La grande idée : un film d'animation en forme de conte philosophique pour dénoncer la domination, la guerre et le colonialisme.
La réplique : « Ni les Ohms ni les Draggs ne veulent se détruire. Nous devons faire la paix d'une manière ou d'une autre. »
Les extraterrestres géants et les petits hommes pas verts du tout
'La Planète sauvage' s'inspire librement d'un roman de science-fiction de Stefan Wul, 'Oms en série', où les humains se voient renvoyés au rang d'animaux domestiques pour des géants d'une lointaine planète, les Draags. Variation sur Gulliver à partir d'un scénario de Laloux coécrit avec Roland Topor (également à l'origine des dessins, animés selon la technique des papiers découpés), 'La Planète sauvage' obtint le prix spécial du Jury au Festival de Cannes 1973. Ovni d'animation d'une poésie toute seventies, le film pourra d'ailleurs être rapproché du long métrage suivant de René Laloux, 'Les Maîtres du temps' (1981), dessiné par Moebius sur des dialogues de Jean-Patrick Manchette. Une bien belle étrangeté à redécouvrir.
Retrouvez ce film parmi notre collection des meilleurs films de science-fiction de tous les temps.