Uncino
Pour qui ? Les gourmets italophiles, pas effrayés par une carte qui propose tripes et pâtes aux crabes ! Plat culte ? Les spaghettis à l'araignée de mer et tourteau
Gabriele Muti, sommelier-cuistot né sur l’île d’Elbe, et sa femme Tala ont ouvert ce joli bistrot en bois. Palais sensibles s’abstenir : bonjour les tripes elboises à l’ancienne en entrée (14,50 € tout de même). C’est généreux, fort en goût, parfait pour vous mettre en appétit. Côté primi, en saison, ne passez pas à côté des spaghettis à l’araignée de mer et au tourteau, grosse spécialité locale (25 €). Mamma mia, ça sent l’Italie et la Méditerranée, on entend les vagues à chaque bouchée ! Petit bémol en revanche sur les penne aux palourdes – la crème, généreuse, éteint un peu tout le reste (25 €). Surtout, surtout, gardez de la place pour le dessert : l’inévitable tiramisu, généreux, bien crémeux, twisté à la fève tonka (12 €).
Dans le verre ? Du tout nature et/ou en biodynamie. Gabriele, très dispo, nous oriente avec beaucoup de lyrisme (et un chouïa d’autorité) vers l’Ombrie (cuvée La Torre Bianco, du Domaine Tiberi, 8 € le verre), un blanc de macération, presque orange. C’est subtilement acide, avec des relents de cidre, mais un peu timide : disparition totale quand arrive l’entrée. Bref, après son ouverture en 2018 (on avait été les premiers à la chroniquer !), Uncino tient toujours son rang, et la salle est aussi comble que comblée. Mais gaffe aux petits budgets… L'excellence a un prix. Conseil d'ami : rab