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Dans ces temps actuels, il faut doublement s’armer d’audace pour ouvrir un restaurant… Et vraisemblablement, certains chefs ont plus d’une arme dans leur frigo ! C’est le cas du chef Paul Toussaint qui, suite à l’annonce de son départ du Agrikol le 25 juin dernier, s’apprête à ouvrir son tout nouveau restaurant le 8 août prochain.
Présenté comme un restaurant aux inspirations des Caraïbes, Kamúy puisera dans les spécialités d’une dizaine d’îles de l’Archipel, en les travaillant et en les présentant de manière un peu plus « gourmet » et raffinée. C’est avec l’aide des chefs Ana Castillo et Vincent que Paul Toussaint dirigera la cuisine.
Le menu n’est pas encore dévoilé, mais des plats tels que le Lomo al Trapo (viande enveloppée dans un tissu et directement cuite sur le feu), des currys, des fruits de mer et des viandes séchées ont depuis été travaillés. Le chef s’engage à cuisiner des aliments durables et saisonniers des îles qui offriront, souhaitons-le, un bel aperçu de la versatilité et la complexité de la cuisine des Caraïbes ; des plats colorés et épicés, des viandes marinées ou frottées avec des épices à sec, des cuissons au fumoir et/ou directement sur le feu.
Les Montréalais peuvent également s’attendre à quelques ingrédients méconnus comme le lulo (un agrume au goût de fraise et de fruit de la passion), qui sera certainement offert lors de leur « Brunch Bagatelle » du dimanche. Tout cela sera audacieusement accordé grâce à une carte des vins raisonnés, élaborée par Audrey Lemay, ainsi que les cocktails par Valérie Chagnon (La Distillerie, Le Mal Nécessaire, Nacarat, Elena).
Le restaurant sera situé dans le Quartier des spectacles, dans l’ancienne Taverne F. Le nouveau design mettra en vedette des œuvres de l’artiste Oski (Olivier Vilaire) telles que des peintures, des sculptures et des installations d’art numérique qui complèteront les conceptions architecturales de Sophie Buteau, une jeune haïtienne new-yorkaise. Le restaurant compte également sur les travaux et contributions du photographe Darwin Doleyres, des sculpteurs Remy-Jean-Eddy (Franco) et Normand Hamel, ainsi que du graphiste Williamson Dulcé.
Kamúy promet une ambiance et une « vibe » relativement similaires à celles du Agrikol. La musique sera donc une partie intégrante de l’expérience (pensons reggae, bachata, merengue, twoubadou, jazz, salsa), tout comme les œuvres d’art qui agrémenteront l’endroit.
Kamúy prévoit ouvrir le samedi 8 août, au 1485 rue Jeanne-Mance, à côté du Musée d’art contemporain. Les réservations peuvent être faites par courriel ou en appelant au 514-447-7481.
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