Journaliste et auteur de guide, Antoine Besse arpente Paris dans tous les sens depuis le siècle dernier. Il a écumé incognito, une moustache par-dessus sa barbe, les zincs et les dancefloors, les tables et les arrière-cuisines, les palaces et les squats de la Capitale pour le Parisien, Gallimard, Parigramme, Le Fooding, Time Out... Ses sujets de prédilections ?  Les lieux décalés, les pépites cachées et les passionnés échevelés.

Il a rejoint la rédaction de Time Out Paris en 2022 d’où il scrute avec l’attention d’un apprenti saucier, l’ébullition des bars et les restaurants de la ville. Autant dire Il n’a pas fini de recevoir des messages de ses potes « Antoine, on doit aller manger où ? »

Antoine Besse

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Responsable des rubriques restaurants et bars

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Articles (61)

Les open airs où danser tout l’été à Paris

Les open airs où danser tout l’été à Paris

Tout le monde dehors les mains en l’air ! La belle saison déboule, bringuebalant dans sa carriole ses pointes de mercure et ses envies irrépressibles de danser à l’air libre de jour comme de nuit. Les choses étant bien faites, Paris et sa banlieue proposent une palanquée de lieux où il fait bon guincher à l’extérieur. On en a listé sept, entre friches sous le périph, ferme festive et péniche itinérante (ou à quai). Un dossier mesuré UV 10 à l’indice des bons plans. Toujours plus de danse et de plans au soleil Notre dossier des clubs incontournables de la capitale La liste des parcs et jardins pour se mettre au vert Les terrasses de bars pour enquiller les verres à l'air libre
Nos hôtels préférés entre Montmartre et Pigalle

Nos hôtels préférés entre Montmartre et Pigalle

Montmartre, Pigalle : deux quartiers, deux ambiances. Autour du Sacré-Cœur et de sa vie de village aux faux airs de toile impressionniste, les meilleurs hôtels se nichent dans de petits hôtels particuliers, protégés du tumulte de la ville. Plus bas, sur les boulevards, entre cabarets d’anthologie et sex-shops plus ou moins salubres, Paris joue les tentatrices. Passant de l’une à l’autre, on croirait rejouer le scénario un peu galvaudé de La Maman et la putain. Mais comme Jean-Pierre Léaud avant nous, on ne veut pas choisir. La première, climax de romantisme au point culminant de la capitale, est promesse de calme et invite à la contemplation béate de ses multiples attraits. La seconde, tempétueuse, sulfureuse, n’aura de cesse de vous remuer : avec ses innombrables restaurants, bars et clubs, elle promet des nuits presque plus belles que vos jours. Le confort inégalé des hôtels de cette liste devrait aussi aider. 
Ce festival culinaire et solidaire revient à Marseille (et va vous faire traverser la Méditerranée)

Ce festival culinaire et solidaire revient à Marseille (et va vous faire traverser la Méditerranée)

Et de deux ! Le festival Cheffes!, qui fait rimer culinaire et solidaire, revient à l’assaut de Marseille pour une deuxième année, du jeudi 10 au lundi 14 avril. Le principe ? Se régaler lors de repas cuisinés à 100 % par des femmes et financer une aide alimentaire de qualité. Nouveauté de cette édition 2025 : Cheffes! se déroule en même temps que le festival Cuisines Africaines. Bref, c’est goût double : faire une bonne action tout en découvrant les gastronomies du continent africain. Ainsi, pour le Grand Dîner des Cheffes, le 14 avril à la Friche Belle de Mai, Georgiana Viou du Rouge à Nîmes et Céline Pham d’Inari à Arles vont s’associer à Khadija Bensdira, ambassadrice de la cuisine marocaine, et Sonia Marty Soukouri, cheffe nomade entre Paris et Abidjan, pour ciseler un repas gastronomique où chacune va proposer son plat signature, image de son parcours et de son terroir. Le prix de ce dîner exceptionnel ? 80 €, avec la totalité des bénéfices reversés à Ernest. Et sinon, le jeudi 10 et le vendredi 11, lors des Duos de Cheffes, neuf tables marseillaises ouvrent leur cuisine à autant de cheffes africaines ou afrodescendantes pour une série de repas-dialogues entre les cultures. Bref, du bon et du bien ! Quand ? Du jeudi 10 au lundi 14 avril Où ? Friche Belle de Mai et neuf restaurants marseillais Rendez-vous par ici pour réserver pour le Grand Dîner !
The world’s 20 best cities for food right now

The world’s 20 best cities for food right now

In January, we published our annual ranking of the world’s best cities. To create the list, we quizzed city-dwellers on everything from happiness and nightlife to walkability – and while all these factors are important in making a city great, let’s face it: a city is nothing without its food. From street eats to fine dining, family-run taverns to cutting-edge kitchens, eating and drinking is the backbone of local culture in our cities and the reason many of us choose to travel.  So, in order to figure out the great culinary metropolises of today, we surveyed thousands of people around the world about food in their city. We asked locals to rate their city’s food scene across 18 different criteria, including quality, affordability and attributes from ‘family-friendly’ to ‘experimental’.  Each city was ranked according to quality and affordability ratings, alongside a score from a panel of Time Out food experts – editors, food critics and Time Out Market chefs – who were asked to share their insights into the most exciting cities for food right now. To create the final ranking, we included only the highest-scoring city for each country to ensure the list reflects culinary cities globally. We then asked our global network of food writers to tell us exactly what makes their city such an exciting place to eat right now. The result? A very tasty list indeed. In each of these 20 cities, you’ll find the best of the old-school and the new. There are long-standing street food stalls and
Les meilleures boulangeries de Paris

Les meilleures boulangeries de Paris

Avec 1 360 boulangeries à Paris en 2022, soit une croustillante augmentation de 9 % sur cinq ans, on peut dire que le pain parisien se sort bien du pétrin de l’Ukraine et de la crise énergétique. Mais pour trouver de bonnes miches, il faut se les bouger. La baguette gonflée aux produits chimiques de synthèse et au temps “de pousse” réduit au minimum continue de hanter les présentoirs. Nous avons donc arpenté la ville pour vous dégoter les meilleures boulangeries de Paris, celles qui travaillent des farines issues de blés anciens et proposent un pain au levain naturel, beaucoup plus digeste que la levure, avec une mie bien alvéolée issue d’une fermentation longue (au moins cinq heures !). Un régal simplement trempé dans un café. Dans ce dossier, pas de mille-feuille ni de paris-brest (on a un dossier pâtisserie pour ça), on a jugé le pain et les grands classiques de la viennoiserie : croissant, sablé, babka, New York roll… Un dossier à déguster sans en laisser une miette
The 50 best restaurants in Paris for 2025

The 50 best restaurants in Paris for 2025

The food scene in Paris is one of the best in the world, and it’s likely that eating good is up there with climbing the Eiffel Tower and getting a selfie outside the Louvré on your Paris itinerary. Luckily for you, we’ve got the 50 best spots, right here. Cheap eats, neighbourhood bistros, romantic restaurants and more – find it all down below.  Who makes the cut? Headed up by Food & Drink Editor Antoine Besse, our Paris team spend their days sampling every food spot worth its dough in the city – no jambon-beurre, twelve-course tasting menu or steaming bowl of pho is left unturned. That’s why you’ll find a bit of everything on this list, from local bistros to ten-course tasting menus, but all of these spots should take you on a journey. Our list is subjective, make no mistake about it, but the best restaurants in Paris capture the joy of the full dining experience – the flavours, the atmosphere and the all-round vibe. We hope you love them as much as we do. Make sure to come back in April for the 2025 edition of the Time Out Paris Food & Drink Awards, where we’ll unveil our shiny new restaurants list.  RECOMMENDED:🎨 The best things to do in Paris🏺 The best museums in Paris🏘️ Where to stay in Paris🏡 The best Airbnbs in Paris🏨 The best hotels in Paris This article was written by the editorial team at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines
The 32 best bistros in Paris

The 32 best bistros in Paris

The bistro: what a delightful mystery. First, its origins. Does it come from the Russian bistro? Or the Parisian slang bistingo? Who knows. What we do know is that since the 19th century, a bistro has been a cosy, down-to-earth eatery – more intimate than a brasserie and more affordable than a restaurant. The telltale signs? A timeworn interior, a laid-back and lively vibe, a charismatic, sometimes eccentric owner with plenty to say, and a menu packed with comforting classics; terrine, pot-au-feu, blanquette – we could go on.  But bistros have been evolving since the late 20th century. They’ve become the testing ground for a ‘new cuisine’ focused on quality ingredients, seasonality, and creativity – more accessible for diners and easier for chefs to launch. The neo-bistros we know and love now emerged from this desire to eat good, without the stiff formality of old-school fine dining. And so, bistronomy was born – a brilliant term coined by the late Sébastien Demorand. For the past decade, the team over at Time Out Paris have been scouring Paris – the world capital of the bistro – to bring you the very best. This guide rounds up old-school classics, inventive bistronomic gems, and fresh newcomers with globe-trotting plates – all offering unbeatable bang for your buck. Here are the best bistrots in Paris, all reviewed by our local editors.  RECOMMENDED:🦪 The best restaurants in Paris🥐 The best breakfast in Paris📍 The best things to do in Paris🏨 The best hotels in Paris
Nos meilleurs plans d’hôtels pas chers à Paris (et aux alentours)

Nos meilleurs plans d’hôtels pas chers à Paris (et aux alentours)

Après deux trois jours à Paris, on le sait : cette ville en veut à notre porte-monnaie. Entre les cafés où un allongé coûte plus cher qu’un sandwich en province et les entrées de musée qui grimpent plus vite que l’inflation, il faut savoir jouer serré pour ne pas finir en PLS financière avant même la fin du séjour. Et trouver un chouette endroit où passer la nuit sans trop se ruiner ? Parfois plus compliqué que de retrouver votre pote bourré en soirée. Dans les deux cas, l’idée est d’éviter de passer la nuit dehors sans savoir où chercher. Pour vous éviter des nœuds au cerveau, on a écumé la ville en quête des hôtels les plus quali à “petits” prix (une notion toute relative ici, ne nous mentons pas). Des adresses bien foutues, où l’on peut s’effondrer après une journée de vadrouille sans avoir l’impression de s’être fait braquer par le réceptionniste. La bonne nouvelle, c’est qu’entre les lieux de vie tout compris à la cool et quelques jolis hôtels quatre étoiles, il y a moyen de dormir comme un roi sans vendre un rein. Mieux encore : pour ceux qui veulent maximiser leur budget croissants et spritz, on a ajouté nos auberges de jeunesse nouvelle génération préférées. Oubliez les dortoirs glauques et les douches suspectes, on parle ici d’auberges ultra-stylées où les adultes fauchés mais raffinés trouveront leur bonheur. Avec ça, il devrait vous rester de la monnaie pour une petite bière… voire une pinte.  
The 12 most romantic restaurants in Paris

The 12 most romantic restaurants in Paris

Moonlight shimmering on the Seine; the sound of jazz drifting out from candlelit bars; strolling hand in hand through the winding streets of Montmartre: it’s hard to think of many cities that rival Paris for romance. You know what’s not romantic? Your date seeing you sweat as you feverishly scroll through Instagram looking for a last-minute restaurant recommendation. Never fear: with our guide to the 10 most romantic restaurants in Paris, you can whisk your date off for a meal that’s bound to win them over, at least in terms of the food. The rest? That’s up to you. RECOMMENDED:🥘 The best restaurants in Paris🎨 The best things to do in Paris🥐 The best patisseries in Paris🏨 The best hotels in Paris📍 Where to stay in Paris Antoine Besse is the food and drink editor Antoine Besse. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.
The best chocolate shops in Paris

The best chocolate shops in Paris

Christmas, Valentine’s Day, Easter, or just a rainy Tuesday – we’ll take any excuse to treat ourselves to some quality chocs. But where to find the very best in Paris? Our Paris food and drink editor is here to help. He’s put in the hours sampling the city’s most prestigious chocolate to put together this list – it’s a tough job, but someone’s got to do it. Below, you’ll find both bean-to-bar artisans and chocolatiers who buy pre-roasted beans to use as a base for their own concoctions, but whatever the approach, you can trust the final product will be delicious. Here are the best chocolate shops in Paris. RECOMMENDED: 🥘 The best restaurants in Paris🏘️ Where to stay in Paris🏺 The best museums in Paris🏡 The best Airbnbs in Paris🎟️ The best things to do in Paris Antoine Besse is a journalist at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.
Les meilleurs clubs pour danser jusqu'à l'épuisement à Paris

Les meilleurs clubs pour danser jusqu'à l'épuisement à Paris

C’est avec la généralisation des lampadaires, au XIXe siècle, que Paris s’est transformée en capitale de la fête. Tripot, resto, goguette, bal musette, dancing, discothèque, boîte de nuit, aujourd’hui club : autant de mots que d’époques pour désigner ces lieux où l’on vient entrer en transe ensemble au fil des danses. Depuis les années 70 et le disco, précurseur de toutes les dance music d’aujourd’hui, la piste est bâtie autour de la figure magnétique du DJ, un culte relancé dans les années 2010 à Paris par les évangélistes de Concrete, qui a permis à l’offre de la capitale de considérablement s’étoffer.Dans un panorama festif constitué d’open airs forcément saisonniers, de soirées éphémères et de lieux qui ferment parfois au bout de quelques mois (voire quelque semaines), on a dressé la liste de nos clubs sûrs, ceux sur lesquels vous pouvez compter toute l’année ou presque, des lieux qui misent sur l'inclusivité, la diversité et la sécurité pour toutes et tous. Un dossier qui entremêle les décors – friche, béton, cave –, les styles – toutes les nuances des musiques électroniques –, et les ambiances – hype, schlag, entre-deux. Une sélection garantie sans entrée gratuite pour les filles. Et pour découvrir notre sélection des salles de concerts à Paris, c'est par ici.
The 16 best dance bars in Paris

The 16 best dance bars in Paris

Don’t get us wrong, Paris has some incredible clubs, but sometimes you just don’t have it in you to pay for entry, queue for overpriced drinks, and stay out until dawn. That’s when a dance bar comes in handy: they tend to open earlier and wind down around 2am, and they’re often cheaper and more diverse, but you still get a chance to try out your best moves on les Parisiens. Below, you’ll find our Paris editors’ fourteen favourite dance bars. From an iconic gay spot perched atop the hills of Park Buttes Chaumont, to a retro-futurist bar on the edge of the Marais, there’s a dance bar for every reveller, whether you want to dance to post-punk, French trap, techno, or dancehall.RECOMMENDED:🍴 The best restaurants in Paris📍 Where to stay in Paris🏺 The best museums in Paris🍸 The best speakeasies in Paris🎷 The best jazz bars and clubs in ParisAntoine Besse is a journalist at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines.

Listings and reviews (233)

Sister Midnight fête la musique

Sister Midnight fête la musique

5 out of 5 stars
Grand comme une boîte à escarpins cloutés (taille 46 mais quand même), le Sister Midnight déborde sur le trottoir pour la Fête de la Musique. Au programme un drag show XXL animé par That Queen Oona. A partir de 20h, Meta Dali, Kahlos Ephemère et Loulou de Cacharel vont se succéder sur la scène et une bande-son méga-glam pour mettre un peu d’arc-en-ciel dans la rue Viollet (le-Duc). Toutes ces émotions esthétiques vous ont donné soif ? Ça tombe bien : Joseph et Jen, les tauliers, lancent pour l’occasion leur nouvelle carte de cocktails et vins nat qui déboîte. Autant dire tout pour une bonne soirée. Pour continuer à danser, découvrez notre dossier des meilleurs clubs à Paris. 
Le Gore

Le Gore

4 out of 5 stars
En septembre 2021, après 18 mois de fermeture covidée, un club comme on n’en espérait plus a déboulé dans le paysage nocturne parisien pour tout secouer sans crier gare. Bienvenue au Gore, immense et insoupçonnable cave voûtée avec 6 mètres sous plafond planquée sous la Gare, la salle jazz à prix libre de la petite ceinture, au niveau du métro Corentin Cariou ! Au programme, du gros son, des petits prix, un espace de zinzin et une ouverture 7 nuits par semaine ! Bam ! Quand les concerts s’arrêtent en haut à minuit, la cave ouvre pour envoyer les BPM jusqu’à 6h.  Une prog 7 sur 7 Déco minimale (des vieux tapis autour de la cabine de DJ, ça compte ?), éclairage rouge sang, affiche anti-forceur et programmation – tournante – un peu pointue mais pas trop, articulée sur un format un soir/un collectif. Le dimanche soir, c’est house et deep avec le collectif Gogo Green ; le lundi, les Sœurs Malsaines immergent les voûtes de leurs sombres flèches disco ; le mardi, on repère les BPM Contest pour une version électronique des jams qui font le succès de la Gare du dessus ; et le week-end, on zieute des têtes plus connues avec la présence récurrente de Mila Dietrich.   Billetterie à prix évolutifs Si l’accès à la voisine jazz du dessus se fait à prix libre, il faut passer à la caisse pour le Gore avec des tarifs évolutifs selon les jours : 5 € les dimanches, lundis et mardis ; 10 € les mercredis et jeudis ; et 15 balles le week-end. Au bar, les boissons se négocient à des prix assez class
Caveau de la Huchette

Caveau de la Huchette

3 out of 5 stars
A Paris, la fantaisie n'a pas toujours présidé au moment de nommer des lieux. Prenez le Caveau de la Huchette, voilà une grande cave qui se trouve… rue de la Huchette. Outre cette rassurante source de pertinence, il représente aussi, pour un Parisien sain d'esprit, la seule destination acceptable de cette rue, artériole embolisée par les vitrines de tarama bronzant sous les spots et les pubs à touristes sans âme. Ce lieu mythique accueille des humains depuis environ cinq siècles mais des jazzmen « seulement » depuis 1946, ce qui en fait, tout de même, le premier club de la capitale à avoir ouvert sa scène à cette musique de zazous. Un lieu où le temps semble s'être arrêté A l’intérieur, le portable ne passe pas, et le temps non plus : au rez-de-chaussée, un long bar sombre, et au sous-sol, de hautes voûtes médiévales noircies par des milliers de nuits blanches, de lourds madriers où poser son verre (bière 7 €)… Il manque juste les volutes de Gitane pour couvrir l’odeur des fêtes souterraines, mélange d’humidité et d’alcool renversé. Sur la scène, un groupe par soir joue pour un parterre de danseurs plus ou moins virtuoses mais hyper-déter. Car au Caveau, ça guinche sec. Ici, le jazz louche sérieusement vers le swing, le ragtime voire le blues. Les férus d'expérimentations sonores risquent donc de rester sur leur faim, les autres de bien rigoler dans une ambiance totalement hors du temps.
Duc des Lombards

Duc des Lombards

4 out of 5 stars
Epaisse moquette perle, écrans plats pour ne rater aucun frissonnement de cymbale, petit fauteuil au molleton testé en soufflerie et bar capitonné, le Duc des Lombards, la plus célèbre salle de la « rue du jazz », s’impose aussi comme la plus lounge depuis son ravalement de 2008 (déjà). On imagine que ça rassure les Américains qui apprécient leur bohème assez cosy mais ça aboutit à des prix plus raides que Miles Davis en fin de nuit : entrée entre 29 et 42 €, demi à 6 €, cocktail à 14 €… Acoustique au top et programmation de haut-vol Prévoyez un PEL (plan d’épargne Lombards) si vous comptez rester après les concerts, lors des chouettes jams du vendredi et du samedi (de minuit à 4h, mais le demi passe alors à 8 €). Si l’on met de côté cet aspect financier, le Duc reste un lieu qui mérite largement sa renommée internationale avec une acoustique au top, un service aux petits oignons et une programmation mitonnée par Sébastien Vidal de TSF Jazz, qui attire le meilleur d’un jazz new-yorkais (d’origine ou d’influence) et dans des styles très divers, du swing au moderne en passant par le free.  
Omasaké

Omasaké

4 out of 5 stars
Depuis quelques années, on admire le Japon pour son respect scrupuleux de traditions centenaires et son immarcescible artisanat. Mais il faut se souvenir qu’avant le tournant du millénaire, l’archipel symbolisait le pays de l’hypermodernité à grands coups d’électronique de loisir, de mégalopoles gorgées de néons et d’irrépressibles réussites industrielles. C’est justement ce Japon du turfu qu’on retrouve en poussant la porte en alu brossé du 27/4, adresse bicéphale de Paul Dupuy (Sushi Shunei) et Damien Melon, passé par l’Abysse. En haut campe Sushi Yoshinaga, le comptoir à menu omakase du maître sushi Tomoyuki Yoshinaga ; et en rez-de-chaussée, Omasaké, un bar à saké profilé qui inaugure les jeux de mots en japonais. Ce corridor octogonal inox, béton et laiton, dessiné par les archis Sala Hars et Agathe Marimbert, donne l’impression de s’installer dans le salon d’une station orbitale. A la carte métallique, une tripotée de sakés sélectionnés par la sommelière Chloé Conan. Soyez vigilant : les prix s’échelonnent de 10 € (le verre d’umajun de Tengumai Shata) à… 1 466 € la bouteille de Niki de Takeno !  L’offre de cocktails de six variations de classiques avec des spiritueux nippons comme ce Shiso Julep au whisky et mirin étonne moins que la carte de sakés. Les assiettes aussi sont affûtées comme un sable laser : affolant carpaccio de sériole marinée au saké et huile de sancho saupoudré de riz soufflé ; canard grillé et poireaux grillés, lustrés de sauce au vinaigre noir. Repu,
Baiser salé

Baiser salé

4 out of 5 stars
Ouvert depuis 1983 et au jazz en 1984, cet ancien café-concert s’est tout de suite spécialisé dans la fusion, où le funk bouillant, le groove sautillant et les embruns caribéens bousculent les mélodies et font sautiller les genoux. Maria Rodriguez, la programmatrice à la barre de cette croisière musicale sous les tropiques, n’a pas dévié de son cap depuis le début ! Cette ambiance muy caliente plaît à une clientèle plus jeune et sarouel qu’au Sunset/Sunside ou au Duc des Lombards voisins. Les concerts se passent au premier, dans une déco de loft brooklynite (photos, mobilier bistrot et brique) : comptez 20 € environ de droit de passage, mais les dimanches et lundis, c’est entrée libre pour des jams furieuses. Après, tout le monde se retrouve pour refaire le monde jusqu’à 6h, accoudé au vaste comptoir boisé en fer à cheval du rez-de-chaussée. On y boit quoi en taillant une bavette après le bœuf ? Ti-punch ou caïpi évidemment pour rester dans la tropicalité.  
Sunset/Sunside

Sunset/Sunside

3 out of 5 stars
Mine de rien, derrière cette banale terrasse chauffée et cette étroite façade se cache le pionnier du jazz de la rue des Lombards. C’est en mai 1983 (soit six mois avant le Baiser salé et le Duc des Lombards, eh ouais) qu’ouvre le Sunset, au -1 d’un restaurant alors fréquenté par des musiciens amateurs de bœuf. Une sacrée brochette de pointures ont jammé dans ce sous-sol : Truffaz, Lockwood, Texier… Le concept des deux salles, deux ambiances (ou, comme dit joliment le patron, « jazz à tous les étages ») date de 2001. La petite scène sous les voûtes blanches du Sunset se réserve désormais pour les combos plutôt électriques, expérimentaux et confidentiels. Au rez-de-chaussée, la grande salle du Sunside (la plus vaste de la rue !) accueille, elle, les têtes d’affiche en formation acoustique pour du jazz nettement plus classique. A l’entrée, pas d’impro, il faut choisir l’étage et s’y tenir puisque les concerts sont souvent en même temps et un billet du bas (autour de 20 €) ne permet pas d’aller en haut (entrée plus proche de 30 €) – et inversement. Côté déco ou confort, la doublette Sunset/Sunside ne caracole pas au zénith avec ses briques peintes et ses chaises bistrot, mais on est là pour la musique après tout.
Mangez et cassez-vous !

Mangez et cassez-vous !

4 out of 5 stars
Ma mission : mordre dans le burger le moins cher de la ville chez "Mangez et Cassez-vous !". Il y a évidemment une file d’attente longue comme les CGU d’Instagram devant la deuxième adresse ouverte par le sympatoche Aniss Messadek, posée dans la chic rue Taitbout. Attention, le stock de pains préparés le matin pour le midi est limité (environ 200) – il est donc possible d’attendre et de s’entendre dire qu’il n’y a plus rien ! Une fois dedans, pas de dépaysement pour les habitués du resto du 11e ouvert en 2018 : même déco avec murs lambrissés et mobilier en palette ; mêmes blagues affichées ( « soupe : 2 500 € ») mais surtout, toujours le même menu aux prix venus des années pré-Facebook : cinq recettes de burger à 3,60€, cinq nuances de frites (nature, au curry, au bacon de boeuf...) les soda à 1,50 €… On attaque le Ericophrène (sauce roquefort, oignons, poivrons et laitue) : pain maison aérien, vrai steak bien cuit, petite touche de roquefort. Franchement, c’est bon, même sans le ruineux supplément cheddar à 90 cents (on est moins fan du Tom Mouzay au munster qui manque de punch). Les frites, dorées comme un influenceur revenant de Saint-Barth et baignant dans du cheddar peuvent faire un repas à elles seules. Et la crème brûlée (1,50 €) pourrait en remontrer à bien des brasseries. Quand on demande comment ils font pour avoir des prix aussi serrés, la réponse fuse : « On fait tout maison, sauf le ketchup, et surtout on rogne sur nos marges. » Fin de la leçon d’économie, vous p
Faggio Panoramas

Faggio Panoramas

4 out of 5 stars
Dans le très parisien passage des Panoramas, Faggio, cousine de l’adresse de la rue de Rochechouart, se la joue bistrot des faubourgs. Deux tables en terrasse, une petite salle en haut et au rez-de-chaussée, du béton brut et un long comptoir boisé. Le four à bois (du hêtre) qui ronronne au fond envoie de belles pizzas façon napolitaine (comprendre avec le trottoir bien présent) aux ingrédients sourcés avec le soin méticuleux d’un barbier rasant un parrain sicilien. La Parma, par exemple, accueille sur sa pâte au bon goût de levain des aubergines siciliennes marinées puis gratinées et la ricotta pour un mélange frais et replet très agréable. On aime aussi la Comme à Marseille, recette bi-goût avec d’un côté anchois, de l’autre fior di latte, parmesan et olives. Les prix prennent malheureusement de la distance avec leurs homologues napolitains (margharita à 13 €, sinon plutôt 18 €). On fait couler avec une accorte carte de vins nature : beaujolais blanc Laurence et Rémi Dufaitre (39 €), rouge piémontais La Matota de Simone Roveglia (32 €)… Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !
Galerna

Galerna

5 out of 5 stars
L’Ibère peut être rude mais son resto porte beau ! Des zelliges gris souris, du bois, des briques, et cette cuisine à double vitrine donnant à la fois sur la salle et sur une cour végétalisée. Un décor qui claque où Iñigo Ruiz Rituerto, chef basque-espagnol passé par le Jourdain, illumine tout le quartier avec sa formule magique du midi. Pour 20 €, on se régale d’une cuisine simple, équilibrée et franche. Entame avec un velouté froid de carotte électrisé par des pickles de poivron, qui tient en respect l’inquiétante chaleur de ce mois de septembre. Avant de voir débarquer une moelleuse courgette farcie aux légumes, feta et grains de riz croustillants sous une sauce piquante mojo picon directement importée des Canaries. Pour les non-végétariens qui nous lisent, il y a aussi une protéine animale proposée (ce midi-là un pavé de cabillaud sauce vierge). Toujours prompt à lutter contre l’inflation, le chef propose aussi un combo sandwich et dessert (13 €) avec des recettes qui changent tous les jours. Avec ça, on pioche dans une carte monomaniaque naturo-espagnole assez rare à Paris : blanc Rioja Vina Ilusion (6,50 € le verre) ; Vividors del Vi du domaine de l’Apical (34 €), ou rouge Quite de Veronica Ortega (45 €). Le soir, l’ambiance passe prestement les Pyrénées avec des assiettes à partager (les Français ont galvaudé le mot tapas, s’agace le taulier) : ajo blanco (soupe froide d’amande) ; tacos basque au thon et poivrons ; tempura de poulpe ; arancini de paella… Muy bueno !  C
Frenchie – Bar à Vins

Frenchie – Bar à Vins

5 out of 5 stars
Un gastronomique (Frenchie), une trattoria (L’Altro) et une cave gouleyante (Frenchie Caviste)… on a l’embarras du choix des adresses signées Grégory Marchand dans la rue du Nil ! Cette fois, cap sur son cultissime bar à vins, en réalité, un restaurant où dégommer des tapas en bande sur fond de hip hop. En prenant bien garde d’arriver tôt (pas de résa possible), on réussit -miracle- à harponner sans attendre une place à l’étroit comptoir, avant le déferlement des hordes de mangeurs aussi affamés qu’anglophones qui squattent les tables de bois clair de ce gastropub moderniste dessiné par Emilie Bonaventure. A la carte, des grandes petites assiettes, largement inspirée des recettes du gastro voisin et qui ne laissent aucune place à l’approximation : quatuor iodé d’huitres pochées sous un édredon de sabayon au poireau et une feuille de riz craquante ; asperges poêlées à plonger dans une sauce hollandaise cumulonimbesque ou trop mimi tiramichoux, enfant de l’amour entre un chou et un tiramisu.Dans bar à vin il y a « vin » et ça tombe bien la carte se montre plus longue que des conditions d’utilisations d’Instagram avec une impériale sélection : depuis un loire Folle Blanche d’Eric Chevalier à 30€ jusqu’à un montrachet de Jean Charton à 1400€ en passant par un Arbois de Daniel Dugois à 54€ ! A noter la vingtaine de vins au verre (rare et agréable) dont un magnifique bourgogne la Tete dans les Nuages à 12€. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos jou
Paloma

Paloma

4 out of 5 stars
Coqueluche du quartier depuis son ouverture en 2021, Paloma semble toujours avoir été là Tous les voisins en ont fait leur cantine et ça joue des coudes pour déjeuner. Il faut dire que l’estaminet, arrimé à son coin de Belleville, ouvert par Marie-Anna Delgado (à la cuisine) et Olivia Brunet (à la salle), deux copines des Beaux-Arts de Paris, coche toutes les cases du bon plan. Une salle claire et minimale où la brique grattée, le carrelage brun et le Placo brut font de l’œil aux tomettes cocktail et au mobilier bistrot ; une cuisine simple, ambiance retour de Catalogne par les départementales du Gers et des prix ténus comme une parole de gauche sur CNews. Le midi, la formule entrée/plat/dessert s’affiche ainsi à un minuscule 16 balles. Dans les assiettes chinées arrive un velouté de champignons doux comme un agneau, accompagné, tel un bâton de berger, d’un croustillant à la scarmoza. Puis enchaîne un fondant ragoût de seiche avant un retour en enfance pour le dessert : un chausson aux pommes et sa bonne cuillère de crème fraîche ! On fait couler tout ça avec un verre de muscadet Bohale de Romain Petiteau (7 €), pioché à l’ardoise naturophile et sulfitophobe. Le soir, l’ambiance bascule de cantine à cantina avec des tapas délurées (à becquetter la tête sous les étoiles aux beaux jours) : yakito-ris d’agneau et houmous de topinambour (10 €), cochon laqué et choux pointus (10 €) ou bao au jarret de veau (11 €). Bref, on sort de là en chantant coucouroucoucool Paloma ! Chez T

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Paris sacrée parmi les 10 villes où l'on mange le mieux au monde par Time Out

Paris sacrée parmi les 10 villes où l'on mange le mieux au monde par Time Out

En janvier, on a balancé notre classement annuel des meilleures villes du monde. Pour le pondre, on a demandé aux locaux de noter leur ville sur tout un tas de critères : qualité de vie, vie nocturne, facilité pour se balader… Mais soyons sérieux deux secondes : une ville sans bonne scène gastronomique, c’est juste un tas de bâtiments. Du boui-boui de rue aux tables gastronomiques, des troquets de quartier aux cuisines qui jouent à la chimie, manger, c’est le cœur battant d’une ville – et la meilleure raison de prendre un billet d’avion. Du coup, on a voulu savoir où ça se passait en 2025, et on a sondé des milliers de gens sur la scène food de leur ville. Qualité, prix, ambiance, accessibilité, audace culinaire… on a tout épluché, de l’adresse parfaite pour un date au QG où se coller une raclette à 3h du mat’. Et comme on ne fait pas les choses à moitié, on a aussi demandé l’avis de notre commando food : rédacteurs, critiques gastronomiques et chefs du Time Out Market, histoire d’être bien sûrs qu’on parlait de villes où ça envoie vraiment. Pour garder une sélection qui tient la route, on a mis une seule ville par pays et laissé nos plumes locales raconter pourquoi leur spot mérite sa place dans ce festin mondial. Le verdict ? Une liste qui donne faim. Des adresses de street-food qui tiennent depuis des décennies, des bistrots qui bossent le terroir sans chichis, des restos végés qui montent en puissance et des bars à cocktails qui affinent leurs mixtures. Un mélange de clas
Grand Dîner du Louvre : une collecte de fonds record d’1,4 million d’euros pour le musée

Grand Dîner du Louvre : une collecte de fonds record d’1,4 million d’euros pour le musée

Comme chaque année, le Musée du Louvre a organisé, le 4 mars dernier, son Grand Dîner, un repas façon Met Gala où les mécènes viennent se régaler au cœur du musée en échange d’une aide substantielle dans son financement. Mais cette année le hype-o-mètre a explosé : le dîner a eu lieu au premier jour de la fashion week Mode Féminine Automne/Hiver – il a d'ailleurs été inscrit au calendrier de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode. Un gala repensé au Louvre, avec à la clé une collecte record de 1,4 million d’euros pour le musée Le Louvre a sorti le grand jeu. Dîner astronomique signé de la cheffe Anne-Sophie Pic sous les dorures de la Cour Marly, puis after-party sous la Pyramide avec l’étoile montante du rap US Doechii en showcase inédit, et surprise. Un événement en écho à la première expo mode du musée, Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode, qui a ouvert la Fashion Week avec un panache très Grand Siècle. Mise à prix : 1 million d’euros. Montant final ? 1,4 million. Grâce au soutien massif des grandes maisons de mode et des fidèles mécènes du Louvre, le pari a été dépassé. Dans la salle, du beau monde : dirigeants, créateurs, directeurs artistiques et visages bien connus du cinéma, de la mode et de la musique. Prochain round en mars 2026. Rendez-vous par ici pour lire notre chronique de  Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode.
Notre table vegan préférée ouvre ce samedi une nouvelle adresse à Saint-Honoré, au milieu des boutiques de luxe

Notre table vegan préférée ouvre ce samedi une nouvelle adresse à Saint-Honoré, au milieu des boutiques de luxe

Alice Tuyet étend son empire végétal sur Paris ! Après le comptoir à dwichs Plan D, après Faubourg Daimant (et un award Time Out de la meilleure initiative en 2024), elle ouvre sa troisième adresse. Finis les faubourgs, cette fois elle s’arrime au cœur du Paris de la mode, face au marché Saint-Honoré avec ce bien-nommé Daimant Saint-Honoré. Une "maison de style"/"maison de beauté"/"maison de cuisine" qui s'inscrit, selon la principale intéressée "dans le chic with a twist et le French je-ne-sais-quoi des grandes maisons de mode, de parfumerie et de beauté qui l’entourent". Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Alice Tuyet (@alicetuyet) Et le fil conducteur de cette adresse plant-based ? Le rouge : "du rouge tonique du sorbet framboise au plus vénéneux des rouges sang-de-boeuf en façade, des matières glossy, des écarlates vernis, d’épaisses moquettes aux marbrures carmins, des banquettes à l’éclat papaye, des tables cramoisies laquées". Installée dans l’ex-Absinthe de Michel Rostang, cette adresse, très colorée donc, bénéficie d’une surface conséquente (70 couverts), d’une belle terrasse pour les beaux jours (30 couverts) et surtout d’un foyer où faire griller des légumes. Car, évidemment, le chef Erwan Crier va y déployer la même approche zéro protéine animale avec des assiettes lustrées de sauce légumière et de kif pour le déjeuner, le dîner, mais aussi des snacks en continu. En bonus : un bar à mousses au chocolat pour att
3 pop-up food où aller manger ce week-end

3 pop-up food où aller manger ce week-end

Le dernier jour de Shan Rachel Jiang chez Sobremesa Ouvert en 2024, Sobremesa, le bar à vin d’Émilien Quéméner et de Marie Nguyen s’est donné comme belle mission de mêler pifs hexagonaux et assiettes d’Asie cuisinées par des chef.fe.s invité.e.s. Dernière résidente en date ? Shan Rachel Jiang, ancienne journaliste culinaire qui a fait ses armes chez Quinsou à Paris, Alouette à Copenhague, ou encore KOKS aux Îles Féroé. Son dernier jour, c'est samedi, et il ne faudrait pas en rater une miette. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Sobrem+esa (@sobremesaparis) Où ? 127 Rue Caulaincourt, 75018 Paris Les moules-frites-vins blancs Les Naturistes x SEGG Chez Les Naturistes, le week-end démarre désormais sous le signe des embruns. Les vendredis et samedis midis, l’adresse troque son habituel registre pour une virée iodée : moules-frites bien envoyées, pichet de blanc en soutien, et pour l’atterrissage, un fondant au chocolat qui dégouline comme il faut. Et le dimanche ? Rebelote. Même programme, mais en version tant qu’il y en a, avec SEGG aux platines pour rythmer la marée. Vous savez où jeter l’ancre. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Les Naturistes - La table (@restaurant_les_naturistes) Où ? 50 Rue Ramey, 75018 Paris Le brunch BING SUTT x Steven Chen Les 1er et 2 mars, une parenthèse limitée s’ouvre chez Bing Sutt, néo-café hongkongais du 10e. Derrière les fourneaux ? Steven Chen, che
En avril, un festival dédié au café prend ses quartiers au Carreau du Temple pour deux jours de caféine en intraveineuse

En avril, un festival dédié au café prend ses quartiers au Carreau du Temple pour deux jours de caféine en intraveineuse

Time Out lisant l’avenir dans le marc, on peut vous dire que cette année encore, une bonne odeur de café va embaumer le Marais. D’où va-t-elle venir ? Du Carreau du Temple, où va se tenir, une fois encore, le Paris Café Festival, les samedi 12 et dimanche 13 avril prochains (et le lundi 14 avril pour les pros). Et cette sixième édition propose une programmation plus remplie qu’une dosette de lungo, autour des grains de spécialité et des artisans torréfacteurs. Le plus grain évènement français dédié au café revient à Paris du 12 au 13 avril Les aficionados des expressos vont être tout excités. Au programme de ce week-end bien serré, un village de torréfacteurs où goûter à volonté des crus d’arabica du monde, proposés par des enseignes comme la Brûlerie de Belleville, les Alsaciens de Mokxa ou les Nantais de Cime (histoire d’abandonner toute idée de sommeil pour le mois) ; des ateliers de latte art ; des conférences sur l’impact environnemental de la filière caféicole ; des concerts et une rencontre avec des mixo afin de découvrir le monde merveilleux des cocktails au café. Le festival représente aussi l’occasion de découvrir Kawa, qui vient de s’offrir une place parmi les 10 meilleurs coffee-shops du monde, raflant les honneurs au World’s 100 Best Coffee Shops Gala. Alors qui est (café) in ? Où ? Le Carreau du Temple, 4 Rue Eugène Spuller, 75003 ParisQuand ? Du 12 au 14 avril 2025 (le 14 avril est reservé aux pros).https://www.pariscafefestival.com/
Strass, paillettes et boule à facettes... L'exposition "Disco, I'm Coming Out" débarque à la Philharmonie

Strass, paillettes et boule à facettes... L'exposition "Disco, I'm Coming Out" débarque à la Philharmonie

Dans le sillage de ses brillantes rétrospectives disséquant l’histoire des genres musicaux, la Philharmonie inaugure, ce vendredi 14 février, une nouvelle expo qui célèbre le disco en long, en large et en paillettes. "Disco, I'm Coming Out" : l'expo qui veut faire groover la Philharmonie  Du 14 février au 17 août 2025, les visiteurs suivront la piste de ce genre symbolique des années 1970. Pour baliser le terrain, la Philharmonie évoque les premiers jours (américains) du disco et sa filiation avec les combats politiques de la fin des années 1960 (affirmation des droits civiques et revendications gays et féministes). Le parcours s’intéresse ensuite à des artistes et groupes ayant défini les codes du genre, avec sur la pochette des noms comme Donna Summer, Chic, Giorgio Morder ou Grace Jones.  La curation, menée par Jean-Yves Leloup, Marion Challier et Patrick Thévenin, mixe des pièces grand public instagrammables et des éléments de contexte social pour présenter toutes les facettes de ce style musical trop souvent réduit à quelques tubes kitsch. On déambule donc entre sa naissance à partir de la soul américaine dans le cerveau de producteurs de génie, son rôle essentiel dans la culture club (née dans le Loft new-yorkais de David Mancuso à partir de 1970) et la fin de la fête avec l’autodafé de disques disco dans un stade de Chicago en 1979. Une petite décennie éclatante qui marque encore profondément la musique et l'art. Rendez-vous par ici pour lire notre chronique de l'exp
These are the best exhibitions coming to Paris in 2025, according to our local editors

These are the best exhibitions coming to Paris in 2025, according to our local editors

As one of the world’s major art capitals, Paris always attracts a cultured crowd. Its many outstanding museums are home to some of the world’s most revered pieces of art, and you could spend trip after trip exploring the permanent collections alone – but that would mean missing out on the blockbuster temporary exhibitions that roll through Paris every year. 2025 is no exception. On the agenda for this year? The Louvre’s first-ever exhibition on fashion, a dazzling disco retrospective at the Philharmonie, and an exploration of the work of Black artists in Paris in the latter half of the twentieth century at the Centre Pompidou, to name just a few. Below, our Paris editors have rounded up the most highly-anticipated exhibitions to hit the city this year. David Hockney According to Beaux-Arts Magazine, the retrospective is expected to focus on the past 25 years of the English artist’s creations, with both paintings and digital works on display. Fans of Hockney’s iconic works will be pleased to know that the paintings A Bigger Splash (1967) and Portrait of an Artist (Pool with Two Figures) (1972), will both be on display. When? April 9-September 1Where? Fondation Louis Vuitton, 8 Avenue du Mahatma Gandhi, Paris 16th arrondissement Paris Noir Of all the exhibitions scheduled before the Centre Pompidou closes its doors for renovations (it’s expected to be shut from the end of summer 2025 until 2030), Paris Noir is the one that’s really caught our eye. Celebrating the works of 150 B
On a demandé à Dumbo quelle était la recette de sa sauce secrète spéciale nuggets

On a demandé à Dumbo quelle était la recette de sa sauce secrète spéciale nuggets

Après avoir redonné ses lettres de noblesse au burger avec leur version smash – un pain ultra-soyeux, un steak pressé comme une balle de tennis sous la raquette de Serena Williams et des saveurs millimétrées –, Charles Ganem et Samuel Nataf, les créateurs de Dumbo (lire notre critique par ici), continuent de secouer la gastronomie parisienne. Leur smash burger, devenu culte en un claquement de dents, a propulsé leur enseigne au sommet de l’Instafood, attirant les gourmands prêts à patienter vingt minutes pour croquer dans un sandwich qui bouscule les classiques. Mais Dumbo, ce n’est pas qu’une affaire de burgers. Toujours en quête de nouveauté, la team a décidé de s’attaquer au poulet frit en même temps que son ouverture dans le Marais. Des morceaux de poulet à la panure dorée bien lisse (pas de tempura ici), frits dans deux bains de cuisson, à tremper dans une démoniaque version de la sauce « sweet and sour » (aigre-douce, dans la langue de Booba). Une sauce si intrigante qu’on n’a pas pu résister : on a demandé directement à un des deux patrons ce qu’il y mettait. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Time Out Paris (@timeoutparis)
Cette semaine, trois nouvelles expositions blockbusters vont agiter les cimaises parisiennes

Cette semaine, trois nouvelles expositions blockbusters vont agiter les cimaises parisiennes

Dans ce mois d’octobre particulièrement chargé en expos, cette semaine fanfaronne tout particulièrement avec plusieurs ouvertures de grosses rétrospectives. Au cartel, on découvre autant un grand panorama du pop art, un mythe américain au musée Picasso qu’une des plus grosses cotes de l’art contemporain pour un solo show gratis. Bonus : on vous a glissé des œuvres à voir à l’air libre et à l’œil. Pop Forever, Tom Wesselmann & … à la Fondation Louis Vuitton Si l’on associe le pop art aux années 60 (il naît officiellement en 1957), il est en réalité beaucoup plus vaste que ça et cette expo va vous le prouver. Autour d’un cœur de 150 peintures et œuvres signées Tom Wesselmann, pionnier du genre, la Fondation Vuitton a rassemblé plus de 35 artistes et 70 œuvres couvrant un siècle de créations déjantées. De Marcel Duchamp ou Meret Oppenheim dans les années 1940 à Jeff Koons ou Ai Weiwei aujourd’hui en passant par Roy Lichtenstein, Richard Hamilton ou Sylvie Fleury, cette rétrospective à base de popopopop montre que le détournement des codes de l’époque et de la consommation de masse reste une débordante source d’inspiration. Quand ? du 16 octobre 2024 au 24 février 2025.Où ? Fondation Louis Vuitton, 8 avenue du Mahatma-Gandhi, Paris 16e.  Takashi Murakami à la galerie Perrotin L’une des plus grandes cotes de l’art contemporain est de retour dans la capitale. Dix-huit mois après avoir recouvert la galerie Gagosian du Bourget de fresques démesurées (notre interview réalisée à cette
Jeux Olympiques de Paris 2024 : découvrez les meilleurs plans à faire le jeudi 1er août

Jeux Olympiques de Paris 2024 : découvrez les meilleurs plans à faire le jeudi 1er août

Time Out n’est peut-être pas sur le podium de vos sites préférés pour suivre les compétitions, mais vous pouvez faire de nous votre favori pour la vie du Paris olympique hors les stades. Restos, bars, expos, clubs, playgrounds, lieux éphémères… Jour par jour, voici nos meilleurs combos de bons plans pour vivre des journées en or pendant les JO - notre page dédiée ici. En avant pour le jeudi 1er août 2024. L’Italie en majesté de Passerini Dans sa trattoria moderniste (sol en terrazzo, murs blancs, suspensions design), Giovanni Passerini fait le grand écart entre la rassurante cuisine tradi de la Botte et les envolées gastronomiques époustouflantes. Buenissima. Où ? 65 rue Traversière, Paris 12e. L’ambiance parigote de Bobance Il règne une ambiance particulièrement old school dans ce bar à vin donnant sur une charmante place du 14e qui pourrait faire du cinéma. C’est autant dû à la déco dans son jus qu’aux habitués plus sel que poivre. Et que boivent-ils ceux-là, quand ils ne se hèlent pas par leur prénom ? Des vins nature dûment choisis par la super taulière Delphine, gouaille en bandoulière. Où ? 51 rue Bénard, Paris 14e.Une expo sur l'art et le sport après les Jeux Olympiques de Paris 1900Autour du Jeu de volant du peintre Maurice Denis, pièce centrale de l’exposition du musée d’Orsay, on découvre une constellation d’œuvres vantant les vertus d’un corps sommé de ne pas céder aux sirènes de l’embonpoint, notamment du côté féminin. Joueuses de tennis capturées par un photograp
Jeux Olympiques de Paris 2024 : découvrez les meilleurs plans à faire le mercredi 31 juillet

Jeux Olympiques de Paris 2024 : découvrez les meilleurs plans à faire le mercredi 31 juillet

Time Out n’est peut-être pas sur le podium de vos sites préférés pour suivre les compétitions, mais vous pouvez faire de nous votre favori pour la vie du Paris olympique hors les stades. Restos, bars, expos, clubs, playgrounds, lieux éphémères… Jour par jour, voici nos meilleurs combos de bons plans pour vivre des journées en or pendant les JO. Aujourd'hui, le mercredi 31 juillet. Les délices végans de Faubourg DaimantCette haute salle blanche et bois ouverte par Alice Tuyet s’impose comme la sapide ambassade d’une cuisine végane unique à Paris. Ici, le chef Erwan Crier invente le véganisme bourgeois, avec du gras rassurant, des recettes mythiques et des jus puissants. De la viande ? Pour quoi faire ? Où ? 20 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 10e. © Faubourg Daimant Un cocktail tout en épure chez Cravan 16On ne va pas se mentir, la zone olympique ne déborde pas de comptoirs recommandables. Heureusement, il y a Cravan 16, le premier du nom, qui sauve l’amateur de cocktail. Cette splendide (et classée) parenthèse Art nouveau cachée dans le 16e arrondissement propose une tranquille terrasse et surtout des verres plus équilibrés que le budget des JO. Où ? 17 rue Jean-de-la-Fontaine, Paris 16e. Découvrir les sports de la rue à Spot24 Posté sous la tour Eiffel durant les JO, Spot24 dédie ses 1 000 m2 aux cultures urbaines et porte un éclairage sur six nouvelles disciplines olympiques et leurs influences sur la mode et le design. Breaking, skate, BMX freestyle, surf, basket 3x3,
Dans le 77, un festival s’installe dans les douves d’un château du XIIe siècle

Dans le 77, un festival s’installe dans les douves d’un château du XIIe siècle

Manger, bouger, sauce festival ! Du 5 au 7 juillet, Douve Blanche, ce festival (thermo)mixant musique et gastronomie, revient pour un 10e millésime, dont les (s)cènes seront à nouveau installées dans les douves du château d’Egreville datant du XIIe siècle, situé en Seine-et-Marne. Une grosse trentaine de noms Sur le flyer musical, on trouve une grosse trentaine de noms furetant dans des styles très divers : le combo rap Angie et Lazuli, le pape de la pop psyché hexagonale Flavien Berger, ou Kendal, gourou du label italo-trance Ritmo Fatale. Pensez aussi à passer une truffe devant le set d’Aubry, manitou de Pardonnez-Nous pour une petite leçon techno/house, celui de Louise Petrouchka, pour des teintes plus hip-hop/baile funk, ou devant le vétéran du live électronique Vitalic. Un soin particulier apporté à la tambouille Et si BPM, ça voulait dire aussi « bons plats à manger » ? Car le festival a toujours apporté un soin particulier à la tambouille. Depuis cinq ans, il organise, dans la salle surplombant la scène, le Festin des Chef.fe.s, un repas carrément gastronomique proposé par des pointures des fourneaux. Cette année, c’est du lourd puisqu’on trouve au menu (pour deux dîners et un déjeuner) des quatre-mains entre Chloé Charles et Pascal Barbot mais aussi entre Alice Arnoux (passée par le Mermoz) et Loïck Tonnoir (Ippon à Marseille) et entre Minh-Tri Tran-Dinh et Laurence Dufour (du Café du Coin).  Le repas en cinq temps coûte 74 € (sans le vin), réservation indispensable !