Elise Renoleau

Elise Renoleau

Listings and reviews (91)

43 Cocktail Bar (43 Up the Roof)

43 Cocktail Bar (43 Up the Roof)

4 out of 5 stars
Pour qui ? Votre date (non sujette au vertige)Boire quoi ? Un verre de vin à 6 €Nul besoin de crapahuter en haut de la Tour Eiffel pour prendre de la hauteur : il suffit de monter sur le toit-terrasse du 43 Cocktail Bar, au neuvième étage de l'éco-hôtel Holiday Inn Notre-Dame. De loin la plus belle vue de Paris ! Cumulant cathédrale Notre-Dame, Tour Eiffel, Sacré-Cœur... Tout là-haut, on profite pleinement du soleil, d'une légère brise et d'un calme rare. Est-ce pour cette raison que la carte n'est pas donnée (10 € la pinte, 15 € le cocktail) ? Sûrement. Mais c'est le prix à payer pour allumer des étoiles dans ses yeux ! Jeunes branchés, touristes séjournant à l'hôtel, couples en quête de romantisme... La clientèle est hétéroclite, et en mode selfie. Ouvert seulement pendant la saison estivale, de 17h à 22h30, uniquement sur réservation... Conseil : réserver au moins deux semaines en avance, et y aller au coucher du soleil. 
Bekseju Village

Bekseju Village

4 out of 5 stars
Pour qui ? Ceux qui veulent se détendre dans un bistrot coréen zen et authentiquePlat culte ? Un Ganjang Dak Tuigim, poulet mariné en sauce soja frit, salade Ce joli bistrot est une bonne entrée en matière pour les novices en gastronomie coréenne à qui les mots « kimchi » et « haemoultang » n’évoquent rien… Le lieu, sobre et élégant avec ses jolies tables en bois et ses lampions blancs qui éclairent avec douceur la vaisselle en métal doré, dégage une atmosphère presque relaxante. Ce qui ne l’empêche pas de s’animer lorsqu’une famille vient pour y célébrer un anniversaire, sur fond de variété sud-coréenne. A midi, on découvre les grands plats typiques comme le bibimbap (riz aux légumes et bœuf) ou le bulgogi (bœuf mariné dans la sauce soja), respectivement à 15 et 16 € avec du riz et trois accompagnements. Le soir, pour découvrir un maximum de saveurs, on opte pour un menu complet à 28 €. On commence avec une galette aux pleurotes, oignons et piment vert (un peu grasse mais délicieuse) ou un jarret de porc en salade, très bon grâce à son incroyable bouillon parfaitement équilibré en épices. On continue avec l'émincé de bœuf mariné, généreusement servi dans une cocotte et accompagné d'un excellent riz blanc. Et pour finir – et à tester absolument –, on choisit une glace au parfum surprenant : thé vert, sésame noir, haricot rouge ou gingembre. Le service est effectué rapidement et avec le sourire, ce qui ne gâche rien.
Barapapa

Barapapa

4 out of 5 stars
Calé.e dans un petit transat sur le quai de la Râpée, une mousse bien fraîche à la main, on profite de la terrasse baignée de soleil avec une bonne playlist dans les oreilles et une vue imprenable sur la Cité de la mode. Déco ? Pas de déco ! Un container pour le bar, un pour la cuisine, deux autres pour les toilettes... Et au milieu de tout ça de grandes tables et des bancs. Il manque quelques guirlandes et des tonnelles pour retrouver l'esprit guinguette mais l'essentiel est là. On vient surtout squatter les tables pour boire l'apéro, mais la clientèle reste éclectique, entre ceux qui tapent la belote, fêtent un anniversaire, ronflent au soleil pour se remettre de leur soirée de la veille ou même ceux qui travaillent (oui, il y en a). A glouglouter : bière artisanale parisienne à la pression (Gallia et BapBap), vin ou cocktails (le trio populaire mojito-caïpi-Spritz). En cas de grosse faim, on peut se partager une focaccia. Et pour passer le temps : ateliers DIY, cours de yoga en plein air, concerts, projections de films, etc. 
Marzo

Marzo

4 out of 5 stars
Aux antipodes des standards de la pizzeria classique, Julien Cohen signe un nouvel opus classieux, dans l’esprit de ses autres pizzerias : Grazie, Pizza Chic… Tout de blanc vêtu, épuré, avec bar en faïence et tables en marbre de Carrare, Marzo porte beau. La liste des pizzas (14-21 €) s'annonce longue et les plaisirs variés, avec des produits italiens bien choisis : mozzarella di bufala fraîche, olives taggiasche, capicollo (coppa de Campanie), crème d'artichaut ou d'asperge et même de la crème de truffe blanche sur la pizza du jour. C'est sur celle-ci qu'on craque, avec sa pâte fine mais légèrement briochée sur les bords, complètement maboule. Pour les amoureux des classiques, la formaggi vaut carrément le détour : mozzarella, taleggio, gorgonzola et scamorza – oui c'est gras, mais qu'est-ce que c'est bon. On apprécie également la sélection de vins italiens, à l’instar de ce chianti 2016 de Majnoni Guicciardini (8,50 € le verre quand même), ou du blanc des Dolomites Nosiola (87 € la quille !) Là où le bât blesse, outre la douloureuse, amenée avec le café, c'est niveau décibels. La salle hypersonore pousse à parler avec les mains. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Académie de la Bière

Académie de la Bière

4 out of 5 stars
Le nom de l'établissement est inscrit quatre fois sur la devanture. Comme pour insister sur ce qu'on vient chercher ici. L'Académie de la Bière est une taverne sans effet de manche (depuis 1964). Ici, on déguste de la bonne bière et des plats copieux tout au long de la journée, et jusqu'à tard le soir. Pour ça, pas besoin de fioritures dans la déco. C'est brut, simple et efficace. Mais il y a un sujet sur lequel on ne plaisante pas : le service de la bière. Chaque précieuse bouteille, servie avec diligence, est accompagnée du verre adéquat pour une dégustation optimale. Parce qu'on n'est pas des bêtes non plus. Concrètement, quand on arrive, on a le choix entre deux terrasses couvertes et la salle.  Mieux vaut avoir réservé pour être sûr d'avoir une place, ce qui ne vous empêchera pas en cas d'affluence d'être un peu serré et de souffrir un tantinet de la chaleur l'été sous la bâche. Ensuite, il faudra un bon quart d'heure pour étudier la large carte de bières qui propose non seulement douze pressions (Cuvée des Trolls, St Stefanus Blonde, Vedett IPA...) mais surtout plus d'une centaine de bouteilles, classées par types (artisanales, trappistes, bières d'abbaye, aux fruits, etc.). On est donc d'autant plus fier en commandant notre Corsendonk Agnus (une blonde) d'entendre le serveur nous répondre que c'est d'après lui le meilleur choix de la carte. Enfin, sur la toute dernière page, on trouve ce que l'établissement appelle non sans euphémisme ses "coupe-faim" : des planches, t
Baagaa

Baagaa

4 out of 5 stars
Dans le quartier chicos et résidentiel du Trocadéro, on repère Baagaa de loin. Sa devanture noire et ses tables orange vif sur le trottoir contrastent avec son très sobre voisin, l'étoilé Hiramatsu.  L'enseigne constitue le parfait exemple de ces restaurants qui participent à la cure de jouvence culinaire du 16e. Son concept tranche : des burgers, mais en version luxe. Elle n'utilise que du bœuf wagyu, cette race japonaise réputée pour la tendreté de sa viande et son goût beurré unique. Le (très bon) pain, lui, vient de chez Jean-Paul Poujauran, le boulanger des grands chefs. A l'intérieur, l'établissement a créé le parfait équilibre entre resto chic et fast-food : son mobilier élégant joue avec les codes de la restauration rapide, et vous êtes servi à table après avoir payé en caisse. Côté carte, on trouve sept burgers, dont un végétarien et un au saumon gravlax. Les compositions, même les plus simples, font saliver tant les ingrédients semblent sélectionnés et travaillés avec soin. On tente le Paname aux champignons de Paris, comté, oignons caramélisés, jambon blanc, riquette (petite roquette !) et sauce ravigote. Absolument délicieux. Tout comme les frites, croustillantes et mœlleuses à la fois. Avec une boisson (servie dans un vrai verre), on s'en tire pour 15 €. Et pour les gros mangeurs : une double ration de steak est proposée pour 4 € de plus. 
Uptown

Uptown

3 out of 5 stars
Début octobre 2015, un nouveau venu a posé ses casseroles et ses shakers dans le quartier lamarck caulaincourt. Perché juste en haut des marches de la rue Diard, Uptown a fait une entrée remarquée. Sa belle devanture d'un bleu franc se voit de loin et on a tout de suite envie de s'installer sur ce petit bout de terrasse (chauffée heureusement). A l'intérieur : déco très chaleureuse, avec ces tables en bois massif qui reposent sur des pieds d'anciennes machines à coudre. D'un côté, du carrelage vintage, de l'autre, un plancher tout neuf. Derrière le bar, un mur brut en briques. Le tout rassemblé dans une salle plutôt exiguë, mais tellement charmante. On vient chez Uptown pour boire un verre et manger un morceau. Leur spécialité, ce sont les assiettes à partager. Porcelet kisoa confit, Saint-Jacques crues marinées au saké, tortellone de lièvre, un petit menu plutôt haut de gamme. On trouve quand même les portions un peu petites pour le prix (entre 9 et 15 €). Mais il faut avouer que les produits, très travaillés, donnent un résultat assez succulent. Pour accompagner les plats, on jette un œil à la carte des vins. Et là, on se prend d'étonnement : pas un seul vin français ! Australie, Argentine, Californie, Chili, Japon, Syrie. Une excellente surprise qui permet au bar de marquer sa différence. Sinon, la carte des cocktails fait vraiment envie, avec cinq créations du barman à la composition pointue et aux saveurs plutôt équilibrées. Pour 11 €, c'est honnête.  On peut aussi venir
Viola

Viola

4 out of 5 stars
A sunny, immaculately decorated terrace, with vintage plates on the tables, the Italian-inspired Viola sits half-way up rue Lemercier. It announces on the door that it is ‘proud to collaborate with independent craftsmen who are keen to showcase the best of their produce.’ As bobo as that may be, it’s pleasant to see such an effort to help the little guys. On the menu is six starters, five mains and just as many desserts. Fans of Italian food will rejoice (think burrata, carpaccio, risotto, panna cotta) but perhaps less so when they see the prices: starters and desserts are around €10, with mains at €23. However, the €36 set menu is much better value. At weekends, Viola throws itself into brunch mode: €26 for a sweet and savoury buffet spread, two mains, one hot and one cold drink. At first, we’re a little disappointed by the lack of choice – but don’t let that deceive you. Cheese and charcuterie is of excellent quality and the antipasti is just as good, including salads, gazpacho and pizza. As mains we go for swordfish with aubergine and choose between scrambled eggs with gravlax or eggs Benedict. Both are excellent. As for the dessert buffet, everything is homemade: cake, French toast and jams. The tiramisu is the jewel in the crown of this lovely spread. Just one suggestion to the owners: add some padding to the chair legs – the sound of metal scraping on concrete is not the best accompaniment to a lazy Sunday morning. Especially when it’s a serve-yourself buffet… TRANSLATI
Le Réfectoire

Le Réfectoire

4 out of 5 stars
A chic black storefront, with a large wooden bar, stools, a few tables, and the name, meaning 'the Refectory', lit up in neon. So what made this one of the most popular food truck outfits in the capital? The Réfectoire burger; bourguignon-style beef, pickled onions and carrots, laced with mustard, Comté, roasted lardons and herby mayonnaise. Definite one for the street food hall of fame. TRANSLATION: MEGAN CARNEGIE   
Viola

Viola

4 out of 5 stars
Une jolie terrasse ensoleillée, une décoration soignée, de la vaisselle ancienne sur les tables et un patron haut en couleur qui vous accueille. Voilà ce qui vous attend si vous franchissez le seuil du Viola. Ceux qui sont déjà attablés se sentent visiblement comme chez eux. Viola, c'est leur cantine du week-end. Viola se situe au milieu de la rue Lemercier. Un restaurant d'inspiration italienne qui annonce la couleur dès la porte d'entrée : « Fiers de collaborer avec de petits artisans soucieux de vous offrir le meilleur de leur production », peut-on lire dessus. Certains trouveront cela bobo, d'autres valideront l'effort qui leur permet de déguster des assiettes fait maison respectant produits et producteurs. A la carte en semaine : six entrées, cinq plats et autant de desserts. Burrata, carpaccio, risotto, panna cotta… Les amateurs de cuisine italienne apprécieront. Peut-être un peu moins en découvrant les prix. Les entrées et desserts coûtent en moyenne 10 €, les plats environ 23 €. Il vaut sans doute mieux choisir le menu complet à 36 €. Le week-end, Viola se met en mode brunch. La formule s'annonce intéressante : 26 € pour accéder aux deux buffets (sucré et salé), deux plats et deux boissons (chaude et froide). De prime abord, on est un peu déçu par la taille desdits buffets. Mais il ne faut pas se laisser berner par les apparences. Fromages et charcuteries se révèlent d'excellente qualité, les antipasti de légumes absolument délicieux, tout comme les différentes salade
Académie de la Bière

Académie de la Bière

4 out of 5 stars
Since 1964, L'Académie de la Bière has been serving good beer with generous mains throughout the day and until late at night. No need for embellished décor or posh crockery here - it’s rough, simple and efficient. But there’s one thing they don’t scrimp on: the way they serve beer. Each precious bottle is served diligently, with the perfect glass for tasting. Reserve for a proper spot on the covered terraces or the main room and spend a good fifteen minutes perusing the huge beer menu, which not only includes twelve draughts (Cuvée des Trolls, St Stefanus, Vedett IPA..) but more than a hundred bottled beers, classified by type (artisanal, Belgian, fruit, etc). On the last page of the menu, you’ll find edible sustenance – platters, tartines, salads, fleshy, well-seasoned mussels and delicious German sausages. So while it may be basic, it’s well done. And all food is served with stacks of chips – basically everything we would ever need to soak up that second (or third) round of beers.  TRANSLATION: MEGAN CARNEGIE  
Fermier Gourmet

Fermier Gourmet

5 out of 5 stars
Some restaurants almost make you want to up sticks and switch neighbourhoods. Or at least switch offices, so as to append a new gourmet address to your shamefully limited lunch hour repertoire. One such place is Fermier Gourmet, a quick service ‘rustic grill’ on the Rue du Temple, just off the Place de la République, which serves carefully sourced, excellently cooked cuts of meat, along with fresh veg and salads. As you go in, take a look at the various set menus listed above the counter, including the house speciality ‘barquettes’ (literally, ‘baskets’), to eat in or take away. In them, you can choose any main of meat, be it an undercut of beef, chicken breast, duck tenderloins or, for pescetarians, a fillet of salmon. This will then pop up on the servery a few minutes later, flanked by a decent coleslaw and a dainty mesclun leaf salad. Additionally, you can grab a side of grilled veg and/or some particularly well done chips, as well as various succulent home made sauces, like the creamy mushroom or the mustard, honey and dill (a perfect match for the duck). Although all the portions are pretty generous, you may have enough room for a dessert, like the serving of luscious mascarpone, dotted with strawberries and Oreo cookie crumbs. The Fermier also propose a healthy selection of juices and organic, mainly French beers, one of which is gluten free. TRANSLATION: HUW OLIVER