Anna Maréchal

Anna Maréchal

Articles (6)

5 idées green pour une vie plus eco-friendly

5 idées green pour une vie plus eco-friendly

Paris traverse son plus long et intense pic de pollution hivernale depuis dix ans, et les effets néfastes se font bien sentir (oui, c’est à vous que je parle, toux sèche et nez qui coule). On ne va pas vous rebattre les oreilles avec les sempiternels « éteindre la lumière quand vous quittez une pièce » ou « couper l’eau quand vous vous brossez les dents », mais ce sont ces petits gestes du quotidien qui font la différence, à notre échelle. Voici donc quelques astuces eco-friendly, garanties pas chères et peu contraignantes – il ne s’agit pas non plus de liquider sa paye dans les magasins bio.
Où aller à la plage à Paris ?

Où aller à la plage à Paris ?

Si vous n'avez ni le temps, ni les moyens de partir en vacances à la mer ou à l’étranger, pas de panique : nous avons sélectionné pour vous des plages accessibles à quelques kilomètres de chez vous, qui vous feront oublier les tracas du quotidien et vous dépayseront. Et cette fois, contrairement à Paris Plages, vous pourrez vous y baigner ! Que ce soit près de Paris ou dans toute l’Ile-de-France, on espère que vous y trouverez votre bonheur et l’esprit des vacances. Promis, si on vous fait prendre les transports ou la voiture, c’est que ça vaut le coup ; alors suivez le guide, et en voiture Simone.
Nos péniches préférées à Paris

Nos péniches préférées à Paris

Ah, la Seine, cette étendue fluviale prenant source en Côte d’Or et s’échouant dans la Manche quelques 777 km plus loin, ses quais joliment aménagés, ses ponts romantiques à souhait, ses crues, sa couleur appétissante (certains s’y sont baigné, si si !)... On ne pourrait imaginer Paris sans ce bras d'eau qui la scinde en deux rives revendiquant fièrement leur identité et leur dynamisme. Puisque Paris sans la Seine c’est un peu comme une journée sans apéro (c'est chaud et sec), voici notre sélection des meilleures péniches de Paris pour barboter en toute tranquillité. A l’abordage !
6 sports gratuits et en plein air à Paris

6 sports gratuits et en plein air à Paris

Même si l’été s'est fait désirer, retardant d'autant nos bonnes résolutions sportives, on ne se repose pas sur ses lauriers. L’heure est aux squats ! Toujours avec quelques années de retard, Paris copie sa copine new-yorkaise et multiplie les cours de sports collectifs en plein air. Pour autant, on ne vous proposera pas de qi gong à 100 $ la demi-heure, mais plutôt 6 plans gratuits pour vous dégourdir les jambes. En espérant que le soleil fasse escale plus de deux jours d'affilée... 
The Best of British in Paris

The Best of British in Paris

Ask the French what they think of British cuisine and you’ll usually get a speedy put-down to the effect of ‘it’s terrible’, or a baffled ‘is there even such a thing?’ Even the historic French nickname for the Brits, the ‘Rosbif’ (‘roastbeef’), is a wry comment on dodgy British food choices. But it doesn’t have to be that way, as the brilliant British bars and restaurants below prove. It seems Parisians are increasingly being won over to the gourmet fish and chips cause, and increasingly opting for a pint of the black stuff rather than a glass of your standard French plonk. Even contemporary British art now has a much higher profile on the often inward-looking Paris art scene than it ever has before.Bearing all this in mind, and given the miserable fact Brexit now risks cutting a much deeper cultural divide between the two nations, we thought it was about time we rounded up the best of the many British places to shop, eat, drink and browse art in the French capital. So here we go: Recommended: The best Indian restaurants in Paris 
Brexit : Welcome Back Home !

Brexit : Welcome Back Home !

La semaine dernière, la majorité des Britanniques a voté pour sortir de l’Union Européenne. Et même si le gouvernement ne va pas demander aux expats de rentrer dans leur pays d'origine du jour au lendemain, vous êtes peut-être déjà décidé à rentrer au pays du vin et de la baguette. Pour adoucir ce retour, on vous a concocté un petit répertoire d’adresses so british à Paris pour consoler votre nostalgie de la Tamise et des fish and chips. Cheers !

Listings and reviews (31)

Chez Mamane

Chez Mamane

4 out of 5 stars
Parmi les bonnes adresses de la Butte-aux-Cailles, l'algérien Chez Mamane fait figure d’institution. Cette toute petite salle rue des Cinq-Diamants, jadis cantine attitrée de Coluche, attire chaque soir habitués du quartier et étudiants affamés qui s’attroupent sur le trottoir ou au comptoir, partageant l'apéro avec l’équipe et les autres clients en attendant de casser la graine. Mur peint par la street artiste Miss. Tic, vieux zinc, nappes en toile cirée comme chez mamie... Rien n'a vraiment changé depuis vingt ans (quel bonheur), si ce n'est que le daron a laissé place au fiston, Fawzi. Lequel, tout aussi avenant, continue d'envoyer à travers le petit passe-plat de sa cuisine le fameux « meilleur bouillon de Paris » – une tuerie : coriandre fraîche, la dose de légumes (croquants et pas surbouillis)... Le couscous royal (17 €) fait un carton : des merguez grillées au tendre gigot, la viande, si elle pourrait être de meilleure qualité, reste parfaitement cuite. Le couscous poulet remplit tout autant le cahier des charges (et pour 11 balles seulement). C’est donc à deux que l’on partage une montagne de semoule, fine comme on l’aime, bien détachée. Hop ! Entre deux bouchées du festin, on s'envoie une goulée de boulaouane (3 € le ballon), ou une binouze artisanale de la Paname Brewing Company (4 € le demi). Les plus gourmands craqueront sans doute pour les sympathiques pâtisseries orientales à 3 € pièce, nickel pour accompagner le délicieux thé à la menthe. Choukrane, Mamane ! 
Chez Mamane

Chez Mamane

4 out of 5 stars
Among the good spots in Butte-aux-Cailles, Chez Mamane is an institution. A tiny room on rue des Cinq Diamants, this couscous canteen is packed with neighbourhood regulars every night, who gather at the bar or on the pavements to share their apéritif with those who've been drawn to what is known as the ‘best broth in Paris’. Our neighbours recommend the Couscous Royal, a combination of perfectly grilled merguez sausages and tender mutton pieces (€17), both are excellent. The chicken couscous is just as hefty and delicious, and for only €11. The mountain of fine grain couscous is best served between two; its broth is fragrantly spiced with coriander and the vegetables have the perfect bite. The sweet-toothed won’t be able to resist the Algerian pastries (€2 each), which go perfectly with delicious mint tea or the homemade digestifs, which the serving staff will more than happy to share with you. Shukran Mamane! TRANSLATION: MEGAN CARNEGIE
Galerie Artistik Rezo

Galerie Artistik Rezo

C’est en janvier 2015 que l’association Artistik Rezo décide d’ouvrir un espace dédié au street-art. Située dans le 11e arrondissement, la petite galerie est constituée de deux salles qui servent à la fois de lieu d’exposition et de bureaux à l’équipe. Galerie spécialisée dans l’art urbain, elle repose sur les principes fondateurs de l’association : entrée libre, soutien des artistes (pas de commissions sur les ventes, fait rare) et la promotion de l’art urbain auprès du grand public. Un pari réussi puisque les panneaux détournés de Clet Abraham, les fresques mystiques des Monkey Bird et les portraits saisissants de C215 ont déjà peuplé les murs de cette jeune galerie.
Art 42

Art 42

4 out of 5 stars
Soyons clair d’emblée : « le premier musée du street-art » est en fait la collection d’un homme, Nicolas Laugero Lasserre, installée dans les locaux de 42, une école d’informatique et d’apprentissage horizontal. L’appellation de « musée d’art urbain » est donc un paradoxe, et ce n’est pas le seul que cette visite nous réserve. Nous suivons donc notre guide à travers les cinq niveaux de l’école pendant presque deux heures pour découvrir les 150 œuvres de street-art exposées. Photos, sculptures, toiles, fresques et installations se mêlent aux rangées d’ordinateurs, habillent les escaliers et égayent les salles communes. Des pionniers du mouvement comme Jérome Mesnager et ses squelettes blancs ou Banksy et son humour décapant côtoient des artistes moins reconnus comme Gris1 ou Romain Froquet. Beaucoup de styles, d’artistes et de nationalités sont représentés, le tout rejoignant le principe fondateur du projet : partager l’art gratuitement et au plus grand nombre. Informel sous toutes ses formes Ce parcours constitue une belle approche du street-art mais contient aussi les limites de son envergure. On ressent aussi un peu de gêne en déambulant parmi les étudiants plongés dans leurs recherches, craignant parfois de les déranger en envahissant leur espace de travail. Du reste, on ne peut que saluer cette belle et généreuse initiative – démocratisation de l’art urbain pour le plus grand nombre, entrée libre et diffusion de savoir entre artistes, médiateurs, étudiants et visiteurs
L'Assiette

L'Assiette

A quelques pas de l'agitation de Montmartre, la devanture rose de L'Assiette et son ambiance du terroir rappellent la tradition du bouchon parisien. Avec sa cuisine française et ses produits frais, la cuisinière Gabrielle concocte des plats du jour à 9,50 € ou bien des plats à la carte entre 15 et 25 €.  Le restaurant prête ponctuellement ses murs pour des expositions. L'Assiette fait également table d'hôtes et propose un brunch un dimanche par mois. 
Le Diamant

Le Diamant

4 out of 5 stars
We’re so spoilt for choice bar-wise in La Butte-aux-Cailles - a little village in the heart of Paris’s 13th arrondissement - it can be difficult to decide where to go. Le Diamant might not be anything special in principal, but that’s exactly what we like about the place: a totally normal local bar with great prices and a ‘mi casa su casa’ atmosphere – we just keep going back.  In the morning the regulars drink their coffee, reading the newspaper in peace while the rest of the neighbourhood wakes up. Come evening, whether sitting at the tables inside or drinking on the pavement outside, we’re never alone for long: like most of its Butte-aux Cailles neighbours, le Diamant is a veritable nightlife hub. Thanks to its open-walled exterior, the clientele naturally pour out into the nearby roads, which transform into one giant terrace from 6pm onwards. Plus, their happy hour lasts from 5pm to 9pm - one of the longest in the neighbourhood. We start off our night cheersing and clinking our pints of Leffe, Chouffe or Tripel Karmeliet for €4.50, and continue the momentum with €5 cocktails - all the classics, from Mojitos to Sex on the Beach to Gin Fizz, our super refreshing favourite.   TRANSLATION: LEONIE CATER
Le Diamant

Le Diamant

4 out of 5 stars
La bière culte ? La Chouffe, surtout la pinte à 4,50 €Pour qui ? Les noctambules qui veulent trinquer sans se ruiner La Butte-aux-Cailles, ce petit village en plein 13e, regorge tellement de bonnes adresses qu’il est parfois difficile de décider où l’on va passer notre soirée. A priori, Le Diamant n’a rien d’exceptionnel, mais c’est finalement ce qu’on aime chez lui. Un bar de quartier on ne peut plus normal, si ce n’est qu’il propose des prix vraiment attractifs et une ambiance « comme à la maison » qui ne donne qu’une envie, y retourner. Le matin, les habitués dégustent leur café en lisant tranquillement le journal pendant que le quartier s’éveille. Le soir, que l’on s’installe sur l’une des tables à l’intérieur ou que l’on trinque sur le trottoir, on ne reste jamais seul bien longtemps. Comme la plupart de ses confrères de la Butte-aux-Cailles, Le Diamant cultive la vie nocturne du quartier. Grâce à ses parois ouvertes sur l’extérieur, la clientèle s’étend tout naturellement dans les rues alentour qui se muent en terrasse géante dès 18h. Du reste, on va au Diamant pour profiter de son large happy hour (17h-21h, l’un des plus longs du quartier). Pour bien commencer la soirée, on trinque avec des pintes de Leffe, Chouffe ou Tripel Karmeliet à 4,50 €, et on continue sur notre lancée avec les cocktails à 5 €. Tous les classiques sont représentés, du Mojito au Sex on the Beach, en passant par le Gin Fizz, notre petit chouchou bien rafraîchissant.
Kabukicho

Kabukicho

3 out of 5 stars
Replacing former South Pigalle hostess bar L’Isolé, Kabukicho lands in the 18th arrondissement this autumn. The name is inspired by a trendy Tokyo neighbourhood and its aim is to bring affordable nightlife to a cool clientele, in a bar with a club-night vibe - two for the price of one. Enjoy whisky, beers, €10 cocktails and their famous sake while nestled between the speakeasy booths, surrounded by stylised, Japanese-inspired décor with Nobuyoshi Araki’s nude photography and erotic sculptures by Inès Longevial. Plus, with live DJ sets until the end of the night (well, 2am), you can dance the night away in a racy, club-night atmosphere. 
Chez Gladines

Chez Gladines

3 out of 5 stars
A true Butte-aux-Cailles institution, Chez Gladines has become just as famous for its generous portions of Basque-inspired cusine as for its queue – and has now cast its net to four other addresses in the city. After 8pm, expect to queue for between 30 and 45 minutes for a table, but more often than not, it’s worth it. Amid the jovial hustle and bustle, serving staff offset the wait with their friendliness and efficiency. Seated elbow-to-elbow at small gingham-clothed tables, we become best friends with our neighbours for the night, as we feast on vast, well-executed French southwestern dishes. The €16 bavette steak, accompanied by their famous potatoes, is cooked to perfection and the house speciality of Cantal veal escalope with mushroom sauce and potatoes (€16.50) is monumental. Just before we’re forced to undo our top button, the waiter even joins us for a final glass of Irouléguy red (€13.50 by the pichet). Chez Gladines is not the place for fine cuisine, but the likelihood is that you’ll be back again and again for its charmingly chaotic atmosphere and lavish comfort food.  TRANSLATION: MEGAN CARNEGIE
Chez Gladines

Chez Gladines

3 out of 5 stars
Le plat culte ? L'escalope montagnarde, un défi pour les gros mangeurs. Véritable institution de la Butte-aux-Cailles, Chez Gladines est une adresse presque aussi connue pour ses copieux plats d’inspiration basque que pour l’attente. Passé 20h, comptez entre trente et quarante-cinq minutes avant d'avoir une table. Mais vous vous doutez bien que si tout ce monde reste, c’est que le jeu en vaut la chandelle ! Dans un brouhaha jovial, les serveurs s’affairent et compensent votre attente par un service sympathique et efficace. Installés à la bonne franquette sur des petites tables aux nappes vichy, nos voisins deviennent nos amis du soir tandis qu’on engloutit les plats du sud-ouest servis avec une générosité débordante. Notre amie dévore sa bavette à la cuisson impeccable (16 €) accompagnée des fameuses patates pendant que l’on s’attaque à la colossale spécialité de la maison : une escalope de veau au cantal et patates sauce champignons à 16,50 €. Devant le quasi-exploit d’avoir presque fini cette assiette à deux, le serveur vient même trinquer avec un dernier verre du vin rouge basque (un irouléguy à 13,50 € le pichet) qu’il nous avait conseillé. Si on ne vient pas Chez Gladines pour de la gastronomie fine, on ressort toujours conquis par la cuisine généreuse et la bonne ambiance qui règnent dans cette cantine basque de quartier.
Kabukicho

Kabukicho

3 out of 5 stars
C’est en lieu et place de L’Isolé, ancien bar à hôtesses de South Pigalle que le Kabukicho a débarqué cet automne. Ce nom - dont on sent qu’on va mélanger les syllabes - est d’ailleurs celui du quartier chaud de Tokyo. Son ambition ? Allier l’accessibilité et la clientèle cool d’un bar à une ambiance clubbing branchée pour prolonger la soirée. Deux en un, quoi. C’est donc dans un décor très stylisé et d'inspiration japonaise (photos de nus de Nobuyoshi Araki et sculptures érotiques d’Inès Longevial à l'appui) que vous pouvez déguster whiskys, bières, cocktails à 10 € et le fameux saké, nichés dans les banquettes aux allures de speakeasy. Pour vous dégourdir les jambes, vous pouvez poursuivre les festivités au son des DJ sets en live jusqu’au bout de la nuit (enfin, 2h) dans une ambiance clubbing et sulfureuse.
Les Trois Luxembourg

Les Trois Luxembourg

Ancien restaurant, les 3 Luxembourg fut le premier complexe cinématographique parisien et la première salle de Paris à obtenir en 1966 le label Art & Essai. C’est aujourd’hui un cinéma indépendant qui possède quatre écrans : trois dits historiques et un dernier « hors les murs », au Studio Luxembourg-Accattone, situé dans la rue adjacente. Il accueille chaque année depuis 2009 le festival Le Maghreb des films. 

News (51)

Promenades dans le Paris bucolique : la cité florale, 13e

Promenades dans le Paris bucolique : la cité florale, 13e

Non, vous ne venez pas de vous téléporter dans le quartier londonien de Notting Hill, vous êtes bien à Paris, dans le sud du 13e arrondissement qui décidément n’en finit plus de nous surprendre et de nous faire voyager. En descendant vers le parc Montsouris, les avertis trouveront ce micro-quartier bucolique à souhait en s’engouffrant entre les immeubles modernes alentour. Ces rues piétonnes et fleuries abritent des maisons aux allures victoriennes et en font une escapade idyllique, dont on souhaite respecter la sérénité. © Anna Maréchal / TOP       © Anna Maréchal / TOP       © Anna Maréchal / TOP         © Anna Maréchal / TOP       © Anna Maréchal / TOP       © Anna Maréchal / TOP         Même Clet Abraham souhaiterait garder ce lieu secret... © Anna Maréchal / TOP              
On a visité l'atelier de... C215, street artiste respecté

On a visité l'atelier de... C215, street artiste respecté

Alors que l'artiste fait l'objet d'une exposition rétrospective à Vitry, son fief, jusqu’au 26 février, C215 nous a ouvert les portes de son atelier. Vous avez forcément déjà entendu son nom, ou aperçu ses œuvres dans les rues. Christian Guémy, pochoiriste respecté et street artiste confirmé, habille les murs de Paris et d’ailleurs depuis les années 2000. Repéré par le mystérieux mais non moins célèbre Banksy, C215 est aujourd’hui une figure de proue du genre, prisée par les collectionneurs et les galeries. Levez les yeux : que ce soit ses portraits de personnalités (Christiane Taubira, Carrie Fisher, Robin Williams), d'anonymes aux visages poignants ou de chats, les pochoirs de C215 sont partout et font désormais partie du paysage urbain.      Des pochoirs et des bombes : bienvenue dans l’atelier de C215 !© Anna Maréchal   « 90 % de mon travail, c’est du découpage... » Des pochoirs, il y en partout dans le deuxième atelier de C215, à Ivry cette fois, où ce grand voyageur a posé ses valises en 2013. Ces patrons, il les confectionne lui-même, à partir du tracé de ses dessins, en découpant méticuleusement ses sujets dans du papier cartonné selon des jeux de couleurs et de lumière dont il a le secret. Par conséquent « 90 % de mon travail, c'est du découpage... Mais c’est ce que je préfère ! », ajoute-t-il, rieur, devant notre air étonné. « Ca me détend, je suis serein et concentré, seul, au calme chez moi. Ce sont des moments qui m’appartiennent, et qui me permettent de penser
Les 6 séries qu'on attend le plus en 2017

Les 6 séries qu'on attend le plus en 2017

En quelques années seulement, la série a réussi à s’imposer comme un genre efficace, à grands coups de scénarios aboutis et d’excellents acteurs, incitant même les plus grands noms du cinéma à passer au petit écran. L’arrivée du géant Netflix et de ses productions de qualité (on attend entre autres les nouvelles saisons de 'Stranger Things', 'Orange Is The New Black', 'Sense8' pour 2017) et les nouveautés qui sortent chaque année nous donnent parfois du fil à retordre pour organiser nos soirées binge-watching. Il faudra attendre le printemps et les premières floraisons avant la septième saison de Game of Thrones. Alors d’ici là, voici une petite sélection de séries, suites et nouveautés, triées sur le volet, qui rythmeront nos soirées et animeront les conversations. Cap sur 2017 !   NOUVELLES SAISONS • 'Sherlock', saison 4     Pourquoi on a hâte ? Deux ans qu’on l’attend cette nouvelle saison ! La série de la BBC a ce don de prendre son temps mais l’épisode de transition ‘The Abominable Bride’ sorti le 1er janvier 2016 pour nous faire patienter a récompensé notre attente. Des secrets enfouis, des confessions inattendues (mais à qui donc peut-il bien déclarer sa flamme ?), un détective plus que jamais sous haute tension... La saison 4 de la série britannique semble être décisive… D’autant que le troisième épisode est celui du ‘Dernier Problème’ (fin et mort présumée de Sherlock dans les livres de Conan Doyle) et que l’équipe laisse planer le doute sur le fait que cette saison
Visite du LAB-14 : un parcours de street art en demi-teinte

Visite du LAB-14 : un parcours de street art en demi-teinte

C’est dans le bâtiment historique de la poste du 14e que l’équipe à l’origine de la Réserve Malakoff a établi son nouveau Q.G. d’art urbain.  Soyez prévenu : le LAB-14 est loin d'avoir la même fraîcheur et authenticité que le Grand 8 du street art qui nous avait fait rêver cet été. En entrant dans ces anciens locaux de la poste, c’est à peine si l'on remarque l’installation animale en 3D de Mosko, tristement reléguée à l’entrée. On découvre ensuite un hall tapissé d'un enchevêtrement de graffitis évoquant les escaliers du 59 Rivoli. Et là, c'est non sans surprise que nous découvrons une immense galerie exposant les œuvres à la vente plus qu’à la découverte.       Mosko© Clotilde Gaillard / TOP     © Anna Maréchal / TOP De grands espaces… et beaucoup de vide Des tableaux de Seize, des toiles de Morne, Djalouz ou encore Pesca éparpillés sur les grands murs blancs de l’espace au rez-de-chaussée, et leurs prix bien affichés. En déambulant à travers les salles à la disposition compliquée à appréhender, on se retrouve parfois face à des mystères dignes des plus obscures expositions d'art contemporain. Comme par exemple ces néons récupérés de l'ancienne poste, négligemment posés dans une pièce et clignotant sous notre regard perplexe. L'intention de réhabiliter l'ancien mobilier est louable mais on a l'impression qu'il n'y a pas de véritable réflexion artistique derrière. Autant dire que l’ambition du LAB-14 est presque aussi grande que sa surface : 1 600 m2 d’espace à investir
Jeux Donne : une brocante solidaire de jeux vidéo ce week-end

Jeux Donne : une brocante solidaire de jeux vidéo ce week-end

Bonnes affaires et bonne action : ce week-end aux Grands Voisins, chinez des pépites en matière de jeux vidéo au bénéfice de l’association Petits Princes. Nous vous parlions il y a quelques jours des nouveautés hivernales proposées par les géniaux Grands Voisins. Eh bien sachez qu’ils ne se reposent pas non plus le week-end ! Samedi 10 et dimanche 11 décembre se tiendra une brocante un peu particulière : une vente solidaire de jeux vidéo. L’occasion de dénicher des classiques ou des petits trésors. On nous dit dans l’oreillette qu’un ‘Final Fantasy’ pour PS4 dédicacé par Yoshitaka Amano himself se trouve parmi les mille jeux et autres goodies récoltés par Loisirs Numériques tout au long de l’année. Et comme si ces bonnes  nouvelles ne suffisaient pas, sachez que l’entrée est gratuite et les bénéfices reversés à l’association des Petits Princes, chargée de réaliser les rêves d’enfants atteints de maladies graves. Si toutefois vous êtes sur-motivé(es), vous pouvez toujours faire un don de 3 € ici et ainsi obtenir un accès privilégié quelques heures avant l’ouverture.   Quoi ? • Jeux Donne, brocante solidaire de jeux vidéo.Quand ? • Les 10 et 11 décembre 2016, de 14h à 19h (accès VIP à partir de midi).Où ? • Les Alchimistes, 82 rue Denfert Rochereau, Paris 14eCombien ? • Entrée libre ou 3 € pour l’accès VIP.        Lire aussi nos articles : On a (re)testé la NES mini de Nintendo Pokemon Go : 13 astuces pour attraper Pikachu
Happening dans le métro parisien : « Vous êtes beaux ! »

Happening dans le métro parisien : « Vous êtes beaux ! »

C’est avec des caméras cachées et des smartphones qu’a été constituée cette petite vidéo de deux minutes trente pleine de bonnes ondes. On y voit des riverains emprunter une rame de la ligne 2, trajet ordinaire et familier pour bon nombre de Parisiens. Soudain, dans le silence un peu morose des transports en commun, une voix s’exclame : « Vous êtes belles ! Vous êtes beaux », sous les yeux ébahis des personnes présentes dans la rame. Une jeune femme remercie l'auteur et renchérit : « Vous êtes beau aussi ! » Bientôt rejoint par une dizaine d’autres chanteurs, la petite troupe se lance dans une ode à la joie et à la beauté a capella non sans un certain sens de la mélodie. L’initiative est celle de Rachel Pignot et Raphaël Callandreau, les deux comédiens vedettes de ‘Naturellement belle’, à l’affiche du Studio Hébertot jusqu’au 1er janvier. Sur le modèle de leur spectacle qui prône la beauté au-delà des diktats de la publicité et de la société, ce petit geste simple apporte un souffle de bonne humeur dans la routine du quotidien. Souriez, vous êtes beau, comme vous êtes.    
LAB 14 : le nouveau rendez-vous street-art sera à Montparnasse !

LAB 14 : le nouveau rendez-vous street-art sera à Montparnasse !

Après la Réserve Malakoff, un entrepôt transformé en véritable Q.G. culturel dédié au street-art, c’est désormais au LAB 14 que pourront se rassembler amateurs d’art urbain et street-artistes. C’est non sans émotion que nous avions assisté au succès florissant puis à la destruction de la Réserve Malakoff en octobre dernier. Mais le street art, lui, n’est pas mort ! Le beau projet du Grand 8 se réinvente et devient le LAB 14, une résidence d’artistes dédiée à la création. Et cette fois-ci, c’est en plein Paris, sur le boulevard Montparnasse, que Mr Lolo, EvazéSir, Photograffée et beaucoup d’autres vont élire résidence pendant plus de deux mois. Comme sa grande sœur, le LAB 14 sera un lieu de rencontre et de partage, et des œuvres in situ partageront l’affiche avec des expositions temporaires et des créations spontanées tout au long du projet. En d’autres termes, dès le 15 décembre, tous à Montparnasse !  Quoi ? • LAB 14 ou l’art urbain en constructionQuand ? • Du 15 décembre 2016 au 26 février 2017, ouvert du mercredi au dimanche de 13h à 20h, et nocturnes les jeudis et samedis jusqu’à 22h.Où ? • 140 boulevard du Montparnasse, 14e.Combien ? • 2 € l’entrée.
Un Escape Game géant dans la tour Montparnasse au profit du Téléthon

Un Escape Game géant dans la tour Montparnasse au profit du Téléthon

Rentrer dans la peau d'Eric et Ramzy en restant coincés dans une tour Montparnasse infernale, ça vous dit ? L'Escape Game est à la mode à Paris et le Téléthon a eu la bonne idée de reprendre le concept à son compte pour la seconde année consécutive. Les 2, 3 et 4 décembre prochains, vous êtes donc invités par équipes de six à grimper dans les hauteurs du plus grand gratte-ciel de Paris intra-muros, avec une heure pour mener l’enquête sur le meurtre d’un chanteur connu et vous échapper.Alors que 800 personnes ont participé au jeu de rôle grandeur nature en 2015, l'Ensemble Immobilier Tour Maine-Montparnasse (EITMM) attend plus de 1 400 visiteurs cette fois-ci ! Qui devront tous faire preuve d'esprit logique, d'opiniâtreté et de roublardise face aux énigmes, devinettes et casse-têtes qui les attendent. A noter que la totalité des inscriptions (15 € par personne) est reversée au profit du Téléthon. Reste la question principale pour vous et votre ami qui vous accompagne : qui joue Eric et qui joue Ramzy ?   Lire aussi nos articles : >> Résoudre une enquête dont vous êtes le héros à la Lock Academy.>> Hint Hunt revient avec un nouvel escape game : le sous-marin US-53. Quoi ? • Real Escape Game Montparnasse - Téléthon.Quand ? • les 2, 3, 4 décembre 2016 (13 sessions)Où ? • La Tour Montparnasse, 33 avenue du Maine, Paris 15e.Combien ? • 15 € l’inscription, entièrement reversée au Téléthon. Réservation conseillée.
Wes Anderson réinvente Noël dans une pub pour une célèbre marque de vêtements

Wes Anderson réinvente Noël dans une pub pour une célèbre marque de vêtements

La magie de Wes Anderson n’a pas de limite : pour preuve, le réalisateur d’A Bord du Darjeeling Limited’ et du ‘Grand Budapest Hotel’ nous fait rêver une fois de plus dans un registre où on ne l’attendait pas, une campagne de pub pour une célèbre marque de vêtements. Fort heureusement, ce n’est pas la nouvelle collection qui saute aux yeux, mais bien un Adrien Brody en chef de train moustachu qui s'improvise en sauveur de Noël pour une petite galerie de passagers solitaires. Sur fond du ‘Happy Christmas’ de John Lennon, le réalisateur américain retourne à ses sujets fétiches : le voyage en train, l’enfance, l’hiver et des personnages évoluant dans un décor pastel. Un peu cliché, certes, mais avouons-le, la magie de Noël touche même les plus rudes d'entre nous.   Lire aussi > Découvrez les vitrines de Noël des grands magasins parisiens  
Saloon des Canaux : le Pavillon des Canaux célèbre Lucky Luke jusqu'au 4 décembre

Saloon des Canaux : le Pavillon des Canaux célèbre Lucky Luke jusqu'au 4 décembre

Décidemment, la BD a le vent en poupe ! Pour fêter les 70 ans de Lucky Luke, la plus mignonne maisonnette du 19e va se doter de portes battantes et d’une ambiance western pour rendre hommage au cowboy en jaune et noir. Pendant une semaine, du 26 novembre au 4 décembre, le Pavillon des Canaux a prévu une farandole d’activités qui devraient ravir tous les pieds-tendres et les gringos que compte Paris. Au programme : des ateliers de cuisine mexicaine (c'est à la mode), une journée dédiée au tatouage (un Rantanplan géant dans le dos, ça le fait !), des projections du dessin animé culte, des soirées musique et danse, et, puisque le Pavillon des Canaux ne fait jamais les choses à moitié vous aurez la possibilité d'apprendre à réaliser des cocktails margarita. Un bel événement pour tous les poor lonesome Parisiens.  Lire aussi : >> 5 expos à voir en ce moment si vous aimez la BD >> Tintin bat encore des records lors d’une vente aux enchères
Les Recettes Pompettes reviennent ce soir pour une deuxième tournée

Les Recettes Pompettes reviennent ce soir pour une deuxième tournée

C’est la bonne nouvelle de la semaine qui nous console de la grisaille automnale. Les Recettes Pompettes sont de retour pour une deuxième saison ! En seulement 8 vidéos vues un million de fois en moyenne, l’émission qui fait « faire à manger et boire de l’alcool » à des vedettes s’était rapidement imposée comme un programme culte du web l'an passé, après un départ en télévision avorté. Présentée par le génial et décalé Monsieur Poulpe, cette adaptation française d'une émission québécoise nous avait permis de découvrir les personnalités invitées sous un nouveau jour, celui où ils dansent (Daphné Burki), chantent (Philippe Katerine) et disent des conneries (à peu près tous) sans se soucier des conséquences. En teasing dans les règles de l’art, on retrouve tous les invités de la première saison et leurs regrets respectifs (« j’aurais bien aimé moi aussi voir son zizi » confie Daphné Burki, meurtrie) et surtout, l’annonce des prochains : le duo du Palmashow. Un Poulpe, des shots et deux Palmashow, c’est mercredi 26 octobre à 18h sur la chaîne Youtube des Recettes Pompettes.      Lire aussi : 3 émissions à bouffer toutes crues      
Rencontre avec Nicolas Laugero Lasserre, collectionneur passionné de street-art

Rencontre avec Nicolas Laugero Lasserre, collectionneur passionné de street-art

On a rencontré ce touche-à-tout féru d'art urbain à l’origine du projet Art 42. Président de l’association Artistik Rezo, directeur de l’ICART, école spécialisée dans les métiers de la culture et du marché de l’art, Nicolas Laugero Lasserre nous en a dit un peu plus sur ses passions et ses occupations.       Time Out Paris : Comment vous est venu cet intérêt pour le street-art ? Nicolas Laugero Lasserre : Un peu par hasard, en fait ! Je suis arrivé à Paris à l'âge de 19 ans, et j’ai habité les premières années dans un petit quartier du 13e, la Butte-aux-Cailles… C’était déjà le QG de street-artistes dotés aujourd’hui d’une grande renommée comme MissTic ou Jef Aerosol. N’ayant pas vraiment eu d’éducation artistique si je peux dire, mon rapport à l’art s’est d’abord forgé face aux murs de Paris et ensuite je me suis mis à fréquenter les musées, les galeries. Paris est une ville toujours en mouvement, elle a tant à offrir, que ce soit dans les institutions culturelles [NLL a été à la tête de l’espace Pierre Cardin pendant presque 10 ans, et il est également président de l'Association des directeurs et producteurs de théâtre, ndlr] ou dans ses rues, dans lesquelles on a un rapport direct, sincère avec les créations.   Vous parlez d’art urbain plutôt que de street-art. Pouvez-vous nous en expliquer les nuances ? Oui bien sûr ! Alors tout simplement, je désigne par « art urbain » l’ensemble des arts graphiques de rue, du street-art au graffiti, qui est du lettrage pur. Le street-ar