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Le premier film de Steven Soderbergh à rafler la Palme d’or du Festival de Cannes alors que son auteur n’avait que 26 ans… Un coup de force écrit en huit jours et tourné en un mois dans sa ville natale de Bâton-Rouge en Louisiane. L’histoire d’un mariage malheureux dont les impasses sont révélées par l’arrivée d’un ami du mari (James Spader) qui réalise en secret des vidéos dans lesquelles des femmes évoquent leurs expériences sexuelles. Son seul moyen d’échapper à l’impuissance… Ann (Andie MacDowell) finira par se prêter au jeu pour débloquer aussi sa sexualité. Parler plus que montrer, tel est le principe de Sexe, mensonges et vidéo, qui gratte les zones de malaise psychologique de personnages le plus souvent incapables d’aller au bout de leur introspection. Comment percer le bouchon mental ? Le film y répond avec délicatesse et humour. Une comédie stimulante intellectuellement et émotionnellement, en ouverture d’une carrière éclectique déployée par Steven Soderbergh depuis plus de trente ans.