gamme n’a pas le caractère du tout-levain ou des farines anciennes à tout-va, mais la meule bio, à la croûte fine et la mie dense, fera fort bien l’affaire pour tout ce que vous aimez tartiner. Pas de révolution boulangère mais quelques jolies trouvailles qui méritent d’enfiler ses espadrilles. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  
Jojo & Co

Jojo & Co

5 out of 5 stars
L’histoire de Jojo & Co est rocambolesque. Elle commence par la reconversion de Johanna Roques, ancienne journaliste de Canal+ devenue pâtissière au marché d’Aligre en 2014. Dans ce minuscule emplacement, au milieu de la vie bouillonnante du marché, la franchement sympathique Jojo épatait avec ses merveilles nées d’une boîte à chaussures. Elle a doublé la mise en ouvrant dans le quartier de la rue des Martyrs, puis fermé son comptoir du marché d’Aligre ; et fin 2022, la terrible nouvelle tombait : Jojo n’avait plus de boutique. Après une rude année de click & collect depuis son labo des Grands Boulevards, elle a retrouvé pignon sur rue depuis cette charmante boutique du Marais au comptoir de carreaux bleus et aux murs grattés. Jojo y propose des gâteaux joueurs, créatifs, qui ont le goût des épices, des thés, des herbes, et emmene la pâtisserie fine vers d’autres horizons moins plan-plans. Comme avec la tartelette abricot et thym, cette explosive tarte aux fraises qui cache un cœur coulant de vinaigrette fraise, vinaigre balsamique et verveine ou pour l'hiver cette tarte au chaï et aux chaudes épices … Pour le petit-dej, aux quelques places assises dedans ou devant la boutique, on comprend que Jojo est aussi experte en viennoiseries, entre son démoniaque pain suisse au praliné et chocolat blond et sa babka, qu’elle fut d’ailleurs l’une des premières à mettre en avant à Paris. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addi
Vengeance

Vengeance

4 out of 5 stars
Le monde de l’alter-boulange n’a pas fini de pousser le bouchon de la singularité et Vengeance en est une nouvelle preuve. Petite sœur discrète de Bricheton, pilier enfariné du 20e arrondissement, Vengeance a pris vie dans un minuscule kiosque orange fluo à l’orée du totalement anonyme passage Saint-Anne, micro-artère sous verrière. Comme un riquiqui guichet de cinéma vitré à l’ancienne, qui laisse apercevoir quelques miches bien roulées et le reste du programme. Le lieu, à la forme encore pas tout à fait définie – à notre passage par exemple, l’offre de sandwichs n’était plus d’actualité –, sert de dépôt de pain pour Bricheton, mais aussi occasionnellement pour quelques micro-fournils de la région qui n’auraient pas pignon sur rue. Vengeance fait aussi épicerie fine de poche avec quelques quilles bio ou en biodynamie, un miel de caractère, ou des farines bio de blés anciens si l’envie vous prenait de panifier vous-même ! Si l’offre est étriquée – pas de sucré, juste une brioche le samedi –, les pains se montrent de haut niveau, 100 % levain naturel, fermentation longue et farines anciennes. Le khorasan affiche une acidité assumée et saucera à merveille des plats “riches”, alors que le bricheton, l’emblème de la boulangerie mère, plaira au plus grand nombre avec son profil universel. Coup de cœur pour le petit épeautre, qui a cette merveilleuse gourmandise des pains moulés, plus humides. Une aubaine pour le quartier. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymem
Christophe Louie

Christophe Louie

4 out of 5 stars
Depuis 2011, le Paris gourmand se refilait le tuyau comme un bijou précieux : un jeune artisan produisait discrètement des panettones à rendre fous de jalousie les Italiens, distribués au compte-gouttes dans des lieux sélects comme la Grande Épicerie. Le bruit de couloir a enflé et Christophe Louie – puisque c’est de lui qu’il s’agit – a enfin ouvert une boutique sur la si charmante rue Dupetit-Thouars avec une terrasse aux abords du square du Temple. Son levain Mauro – de Mauro Morandin, chez qui Christophe Louie s’est formé en Italie – produit toujours des merveilles de panettone. De la classique grosse “brioche” filante, humide et moelleuse criblée de fruits confits, aux déclinaisons au chocolat ou à la fleur d’oranger, il y a là de quoi se relever la nuit, et même ramener la part restante dans son lit en faisant fi des miettes ... et des prix, autour de 45 € le kilo. Mais pour que la boutique vive tout au long de l’année, il fallait élargir son horizon, et Christophe Louie a donc ouvert une vraie boulange de quartier, avec des pains de caractère – levain, blés anciens –, dont la croûte bien brunie et craquante allèche irrémédiablement. A noter aussi, un flan feuilleté parfait qui sait se faire remarquer dans un “flan game” parisien arrivé à saturation, des madeleines à la fleur d’oranger bien dodues, un baba joufflu beau bébé, et du salé simple mais fait avec raffinement, simili-pizza en tête. Une aubaine dans ce quartier pas encore trusté par les boulangeries de haut niv
Brigat

Brigat

4 out of 5 stars
Il en faut du culot pour choisir Paris quand on est deux frangins transalpins venus monter une première boutique. Et Lucio et Thomas Colombo ont non seulement le culot mais le talent pour assumer, la preuve avec ce Brigat’. Dans cette jolie boutique claire tout en long nichée en bordure de la place des Vosges, ces deux-là ont mis tout le monde d’accord dès l’ouverture avec leur gamme insolente de qualité. Les petits gâteaux frais sont inspirés, délicats et ravissants – on pense à leur baba, à leur tarte cacahouètes et fruits de la passion ou à l’accord raisins et noix. Et cette vitrine ne manque pas d’idées. Leur déclinaison du crumble, présenté en grand format et avec beaucoup de fruits, est maligne. Et leur panettone, présent toute l’année et pas juste pour les fêtes, mérite à lui seul de traverser la ville. Parce que Lucio et Thomas sont aussi très forts en viennoiseries, du bostock au pain aux raisins. Avec leur travail sérieux autour d’une toute petite gamme de pains, l’endroit forme un tout-en-un bien pratique. Bravo ragazzi ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Mille & Un

Mille & Un

4 out of 5 stars
Les habitants du 9e arrondissement connaissaient peut-être l’excellent travail de Seo Yongsang, resté pendant une dizaine d’années au Grenier à Pain. Aujourd’hui à la tête de son propre lieu – pâtisserie, boulangerie et salon de thé –, il mérite sans mal que l’on traverse la Seine pour lui ! On peut fréquenter Mille & Un comme une boulange de quartier classique et repartir avec une baguette, un flan à la vanille et un croissant. Mais ce serait passer à côté de la raison d’être des lieux.  C’est dans la fusion – le gros mot est lâché ! –  que Mille & Un séduit, le cul entre deux chaises séparées par quelques milliers de kilomètres, de la France à la Corée. Il faut absolument goûter le “pat pain”, une petite brioche ronde fourrée à la confiture de haricots rouges et à la chantilly. Le flan au sésame noir – un des tout meilleurs de Paris –, la madeleine au matcha avec sa très fine coque craquante de chocolat blanc parfumé, ou les différents roulés, légers comme tout, tout ça est absolument divin.  Sur place, on en profite pour s’essayer au bingsu, cousin coréen du kakigori japonais, un bol de glace râpée servie avec des fruits, de la pâte de haricots rouges et autres toppings savants. Si ce n’est une fâcheuse tendance à oublier toute saisonnalité, ce Mille & Un frôle la perfection sucrée voyageuse. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  
Momzi

Momzi

4 out of 5 stars
Il y a quelque chose d’intimidant chez Momzi, boutique presque rétro dans son côté modeux précieux surjoué. Un écrin anthracite où les gâteaux se disséminent avec extrême parcimonie sur des piédestaux, comme des sacs à main griffés. Les dressages tutoient la haute couture comme ces lamelles de rhubarbe confites ou cette création au miel alvéolée comme une ruche. Rien de surprenant : le cofondateur de Momzie, Thomas Bellego, a fréquenté les grandes maisons de la mode. L’autre maître à bord, c’est Raamin Samiyi, ancien chef pâtissier des réputés Pilgrim et Neige d’Eté. Comme on pouvait le craindre, les prix sont à la hauteur du décor. Entre 8 et 10 € pour un donut, ça fait tousser, mais on se calme au fur et à mesure de la dégustation. Car la qualité des fruits secs, thés, agrumes ou fleurs utilisées est irréprochable, tout comme la base du beignet, au levain, ce qui donne un aspect très léger, très moelleux, ni sec ni gras (le secret : une friture dans un bain d’huile de coco).  Pas de glaçages arc-en-ciel ou de paillettes de chocolat. Raamin décline une gamme très élaborée, qui explore des thèmes qui donnent aux donuts des noms évoquant les maisons de mode ou la scène ballroom. Comme ce Mother of Provence à l’huile d’olive et la lavande, celui au yuzu et thym frais, ou le Mother of pecan, un des sommets de la gourmandise parisienne actuelle. Un endroit exceptionnel dans tous les sens du terme : on n’ira pas tous les jours, mais il mérite largement une visite. Chez Time Out, t
Cavalier

Cavalier

4 out of 5 stars
Coincé entre la file d’attente des clubbeurs du Gibus et les kebabs pour les sustenter, Cavalier a trouvé dans ce tronçon de rue une piste inattendue pour faire trotter ses ambitions : un bar à vins/cocktails/restaurant tout en longueur tant dans l'espace que dans le temps avec un service jusqu’à 5h du mat’ pour les oiseaux de nuit fines gueules. Jusqu’à 22h30, l’Italien Michael Aldibek, ancien de Soces, régale autour de “petites assiettes” dont l’idée colle, une fois n’est pas coutume, à l’esprit bistroschlague du lieu. Les intitulés, pas fanfarons mais totalement dans l’époque – un peu de street food, un peu de fusion, un peu de franche canaillerie – sont prometteurs. Et l’exécution confirme : décadente cervelle frite avec aïoli et gelée de pomme verte, épis de maïs laqués d’épices à ronger jusqu’à l’os, ou plus attendus mais impeccables agnolotti aux crevettes et bisque rafraîchie à la chlorophylle de persil. Tout est percutant et assumé. Après 22h30, le chef va se coucher, le son monte et la carte se réduit mais on peut encore grignoter un élégant vitello tonnato ou des charcutailles soigneusement sélectionnées. On y voit parfois les équipes des restos du quartier venir décompresser après le service. La cave est cornaquée par Prune Moirenc, qui propose des classiques en bio raisonnablement tarifés : muscadet domaine de l’Ecu (32 €), Clos Tue-Bœuf de Puzelat (30 €), sylvaner Intemporel du domaine Charles Frey (36 €). Tandis qu’au shaker, Léo Nicaud, venu du bar des Ferrail
Bao Bakery

Bao Bakery

3 out of 5 stars
La Bao Family n’en finit plus d’éclairer Paris de ses lanternes. Après Petit Bao, Gros Bao et Bleu Bao, voilà Bao Bakery, petite boulangerie collée au restaurant Bao Express. Une première en forme d’hommage gourmand aux trésors méconnus de Hong Kong. La carte, plus que courte, oscille entre créations fusionnantes (comme ce cookie au sésame noir, un peu sec) et vrais classiques de là-bas.  C’est surtout pour ceux-ci qu’il faut se rendre chez Bao Express, notamment leur collection de baos, petites brioches fourrées en version sucrée hyperaddictives avec leur cœur coulant, sésame noir ou chocolat, tellement food porn ! Mais elles se défendent aussi en salé, comme la version porc char siu, indémodable. Autre emblème des lieux qui mérite le coup de dent, le pineapple bun. Cette brioche moelleuse coiffée d’un genre de crumble croustillant se décline en version jambon-fromage ou char siu pour le midi. Côté boissons, le latte au gingembre rivalise avec le coffee milk tea (croisement typiquement hongkongais) ou l’excellent thé glacé à la poire et au verjus. Un vrai voyage ! Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Tapisserie

Tapisserie

4 out of 5 stars
Preuve que le sucré est le nouvel eldorado des chefs, après Mauro Colagreco, Christophe Hay ou Thierry Marx, c’est la team de Septime qui succombe à ses promesses. Derrière son leader Bertrand Grébaut, Tapisserie a vu le jour à quelques mètres de l’adresse historique au cœur du quartier turbo-bobo de Charonne. Farines bio de caractère écrasées à la meule, crémerie locale, épicerie issue du commerce équitable, Tapisserie s’inscrit parfaitement dans l’idée toujours plus séductrice du retour aux sources (qu’on voit encore trop peu dans le monde sucré). Le flan vanillé – avec sa pâte feuilletée très grillée – ou la tarte fine aux pommes sont d’une rusticité franchement charmante. La cheffe pâtissière Fanny Payre régale aussi avec la tarte fontainebleau (hommage à ce dessert de crémier régressif), les tartes aux fruits ou le déjà mythique chou à la flouve odorante. Les habitués de Clamato, l’annexe iodée de Septime, y retrouvent même la fameuse tarte au sirop d’érable.  Le travail des pâtes et le caractère des farines transparaissent aussi dans les viennoiseries, de la tarte au sucre bien moelleuse au palmier parfaitement croustillant. Du beau et bon, sans esbroufe ni afféterie. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !