Journaliste culture et lifestyle biberonnée aux arts vivants, Alix Leridon est la drama queen de la rédaction. Depuis 2018, elle passe ses soirées à écumer les scènes parisiennes pour Time Out, des plateaux de stand-up aux théâtres nationaux. Le jour, elle se nourrit presque exclusivement de viennoiseries en dénichant pour vous le meilleur de l’actu culturelle à Paris. Fun fact : elle pense qu'elle est drôle. 

Alix Leridon

Alix Leridon

Journaliste, Time Out Paris

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Articles (65)

Nos hôtels préférés entre Montmartre et Pigalle

Nos hôtels préférés entre Montmartre et Pigalle

Montmartre, Pigalle : deux quartiers, deux ambiances. Autour du Sacré-Cœur et de sa vie de village aux faux airs de toile impressionniste, les meilleurs hôtels se nichent dans de petits hôtels particuliers, protégés du tumulte de la ville. Plus bas, sur les boulevards, entre cabarets d’anthologie et sex-shops plus ou moins salubres, Paris joue les tentatrices. Passant de l’une à l’autre, on croirait rejouer le scénario un peu galvaudé de La Maman et la putain. Mais comme Jean-Pierre Léaud avant nous, on ne veut pas choisir. La première, climax de romantisme au point culminant de la capitale, est promesse de calme et invite à la contemplation béate de ses multiples attraits. La seconde, tempétueuse, sulfureuse, n’aura de cesse de vous remuer : avec ses innombrables restaurants, bars et clubs, elle promet des nuits presque plus belles que vos jours. Le confort inégalé des hôtels de cette liste devrait aussi aider. 
Les meilleurs hôtels pour s'évader à moins de 100 bornes de Paris

Les meilleurs hôtels pour s'évader à moins de 100 bornes de Paris

Time Out porte haut les joyaux de la grande couronne et vous a mitonné une sélection aux p’tits soins des gîtes, maisons d’hôtes et hôtels les plus stylés en Ile-de-France (et un peu au-delà). Que des adresses à moins de 100 bornes de Paris pour se mettre au vert et s’offrir une parenthèse champêtre à portée de train ou à deux coups d’embrayage. Haras, ferme de luxe, hameau verdoyant… Voici nos meilleures adresses pour un week-end « zen, soyons zen. »
Nos meilleurs plans d’hôtels pas chers à Paris (et aux alentours)

Nos meilleurs plans d’hôtels pas chers à Paris (et aux alentours)

Après deux trois jours à Paris, on le sait : cette ville en veut à notre porte-monnaie. Entre les cafés où un allongé coûte plus cher qu’un sandwich en province et les entrées de musée qui grimpent plus vite que l’inflation, il faut savoir jouer serré pour ne pas finir en PLS financière avant même la fin du séjour. Et trouver un chouette endroit où passer la nuit sans trop se ruiner ? Parfois plus compliqué que de retrouver votre pote bourré en soirée. Dans les deux cas, l’idée est d’éviter de passer la nuit dehors sans savoir où chercher. Pour vous éviter des nœuds au cerveau, on a écumé la ville en quête des hôtels les plus quali à “petits” prix (une notion toute relative ici, ne nous mentons pas). Des adresses bien foutues, où l’on peut s’effondrer après une journée de vadrouille sans avoir l’impression de s’être fait braquer par le réceptionniste. La bonne nouvelle, c’est qu’entre les lieux de vie tout compris à la cool et quelques jolis hôtels quatre étoiles, il y a moyen de dormir comme un roi sans vendre un rein. Mieux encore : pour ceux qui veulent maximiser leur budget croissants et spritz, on a ajouté nos auberges de jeunesse nouvelle génération préférées. Oubliez les dortoirs glauques et les douches suspectes, on parle ici d’auberges ultra-stylées où les adultes fauchés mais raffinés trouveront leur bonheur. Avec ça, il devrait vous rester de la monnaie pour une petite bière… voire une pinte.  
Where to stay in Paris: 9 of the city’s best areas

Where to stay in Paris: 9 of the city’s best areas

New for 2025: With the Olympics and Paralympics taking over the city last summer, 2024 was a major year for the French capital. But that’s all in the past, ma chérie: 2025 is here, and with it comes a whole host of new reasons to make a beeline for Paris. Of course, there are blockbuster exhibitions to be checked out (such as Fondation Louis Vuitton’s David Hockney exhibition or the Grand Palais’ exploration of the work of Dolce & Gabbana), but there are also some exciting new restaurant openings (one restaurant our local editors are particularly excited about is Jip, in the 11th arrondissement, which offers a Korean set menu for €35). Of course, every good trip starts with finding the right base and in a city as big as Paris, it can be hard to know where to book your accommodation. That’s where this guide comes in – we’re taking a closer look at each neighbourhood to help you find the area that best suits you, from the foodie haven of Charonne to the bougie shopping street of Tuileries. Where should I stay on my first trip to Paris? If you’re hoping to tick off all the major landmarks on your first trip to Paris, you’ll want to be based as centrally as possible. For those looking to go luxe, staying in one of the iconic hotels in Tuileries will put you just a stone’s throw from the Louvre, Tuileries Gardens and Champs-Élysées. More interested in soaking up the cafe culture and exploring winding streets? Opt for bohemian Montmartre – if it’s good enough for Picasso, Van Gogh
À quoi ressemble une croisière sur le Nil (quand Poirot n’est pas sur le bateau) ?

À quoi ressemble une croisière sur le Nil (quand Poirot n’est pas sur le bateau) ?

En ce début d’année 2025, le Nil est un long fleuve tranquille (le plus long du monde, juste après l’Amazone). Et non moins spectaculaire – à condition de ne pas se fourrer dans n’importe quelle galère. Pour profiter pleinement du fleuve sacré, exit les paquebots bondés et autres immeubles flottants. Pour votre voyage, embarquez plutôt à bord d’une des rares dahabiehs (ou répliques de) en activité : des bateaux à voile traditionnels dont les courbes rappellent celles de la barque solaire de Khéops (vieille de plus de 4 500 ans). De notre côté, on a tenté l’expérience Lazuli, compagnie fondée par Wally Aziz, ancien guide passionné, qui possède la flotte de dahabiehs la plus importante du Nil et opère depuis plus de vingt ans sur le fleuve. Vestiges millénaires, nature luxuriante, momies, billard et jacuzzi : on vous dit tout ce qu’Agatha Christie ne vous a pas dit. Charlotte Favré 24h à Louxor Arrivée à Louxor. Avant d’embarquer sur votre dahabieh (le départ de la croisière est prévu à Esna, à une cinquantaine de kilomètres de là), il est impératif de consacrer un minimum de 24 h à la ville de la Vallée des Rois. Pour visiter, d’abord, quelques-unes des plus de 60 tombes millénaires où sommeillèrent les pharaons du dernier millénaire avant J.-C. (un pass permet d’en visiter trois, afin d’en avoir un bon aperçu). Mais aussi le sublime temple de Karnak, à visiter dès l’ouverture (7 h) pour embrasser pleinement son gigantisme. Le voyage commence ici, au cœur d’une forêt de pylô
Les 100 meilleurs films français de tous les temps

Les 100 meilleurs films français de tous les temps

Si les paillettes d’Hollywood nous le font parfois oublier, il est bon de rappeler que le cinéma a été inventé par les Français, et que l’histoire du 7e art doit beaucoup au regard et au savoir-faire hexagonal. Là-dessus, on s’est demandé quels étaient les meilleurs films français jamais créés. Débat épineux s’il en est : il aura bien divisé la rédaction – et brisé bien des ego –, et on sait que vous nous ferez le plaisir de remuer le couteau dans la plaie dans la section commentaire (QUOI ?! Vous n’avez pas mis Les Visiteurs dans le classement ?! Je déteste les Parisiens !!, etc.) Lâchez-vous : votre avis nous intéresse (mais restez polis). De Renoir à Méliès en passant par Varda, Carax, Godard, Denis ou Kechiche, vous trouverez donc dans ce classement, modestement dicté par nos émotions et tempéraments, les 100 films français préférés de Time Out Paris, entre classiques des années 60 et pépites du cinéma moderne. Pour n’oublier personne et faire plaisir à tout le monde, on est allé fouiner dans le cinéma d'auteur avant de se perdre aux confins de l'horreur, sans oublier de faire un détour par la science-fiction ou vers les cimes du romantisme… Bonnes séances !  
Les meilleurs plans à faire à Arles

Les meilleurs plans à faire à Arles

“Sous le soleil, exactement”. Difficile de mieux caractériser la divine petite ville d’Arles, où le beau temps semble vouloir s’attarder toute l’année. On s’y voit déjà, chapeau de paille sur la tête, parcourant ses chaudes ruelles pavées et ses vestiges romains, humant l’air salin de la Camargue non loin… Rendez-vous immanquable d’une large faune photomane dès que l’été pointe le bout de son nez, Arles se transforme de juillet à septembre en expo géante à la faveur des Rencontres de la photographie. Et c’est toute la cité qui s’en trouve métamorphosée, avec l’éclosion de nouvelles adresses food, arty et hôtellerie chaque année. Un hot spot dans tous les sens du terme pour tous les Parisiens qui cherchent un plein des sens. Sous le soleil, sous le soleil, certes… Mais où, exactement ? Suivez-nous !
7 spectacles à voir (et à offrir) absolument en 2025

7 spectacles à voir (et à offrir) absolument en 2025

Coucou les drama queens. Une bonne résolution pour 2025 : faire moins de scènes (ou pas, c’est ok), mais en écumer plus. De quoi vous approcher un peu plus des projecteurs, sortir de la torpeur généralisée, et offrir un temps de qualité à votre +1 préféré (soit une à trois heures assis à vos côtés). Sans plus attendre, voici donc 7 spectacles à (s’)offrir pour bien préparer l’année à venir, tous genres confondus. Danse, cirque, théâtre, bain de boue… Il y aura des rires, il y aura des larmes, il y aura des “Toi non plus, t’as rien compris ?”, des gens qui toussent et peut-être même un ou deux “J’ai envie de faire pipi”. Chérissez-les avant l’inévitable retour à la réalité.
6 spectacles de danse qui vont secouer cette fin d’année

6 spectacles de danse qui vont secouer cette fin d’année

Oubliez les tutus, les pointes et les pas de bourré (au moins jusqu’à votre prochain verre). 2025 ans après J.-C., la scène ballet est peuplée de divines créatures aux styles et répertoires plus variés que votre iPod de terminale. Couronnés de bois de cerf ou de bonnets de bain, les danseurs du troisième millénaire font du hip-hop sur Casse-Noisette, des raves dans des théâtres nationaux et transforment l’opéra en une vaste piscine à boules. Dans cette sélection hivernale, que des spectacles qui donnent envie d’en être et de courir en voir d’autres. Ce monde ou rien. 
Les hôtels cinq étoiles les plus cool de Paris

Les hôtels cinq étoiles les plus cool de Paris

Palaces, hôtels, lieux historiques reconvertis en pensions de luxe intimistes ou XXL… A Paris, les hôtels 5 étoiles font rarement dans la demi-mesure et sont toujours la promesse d’expériences haute couture. Que vous ayez quelque chose à fêter, quelqu’un à régaler ou juste un max d’oseille à dépenser, on a sélectionné pour vous les hôtels les plus démentiels de cette catégorie – et le niveau est (très) haut. Au programme : dormir parmi des œuvres d’art, entre des murs pluricentenaires, dans des lits maousses au molleton plus doux que le plus doux des canetons ; manger dans des restaurants étoilés ou trinquer à la belle étoile sur des rooftops de haute volée ; se faire chouchouter et chiller dans des spas cent fois plus grands que votre appartement… Bref, vous n’aurez pas à compter trop longtemps les étoiles pour vous endormir paisiblement. Seulement jusqu’à cinq. 
Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 14e arrondissement

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 14e arrondissement

Entre ses grandes avenues et boulevards impersonnels, le 14e cache son jeu dans de petites enclaves préservées, où règne encore cette vie de village qui constitue historiquement le quartier. De la piétonne et marchande rue Daguerre, animée comme un petit marché à ciel ouvert, à la pittoresque et secrète rue des Thermopyles où les graffeurs battent le pavé, le coin a son lot de promenades bucoliques et bien achalandées. Côté restos, c’est la fête à la tambouille avec une pluie d’adresses témoignant du multiculturalisme du quartier : repaire berbère, boui-boui vietnamien, casse-croûte arménien ou comptoir coréen, vous aurez de quoi faire voir du pays à votre palais sans exploser votre CB, ni votre empreinte carbone. Bref, pas besoin de prendre le train pour voyager au sud de Montparnasse !  > Découvrez ici notre page dédiée aux Jeux Olympiques de Paris 2024> Emmène-moi directement aux meilleurs bars du quartier> Par ici les idées de sorties > Rendez-vous à l'hôtel ?
The 13 best day trips from Paris

The 13 best day trips from Paris

Paris is the best, obviously. There’s no doubt about that. But the summer can get painfully hot, and painfully touristy, and you might find yourself spending more time queuing outside Instagram-famous cafés than actually eating in them.  Luckily, there’s a whole host of incredible places to discover near Paris, that you can get to via train, car or boat. Think sprawling champagne regions filled with vineyards, serene gardens and old architecture, and a ton of galleries for when you’ve had it up to here with all the fantastic galleries in the French capital. Here are the best day trips from Paris, picked by our editors. Profitez-en-bien! RECOMMENDED:🇫🇷 Where to visit in France🏘️ Where to stay in Paris📍 The best things to do in Paris🏨 The best hotels in Paris Alix Leridon is a journalist at Time Out Paris. At Time Out, all of our travel guides are written by local writers who know their cities inside out. For more about how we curate, see our editorial guidelines. 

Listings and reviews (101)

Marché des Enfants Rouges

Marché des Enfants Rouges

This is, without a doubt, the coolest market in Paris (we are in the Marais, after all), and a top spot for meeting up at lunchtime– which can easily carry on into the evening. Often packed, this covered market is home to some of the city’s best-loved food spots, like the famous Alain Miam Miam, whose gigantic sandwiches draw a steady crowd from Tuesday to Sunday. If you can’t be bothered to queue, don’t worry – there are plenty of great alternatives, from Japanese bento at Taeko to Levantine pitas at Jeanphi. For a top-quality meal with a great vibe, grab a seat at the counter of Les Enfants du Marché, where one of our favourite chefs is at the helm, as well as the fantastic sommelier Michael Grosman.  Fun fact: this historical market takes its name from the 16th-century orphanage that used to occupy the site – the red of the children’s clothes indicated that they had been donated by Christian charities. Although the orphanage closed before the revolution, the imposing wooden edifice remained, and was reopened as a deluxe food market in 2000 after extensive campaigning from locals. Now it’s a tourist hotspot – but a good one.  RECOMMENDED:📍 Discover the best things to do in Paris🍴 Discover the best restaurants in Paris
Eiffel Tower

Eiffel Tower

No building better symbolises Paris than the Tour Eiffel. Maupassant claimed he left Paris because of it, William Morris visited regularly to avoid having to see it from afar – and it was originally meant to be a temporary structure. The radical cast-iron tower was built for the 1889 World Fair and the centenary of the 1789 Revolution by engineer Gustave Eiffel.Eiffel made use of new technology that was already popular in iron-framed buildings. Construction took more than two years and used some 18,000 pieces of metal and 2,500,000 rivets. The 300-metre (984-foot) tower it was the tallest structure in the world until overtaken by New York’s Chrysler Building in 1930. RECOMMENDED:📍 Discover the best things to do in Paris🍴 Discover the best restaurants in ParisVarious lifts ply their way up and down, including two double-cabin electric lifts between the second and third floor; from the bottom, you can walk as far as the second level, a total of 674 steps. There are souvenir shops, two restaurants and several cafés. The smart Jules Verne restaurant, on the second floor, has its own lift in the south tower pillar entrance.At the top (third level), there’s a champagne bar if you fancy treating yourself. Or just enjoy the spectacular views from 276 metres. Every evening, for five minutes on the hour, 20,000 flashbulbs attached to the tower provide a beautiful effect. How much are tickets? Eiffel Tower tickets vary in price depending on how far up you want to go and how you want
Le 5 Particulier

Le 5 Particulier

Alors, certes, vous êtes ici à Neuilly. Mais ça veut aussi dire qu’à quelques pas de là, l’Arc de Triomphe et le bois de Boulogne vous tendent les bras (la Fondation Louis Vuitton est à 15 minutes à pied) ! Ce que l’on vient chercher au 5 Particulier, qui affiche fièrement quatre étoiles, c’est un peu de calme et un esprit campagne chic à moindres frais. En plus des quelque 30 chambres décorées sobrement mais avec goût, un jardin-terrasse idyllique vous attend, signé par le paysagiste Christophe Gautrand (le Grand Contrôle à Versailles, le Mandarin Oriental à Paris…). Pour la faim, un bar-restaurant à l’esprit Riviera, Casetta, a ouvert il y a quelques mois, et sert sept jours sur sept une rafraîchissante cuisine méditerranéenne. 
La Relève

La Relève

4 out of 5 stars
Bonne auberge et vraie aubaine. En investissant l’immeuble mitoyen à son restaurant, la Relève a remis au goût du jour une forme d’hôtellerie tombée en désuétude dans les centres urbains : l’auberge où l’on profite du gîte et du couvert en toute indépendance, bénéficiant ici du capital cool (et sympathie) de cette institution du 7e arrondissement. En guise de lobby, le bar, et d’aubergiste, Greg, l’un des deux patrons et fondateurs des lieux, qui a tout l’air de vivre à 300 à l’heure. Et de connaître chacun des clients et chauffeurs de taxi qui passent par son restaurant personnellement.  Quand le binôme (aussi derrière le très populaire Café de l’Abbaye) a récupéré les clés de l’immeuble d’à côté, certains des appartements étaient inoccupés depuis 1977, gardant des traces intactes du passé comme de vieux numéros du quotidien Le Méridional (aujourd’hui La Provence). Réaménagé en quatre chambres sur deux étages, le pied-à-terre a gardé un esprit vintage assumé avec juste ce qu’il faut de kitsch (lampe en forme de chien ou faux palmiers sculpturaux chinés dans la région) pour faire kiffer l’Alice Moitié qui sommeille en vous. Réalisée par l’équipe de la boutique Honoré (juste à côté), la déco trouve peut-être son apogée dans les salles de bains, aussi uniques que délirantes.  Malgré la hype, la confortable taille des chambres (entre 20 et 25 m2) et la flambée des prix de l’hôtellerie marseillaise, la nuitée ici reste étrangement abordable. Ce qui s’explique par le check-in auto
La Relève

La Relève

4 out of 5 stars
Bonne auberge et vraie aubaine. En investissant l’immeuble mitoyen à son restaurant, la Relève a remis au goût du jour une forme d’hôtellerie tombée en désuétude dans les centres urbains : l’auberge où l’on profite du gîte et du couvert en toute indépendance, bénéficiant ici du capital cool (et sympathie) de cette institution du 7e arrondissement. En guise de lobby, le bar, et d’aubergiste, Greg, l’un des deux patrons et fondateurs des lieux, qui a tout l’air de vivre à 300 à l’heure. Et de connaître chacun des clients et chauffeurs de taxi qui passent par son restaurant personnellement.  Quand le binôme (aussi derrière le très populaire Café de l’Abbaye) a récupéré les clés de l’immeuble d’à côté, certains des appartements étaient inoccupés depuis 1977, gardant des traces intactes du passé comme de vieux numéros du quotidien Le Méridional (aujourd’hui La Provence). Réaménagé en quatre chambres sur deux étages, le pied-à-terre a gardé un esprit vintage assumé avec juste ce qu’il faut de kitsch (lampe en forme de chien ou faux palmiers sculpturaux chinés dans la région) pour faire kiffer l’Alice Moitié qui sommeille en vous. Réalisée par l’équipe de la boutique Honoré (juste à côté), la déco trouve peut-être son apogée dans les salles de bains, aussi uniques que délirantes.  Malgré la hype, la confortable taille des chambres (entre 20 et 25 m2) et la flambée des prix de l’hôtellerie marseillaise, la nuitée ici reste étrangement abordable. Ce qui s’explique par le check-in auto
Hôtel La Conversation

Hôtel La Conversation

Ouvert il y a un an tout rond en toute discrétion, La Conversation est un hôtel de charme comme on n’en fait plus. Trois étoiles, beaucoup de personnalité et un accent mis sur la convivialité au gré d’intimistes espaces partagés. Commençons par là, avec, au rez-de-chaussée, un bar à vin feutré, une véranda cosy baignée de luminosité et un petit patio où se rafraîchir l’été. Vrai plus : dans ces espaces, on peut profiter toute la journée de café et thé en libre-service. Les chambres premier prix sont minuscules (à partir de 10 m2), mais la décoration chaude aux matériaux nobles (velours, loupe d’orme…) les transforme en petits cocons. Encore un bon plan dans le 15e arrondissement, à deux pas du parc Georges-Brassens (et 15 minutes de vélo de la tour Eiffel) ! 
Grand Palais

Grand Palais

Monument historique s’il en est, le Grand Palais, qui a plus d’une histoire à raconter, entame une nouvelle page de son épopée suite à d’importants travaux de rénovation avec les JO. Depuis plus d’un siècle, sa nef monumentale sertie de colonnes de porphyre vert met l’art sous cloche tout en encourageant les artistes à sortir des cadres imposés par les institutions en explorant de nouvelles dimensions.  Toute une histoire  Construit en 1900 à l’occasion de l’Exposition universelle, en même temps que le pont Alexandre III, le Grand Palais offre à Paris une entrée monumentale dans le nouveau siècle et marque un tournant dans l’histoire des beaux-arts. Depuis son ouverture, c’est le palais de l’avant-garde, ouvert à la controverse et aux scandales rythmant les fameux Salons d’automne qui s’y tiennent chaque année dès 1905. A partir de 1974, ses immenses verrières deviennent une vitrine internationale de l’art contemporain avec la FIAC (rebaptisée Paris+ par Art Basel en 2022), fine foire du marché de l’art qui attire chaque année en octobre des professionnels du monde entier. Le reste du temps, le palais organise maintes expositions rétrospectives sur des artistes majeurs des beaux-arts (Rodin, Mirò, Toulouse-Lautrec…) mais aussi thématiques (Venise, la Lune), et met en lumière les grands noms de l’art contemporain, en accueillant notamment Monumenta, lancée avec Anselm Kiefer en 2007 et conclue en 2016 avec Huang Yong Ping.  Site officiel de Paris 2024 Après les travaux, le Gra
Hôtel de Ville

Hôtel de Ville

Opportunément situé en plein centre de la capitale, juste en face de l’île de la Cité, l’hôtel de ville n’est pas seulement le fief d’Anne Hidalgo (et un lieu de retrouvailles privilégié pour les manifs). Siège de la municipalité depuis 1357 (!), incendié pendant la Commune en 1871 avant d’être entièrement reconstruit, l’imposant bâtiment a vu toute l’histoire de Paris flasher devant ses yeux. Hub touristique et culturel numero uno, il est à proximité de toutes les attractions majeures. A équidistance du Louvre et du Panthéon (à moins de 20 minutes à pied), et à deux pas de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de la Sainte-Chapelle, l’hôtel de ville n’est pas pour autant figé dans un Paris de carte postale. Au contraire, situé dans le Bas-Marais, entre Saint-Paul et Châtelet, le quartier est l’un des plus vivants de la capitale. Un pied-à-terre idéal si vous avez envie d’efficacité, un peu moins si vous cherchez le calme et la tranquillité… En route, mauvaise troupe ! Que faire aux alentours ?  Difficile de faire le tour de tout ce qu’il est possible de faire ici. Selon votre humeur, l’hôtel de ville est un point de départ de choix pour une promenade dans le Marais, pour découvrir ses mille et une fripes, boutiques, galeries et musées, ou pour une plongée dans le mythique Quartier latin, en passant par la cathédrale Notre-Dame de Paris sur l’île de la Cité.  Côté culture, passage obligé au Centre Pompidou, à la Maison européenne de la photographie et à Lafayette Anticipations
La Tour Eiffel

La Tour Eiffel

Bien des visiteurs ne viennent à Paris que dans l’idée de rencontrer la Dame de fer. Construite en 1889 à l’occasion de l’Exposition universelle, elle a d’abord longtemps été une icône de la modernité, avant de devenir un symbole du romantisme à l’international. Et il suffit de peu pour en tomber amoureux… Que ce soit pour grimper à son sommet et observer la ville de son point culminant (324 mètres), pour rester à ses pieds et pique-niquer sur le Champ-de-Mars ou pour l’observer briller de mille feux depuis un pont voisin, on trouve toujours de nouvelles manières de l’aborder, sans jamais s’en lasser (parole de locale). Pour vous aider à l’apprivoiser, on a essayé de faire le tour de la question Eiffel ; voici nos réponses.   Pourquoi monter en haut de la tour Eiffel ? A Paris, prendre un peu de hauteur est hautement recommandé. Et la plus belle vue de la capitale est opportunément perchée sur son monument le plus iconique. Depuis le sommet de la tour Eiffel, vous aurez une vision de la ville à 360 degrés, avec un horizon dégagé à plus de 65 km par temps clair… Pour y arriver, vous pouvez emprunter un des ascenseurs, ou en profiter pour vous faire un peu les cuisses et les fessiers en montant par les escaliers. Au total, 1 665 marches à gravir, pour un entraînement plus efficace (et plus mémorable) qu’une séance de StairMaster dans l’humidité de votre salle de sport. Après l’effort, le resto étoilé ! Au deuxième étage de la tour, le chef Frédéric Anton, Meilleur Ouvrier de Fr
Stade de France

Stade de France

Le point commun entre Beyoncé et Didier Deschamps ? Tous les deux ont hurlé et tapé du pied devant des dizaines de milliers de personnes (avec plus ou moins de grâce et d’élégance) dans l’enceinte du mythique Stade de France. De par sa taille et son histoire, le stade est la plus importante des scènes sportives et culturelles françaises. Depuis la victoire écrasante de la France contre le Brésil en finale de la Coupe du monde de football 1998 (“Et un, et deux, et trois zéro !”), il a accueilli des milliers d’événements dont on retrouve la trace sur sa “promenade des célébrités” (notre petit Hollywood Boulevard à nous), où sont gravées les empreintes des mains de sportifs et artistes passés dans ses couloirs (d’Usain Bolt à Johnny Hallyday). Une salle, un gros paquet d’ambiances – et au moins autant de pintes de bière.  La visite du Stade  Les petits fans de foot – et de rugby – raffolent de ce parcours dans les coulisses du stade construit à l’occasion de la Coupe du monde 1998. Après un balayage rapide des collections du musée (photos d’archives, maillots de foot, guitares électriques de stars du rock ayant joué dans les immenses arènes…), l’aventure commence dans les gradins du Stade de France et se termine par la traversée d’un tunnel donnant sur les pelouses, sous une pluie d’applaudissements. En chemin, on visite les vestiaires où Messi, Eto’o et Ronaldinho discutaient la stratégie du Barça à la finale de la Champion’s League 2006, et on aperçoit les douches qui ont vu d
Place de la Concorde

Place de la Concorde

En plein 8e arrondissement, entre le jardin des Tuileries et les Champs-Elysées, la plus grande place de Paris, au carrefour de toutes les réjouissances culturelles (et d’une circulation un poil désordonnée), n’a pas fini de faire du bruit – et ce malgré l’interdiction aux voitures de la rue de Rivoli. Une salle, deux ambiances : d’un côté, le touriste fortuné, bienheureux sur son balcon du Crillon, observant tranquillement le concert de klaxons qui se joue à ses pieds ; de l’autre, le Parisien pressé, en deux ou quatre roues, prêt à tout sauf à se faire (encore) griller une priorité. Dans les deux cas, on vous invite à prendre un peu de recul, et à méditer sur ce nom, Concorde, qui devrait vous inciter à RESTER CALME. Ex-place de la Révolution – c’est là où tombèrent les têtes de Louis XVI, Marie-Antoinette et consorts –, la place de la Concorde est supposée symboliser l’entente et le retour de la paix. Respirez un coup, offrez un sourire amical à votre chauffard de voisin, et ralentissez pour profiter de cette vue démente sur les Champs-Elysées ou l’Assemblée nationale, à l’ombre de l’Obélisque. Quand vous aurez fini de regarder autour de vous, baissez les yeux sur les pavés et les chiffres romains qui les ornent : ils sont les différents points du plus grand cadran solaire du monde, dont l’Obélisque fait office d’aiguille. On est quand même mieux ici qu’en prison, non ?  Que faire aux alentours ?  A voir  A l’est de la Concorde, la traversée du serein jardin des Tuileries
Esplanade des Invalides

Esplanade des Invalides

Non, l’esplanade des Invalides n’est pas seulement un terrain de spikeball géant (le nouveau jeu de balle à la mode chez les 15-35 ans). C’est aussi un pur spot pour un pique-nique, et accessoirement l’un des espaces verts les plus majestueux de la capitale – sinon du monde entier. Immense étendue d’herbe bordée de tilleuls, en sandwich entre l’Hôtel des Invalides et le pont Alexandre III, l’esplanade n’est pas une vulgaire feuille de salade dans un mauvais burger ; mais plutôt la truffe dans le jambon-beurre (de Cédric Grolet). Plongeant sur la Seine, l’esplanade est surtout la scène des plus beaux couchers de soleil de la capitale, avec vue sur les verrières monumentales du Grand Palais et la coupole dorée de l’Hôtel des Invalides – où se trouvent le musée de l’Armée et tombeau de Napoléon. Le spot idéal pour (se) reposer en paix.    Que faire aux alentours ?  L’esplanade des Invalides est un point de départ de choix pour une balade dans un Paris de carte postale. D’ici, vous pourrez rejoindre à pied les quais de Seine réaménagés, avec leurs terrasses XXL (le Rosa Bonheur sur Seine en première ligne), ses gentils skateurs et joggeurs, mais aussi le Champ-de-Mars pour une promenade avec vue sur la tour Eiffel, ou les Champs-Elysées pour une virée shopping. Côté culture, le Petit Palais et le Grand Palais sont des incontournables, tout comme le musée Rodin et son superbe jardin.  Si vous cherchez de quoi pique-niquer, passage obligé chez Tapisserie, la plus belle pâtisserie d

News (62)

En avril, le Palais de Tokyo célèbre la joie avec un festival inédit

En avril, le Palais de Tokyo célèbre la joie avec un festival inédit

Pas le temps de niaiser : passez tout de suite au Plan D. Du 3 au 13 avril prochain, les espaces d’exposition du Palais de Tokyo seront animés par une ribambelle de performances, spectacles et fêtes pour remettre la joie au milieu du musée – et pourquoi pas du monde entier. Un événement imaginé en collaboration avec le Centre National de la Danse et directement lié à l’actuelle saison d’expositions du Palais, conçue comme un véritable hymne à la joie collective. "D" comme danse ou dopamine, donc, mais aussi comme « ddddépêchez-vous de choper un ticket ». Attention, joie très contagieuse Le jeudi 3 avril, la soirée d’ouverture de Plan D lancera les festivités avec une performance de Nadia Beugré, portée par deux expertes en coupé-décalé (à 19 h), suivie d’un grand dancefloor participatif : la FolkDanceParty de Simon Mayer et Hannah Shakti, célébrant les traditions anciennes et nouvelles, entre folklore et musique contemporaine (à 20 h). À voir aussi : le spectacle joyeusement contagieux de Mette Ingvartsen, The Dancing Public, inspiré des épidémies dansantes du Moyen Âge (les 4 et 5 avril à 20 h 30), ou encore le Bal Pays de Raphaël Barontini (dont le travail plastique est actuellement exposé au Palais), pour la soirée de clôture du festival, le 12 avril. Programmation complète ici ! Où ? Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson, Paris 16e Quand ? Du 3 au 13 avril 2025 Combien ? Spectacles : tarif plein 20 €, tarif réduit 15 € ; entrée libre pour FolkDanceParty, FLÉAU et
Un dimanche par mois, ce 5 étoiles organise des tournois d'échecs avec nuit d'hôtel à la clé

Un dimanche par mois, ce 5 étoiles organise des tournois d'échecs avec nuit d'hôtel à la clé

Le roi des jeux a trouvé son palais. Chez Monsieur George, hôtel cinq étoiles à deux pas des Champs-Élysées, des tournois d’échecs sont disputés un dimanche par mois. Ouverts à tous sur réservation, de 14 h à 18 h, ils sont aussi l’occasion de profiter d’un tea time de compétition. Imaginé en collaboration avec le bar d’échecs Blitz Society (Paris 6e), le concept propose de réunir amateurs et passionnés le temps d’un après-midi dans le magnifique écrin de l’hôtel, et de permettre aux meilleurs joueurs (issus de différentes catégories) d’y passer la nuit…   © Julie Charvin / Léa-Marie Simon / Pauline   Concrètement, chaque tournoi peut voir s’affronter jusqu’à 34 joueurs à travers sept rounds en cadence rapide (10 minutes par joueur). Un bon moyen de mettre vos meilleures ouvertures et autres stratégies à l’épreuve. Le prix ? 40 €, tea time inclus, avec financiers, viennoiseries et boissons chaudes. Une somme que vous pourriez bien rentabiliser en quelques coups de (grand) maître : en plus des premiers prix offrant aux gagnants une nuit pour deux chez Monsieur George, d’autres récompenses sont à votre portée, comme un brunch pour deux au Café Aristide, à Montmartre. Des échecs à la victoire, il n’y a qu’un pas.   © Julie Charvin / Léa-Marie Simon / Pauline   Où ? Monsieur George Hôtel & Spa, 17 rue Washington, Paris 8e Quand ? Le 23 mars 2025, puis un dimanche par mois. Combien ? 40 €, sur réservation. 
"Ma nuit chez Dante" : une nuit en Enfer entre spectacle hybride et DJ set au Palais Garnier

"Ma nuit chez Dante" : une nuit en Enfer entre spectacle hybride et DJ set au Palais Garnier

Rendez-vous en Enfer ! Le samedi 22 mars, de 21 h à 1 h du matin, l’Opéra Garnier ouvrira ses portes à un bataillon d’heureux damnés pour une déambulation poétique et musicale au cœur de l’outre-monde de Dante. Un événement inédit qui fait écho à l’opéra Il Viaggio, Dante, adaptation contemporaine de la Divine Comédie par le compositeur Pascal Dusapin, jouée à Garnier du 21 mars au 9 avril. Organisée en plusieurs étapes, cette Nuit chez Dante sera contée par Denis Lavant (dans la continuité des « diseurs en rime » qui ont vulgarisé la comédie), le comédien français fétiche de Leos Carax, qui lancera les hostilités dans le Grand Foyer. Le tout accompagné du violoncelliste multi-instrumentiste Bruno Ducret. De mystérieux guides vous mèneront ensuite dans les dédales du Grand Escalier pour des performances musicales suspendues, avec notamment le saxophoniste Laurent Bardainne et la pianiste Eve Risser autour du fantôme d’Albert Ayler. Le dernier cercle des Enfers, situé ce soir-là dans la sublime rotonde des abonnés, vous attend pour un ultime châtiment : un DJ set mené par le duo You Man autour de leur EP Tutti Va Bene (2019). Pour en être, nul besoin de vous en prendre au chat du voisin : il suffit de vous rendre sur la billetterie de l’événement le 12 mars, à 14 h 30 pétantes. On a déjà le démon. Où ? Opéra Garnier, place de l’Opéra, Paris 9e.Quand ? samedi 22 mars à partir de 21 h.Combien ? 50 € en catégorie unique, sur billetterie.
Ce marché aux puces parisien est le plus grand marché d'antiquaires et de brocanteurs au monde

Ce marché aux puces parisien est le plus grand marché d'antiquaires et de brocanteurs au monde

Le marché aux puces de Saint-Ouen n’est pas un marché, c’est un monde à part entière – et le 5e site touristique du pays. Un endroit surnommé « Grenier du Monde » où la densité de population – plus de 5 millions de visiteurs par an – se mêle à celle d’objets en une profusion apparemment inépuisable. Douze marchés couverts – Antica, Biron, Cambo, Dauphine, l’Entrepôt, Jules-Vallès, Malassis, le Passage, Paul Bert et Serpette, l’Usine et Vernaison – s’inscrivent aux côtés de cinq rues commerçantes pucières (Rue Jules Vallès, Rue Lecuyer, Rue Paul Bert, Rue des Rosiers et l’Impasse Simon) et du déballage marchand sur les trottoirs. En tout, près de 2000 marchands sur 7 hectares. Les origines des Puces de Saint-Ouen : du bric-à-brac à l’institution mondiale Avant d’être le temple des antiquités et du vintage, les Puces de Saint-Ouen étaient surtout un terrain de débrouille et de récup’. Tout commence dans les années 1870, quand les chiffonniers, chassés du centre de Paris, trouvent refuge au-delà des fortifs, dans la zone de Clignancourt. Leur métier ? Récupérer tout ce que la ville jetait, fouiller les détritus pour en extraire des objets encore exploitables. Mais en 1883, un certain préfet Eugène Poubelle – oui, celui qui a donné son nom aux fameuses boîtes à ordures – impose l’usage de bacs hermétiques, rendant la chasse aux trésors plus compliquée. Heureusement, la préfecture se montre clémente et leur permet de fouiller entre minuit et cinq heures du matin. Petit à petit, l
Musées et galeries : Paris parmi les trois villes les mieux dotées d’Europe

Musées et galeries : Paris parmi les trois villes les mieux dotées d’Europe

Arrêtez de pleurer sur la météo et sortez vos pinceaux (ou votre ukulélé). D’après une étude de Compare the Market AU, c’est à Paris que les créatifs auraient le plus de chances d’être épanouis en Europe. L’atout charme principal de la capitale ? Son nombre vertigineux de musées et galeries d’art par habitant, qui dépasse largement le ratio des autres villes d’Europe. D’après une étude, Paris serait la meilleure ville d’Europe pour les créatifs   Avec 26 galeries d’art pour 100 000 habitants – on compte plus de 1 000 galeries d’art moderne et contemporain à Paris –, la ville distance aussi bien Londres que Barcelone ou Berlin dans le domaine. Ce qui ferait d’elle la ville la plus inspirante de l’Union européenne. Spoiler : l’épanouissement financier des créatifs n’est pas tout à fait corrélé, avec des salaires français moins élevés que ceux du Royaume-Uni ou des Pays-Bas. La suite du classement des meilleures villes d'Europe pour les créatifs Après Paris, Londres trouve naturellement sa place sur le podium, pouvant se targuer d’offrir aux créatifs les meilleures perspectives d’emploi de toute l’Europe (tant au niveau des opportunités que du salaire) et d’accueillir une foule d’événements et festivals culturels. Sur la troisième marche, Amsterdam se démarque elle aussi grâce à son nombre important de musées et galeries, marchant de ce point de vue-là sur les talons de Paris. Et en dehors de l’Europe ? Aux États-Unis, c’est San Francisco qui se place en pole position (devant Ne
Festival Circulation(s) : la jeune photographie européenne est de retour au Centquatre

Festival Circulation(s) : la jeune photographie européenne est de retour au Centquatre

Circulez, y a plein à voir ! Du 5 avril au 1er juin prochains, comme chaque année depuis 15 ans, la jeune photographie européenne va rhabiller les murs du Centquatre à l’occasion du festival Circulation(s). Événement aventureux et défricheur, ce rendez-vous à la gloire des nouveaux regards semble avoir des yeux partout.  Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Festival CIRCULATION(S) (@festival_circulations) À travers l’objectif des 23 artistes (de 13 nationalités) participant à cette nouvelle édition, on découvre, au fil d’un accrochage composite, le sultanat d’Oman, la diaspora libanaise, les routes du Bélarus ou les plages guadeloupéennes. Tout ceci raconté au moyen de divers langages photographiques : archives, collage, roman-photo ou photo documentaire. Et, comme chaque année, un nouveau pays bénéficie d’un focus particulier : ici, la Lituanie, représentée par quatre jeunes artistes.  Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Festival CIRCULATION(S) (@festival_circulations) On se tape l’affiche ?  En plus de l’exposition et des différents événements programmés (performances, lectures, workshops…), un studio photo vous attend sur place tous les week-ends. Là, vous pourrez vous faire tirer le portrait par différents artistes aux univers contrastés, seul ou accompagné, dans des conditions professionnelles. Et repartir avec votre belle gueule sous le bras (59 € la séance de 20 minutes, avec
Art Paris 2025 : notre foire d'art moderne et contemporain préférée reprend ses quartiers au Grand Palais

Art Paris 2025 : notre foire d'art moderne et contemporain préférée reprend ses quartiers au Grand Palais

Souriez, le printemps de l’art pointe le bout de son nez. D’ici quelques semaines, les verrières du Grand Palais – qu’on espère gorgées de soleil – mettront en lumière le meilleur de l’art moderne et contemporain, de France et du monde entier. Du 3 au 6 avril, la foire Art Paris fait son retour dans la nef avec une programmation centrée, entre autres réjouissances, autour de la peinture figurative. Inès Longevial, Dhewadi Hadjab, Jean Hélion… Certains de nos artistes préférés d’hier et d’aujourd'hui seront exposés au gré des quelque 170 galeries qui ont prévu de s’y installer. Mais la foire étant orientée sur la découverte, on y va surtout pour se mettre au fait de la nouveauté.  Qui voir à la foire Art Paris ? Sur notre radar(t) : le solo show du jeune artiste singapourien Israfil Ridhwan (Cuturi Gallery), qui peint magnifiquement de beaux jeunes hommes aux prises avec l’ennui. Mais aussi les drôles de cow-boys et autres apparitions mystiques de Yoann Estevenin (galerie La Peau de l’Ours), lui aussi en solo show dans la section Promesses dédiée à la jeune création du monde entier. Dans la section consacrée à la peinture figurative française, on sait déjà qu’on s’attardera sur les œuvres de la jeune artiste franco-congolaise Maty Biayenda (parmi les 10 Parisien.ne.s qui font bouger l'art selon nous), et celles de Thomas Lévy-Lasne, découvert l’an dernier à la galerie Les Filles du Calvaire.  Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Isra
These are the best exhibitions coming to Paris in 2025, according to our local editors

These are the best exhibitions coming to Paris in 2025, according to our local editors

As one of the world’s major art capitals, Paris always attracts a cultured crowd. Its many outstanding museums are home to some of the world’s most revered pieces of art, and you could spend trip after trip exploring the permanent collections alone – but that would mean missing out on the blockbuster temporary exhibitions that roll through Paris every year. 2025 is no exception. On the agenda for this year? The Louvre’s first-ever exhibition on fashion, a dazzling disco retrospective at the Philharmonie, and an exploration of the work of Black artists in Paris in the latter half of the twentieth century at the Centre Pompidou, to name just a few. Below, our Paris editors have rounded up the most highly-anticipated exhibitions to hit the city this year. David Hockney According to Beaux-Arts Magazine, the retrospective is expected to focus on the past 25 years of the English artist’s creations, with both paintings and digital works on display. Fans of Hockney’s iconic works will be pleased to know that the paintings A Bigger Splash (1967) and Portrait of an Artist (Pool with Two Figures) (1972), will both be on display. When? April 9-September 1Where? Fondation Louis Vuitton, 8 Avenue du Mahatma Gandhi, Paris 16th arrondissement Paris Noir Of all the exhibitions scheduled before the Centre Pompidou closes its doors for renovations (it’s expected to be shut from the end of summer 2025 until 2030), Paris Noir is the one that’s really caught our eye. Celebrating the works of 150 B
Run Set & Match 2025 : en octobre, le stade Roland-Garros se transforme en piste de course ouverte à tous

Run Set & Match 2025 : en octobre, le stade Roland-Garros se transforme en piste de course ouverte à tous

En octobre, on court jusqu’au court. Pour sa première édition, la course Run Set & Match veut vous faire fouler le sol sacré du temple mondial du tennis, le stade Roland-Garros, dans les pas d’Iga Świątek ou de Roger Federer. Top départ le dimanche 5 octobre 2025 à 11h, dans le 16e arrondissement, entre le stade et les serres d’Auteuil. Le parcours de 10 km (ouvert à tous et à tous les niveaux) vous fera pénétrer dans l’enceinte de Roland-Garros et vous emmènera jusqu’aux courts, avec une ligne d’arrivée prévue sur le légendaire court Philippe-Chatrier. Respirez, Strava bien se passer.  Food court, animations et courses pour les petits  Après vous être fait acclamer par un stade tout entier (n’hésitez pas à inviter des supporters), vous pourrez continuer à profiter des lieux tout au long de la journée. Dès 11h30, un food court vous attendra pour un ravitaillement de champion, et des animations festives et sportives sont prévues jusqu’à 18h. Vous ne savez pas quoi faire de vos enfants ? Faites-les souffrir avec vous : ça leur fera les pieds. En début d’après-midi, trois petites distances (430 m, 1,1 km et 1,75 km) sont proposées aux plus jeunes, entre 6 et 15 ans, pour les initier aux joies du running. Attention, après ils vous demanderont des Hoka. Rendez-vous par ici pour réserver votre dossard. Où ? Départ du 10 km avenue Gordon-Bennett, Paris 16e.Quand ? le 5 octobre 2025 à 11h.Combien ? 35 € le dossard adulte, 9 € pour la course enfant.
L'un de nos festivals parisiens préférés revient au Carreau du Temple

L'un de nos festivals parisiens préférés revient au Carreau du Temple

Ce week-end, laissez tomber les chandelles. Du 14 au 18 février, le Festival Everybody (notre préféré) débarque au Carreau du Temple (qui est à l'origine de l'événement) pour secouer l’hiver à coups de paillettes, de sueur et de vibes inclusives. Au menu des cinq jours de cette quatrième édition : des spectacles qui célèbrent les corps dans toute leur diversité, du cabaret drag, des balls voguing, des cours de danse, des rencontres, des ateliers participatifs et même une soirée clubbing. Il y en a pour tous les goûts, à toute heure de la journée. Sur scène, des talents multifacettes : chorégraphes, danseur·euses, plasticien·nes, artistes visuels et pluridisciplinaires, qui dynamitent les clichés sur le genre, la couleur de peau, le handicap ou encore l’âgisme. À noter que certains ateliers vous demanderont à peine de bouger le petit doigt ; nail art, tarot, méditation…   Votre meilleur date du 14 février  Tout démarre le 14 février – oubliez les rendez-vous galants foireux. Dès 17h, la performance-installation Figuring Age vous baignera dans une expérience immersive entre danse moderne et convocation spectrale. À 20h30, le cabaret drag La Sirène à Barbe enflammera la scène avant de passer le flambeau, pour la grande soirée d'ouverture, au collectif La Créole, tempête sonore entre afro beats, bouyon, kompa, zouk, gabber et voguebeats. Ambiance carnaval underground jusqu’à 1h du mat’. Côté spectacles, le Carreau du Temple met les bouchées doubles avec sept créat
En 2025, la Bourse de Commerce prend l’art à bras-le-corps

En 2025, la Bourse de Commerce prend l’art à bras-le-corps

Pour sa saison 2025, de février à août, la Bourse de Commerce réunit une quarantaine d’artistes phares de l’art moderne et contemporain dévorés par une même obsession : le corps et sa représentation, voire son émancipation, grâce à l’art. Dans une vaste exposition aux multiples facettes – boule disco incluse – intitulée "Corps et âmes", on cheminera au milieu d'une centaine d'œuvres : photographies, peintures, sculptures, vidéos… La musique, résonance des corps et des âmes, y tiendra une place importante. La création incarnée "Corps et âmes" est une exposition collective couvrant plus d’un siècle de création qui interroge le corps et ses représentations, d’Auguste Rodin à Duane Hanson, de Georg Baselitz à Ana Mendieta, de David Hammons à Marlene Dumas. Notre véhicule terrestre y est présenté comme un objet politique, avec une bonne place accordée au tournant des années 1960, entre révolution sexuelle et mouvements féministes, antimilitaristes et antiracistes. Mais aussi comme une voie d’accès au spirituel, l’enveloppe charnelle devenant une incarnation de l’âme. © Deana Lawson. Courtesy of the artist and Sikkema Jenkins & Co., New York En prélude, deux artistes sont mis en avant par l’institution du 1er arrondissement dès le 5 février. Le Libanais Ali Cherri, dont les sculptures chimériques viendront habiter les vitrines du musée et surtout l’artiste contemporain superstar Arthur Jafa (ancien directeur de la photographie pour Spike Lee, entre autres), figure de proue de la
Deux villes françaises nommées parmi les 50 meilleures villes du monde

Deux villes françaises nommées parmi les 50 meilleures villes du monde

Le seul top 50 qui compte est de retour. Chaque année, Time Out rebat les cartes du grand maillage urbain pour établir le classement des 50 meilleures villes du monde. Pour y parvenir, on a cuisiné des dizaines de milliers de citadins à travers la planète (18 500 pour être exact), interrogeant leur rapport à leur ville, à sa vie culturelle, nocturne ou gastronomique, sans oublier les questions de sécurité et de budget. De même qu’en 2024, deux humbles communes made in France y figurent cette année : Paris et Marseille, qui se hissent respectivement aux 19e et 38e places du classement. Si Marseille a pris du galon en grattant cette année 7 places, Paris en perd 8 (sacrebleu, les Parisiens auraient-ils mal vécu les Jeux ?)... Ne commencez pas à râler : l’honneur reste sauf, car la capitale continue de tenir ses promesses sur le plan culturel, atteignant la deuxième place du classement spécifique à ce domaine. C’est qui le boss des boss ? En haut de la liste, ça se bouscule sur le podium avec une remontada bien méritée pour Cape Town, qui vient de voler à New York la première place du classement, en rendant 97 % (!) de ses habitants heureux – sans parler de l’offre gastronomique pléthorique et de la beauté de l’environnement. La Grosse Pomme retombe plutôt bien sur ses pattes en squattant la troisième marche. Plus surprenante : l’arrivée inopinée de Bangkok en deuxième position (après avoir été classée 24e l’an passé). De quoi nous faire espérer pouvoir nous y hisser en 2026 ! R